La Commission nationale des internes et résidents en médecine au Maroc vient d’annoncer une grève nationale qui devrait durer près d’une semaine à partir du 28 mars.
Cette initiative a pour but de pousser les ministères de tutelle, à savoir le ministère de la Santé et de la Protection sociale et celui de l’Enseignement supérieur à s'asseoir sur la table et ouvrir un dialogue. Selon un communiqué diffusé ce lundi, la Commission s’est dite exclue des discussions relatives aux réformes qui concernent cette catégorie de médecins.
La Commission a indiqué que les ministères susmentionnés n’ont pas répondu favorablement à ses nombreux appels au dialogue sur le cahier des charges soumis le 23 février.
Il s’agit de la deuxième fois que les médecins internes et résidents haussent le ton et se mettent en grève après avoir pris une telle initiative, le 13 mars. Une grève qui a connu une forte mobilisation, avec un taux de participation d’environ 95%, selon Ali Farissi, le coordinateur de la commission. Celle-ci a jugé nécessaire d’organiser une nouvelle grève étant donné qu’elle n’a pas encore été conviée à la table des discussions.
Rappelons que les médecins internes et résidents brandissent une série de revendications relatives à la loi 8.22 portant création des groupements sanitaires territoriaux et la réforme du troisième cycle des études médicales.