Publiée dans la revue The Seismic Record le mardi 12 décembre, l'étude suggère que la violente secousse tellurique résulte d'un glissement survenu à des profondeurs de 15 à 25 kilomètres. Ces conclusions sont basées sur des modèles de glissement limité utilisant des données sismiques et géodésiques.
Les chercheurs soulignent que le séisme, ayant causé près de 3.000 décès et plus de 5.000 blessés, est le résultat d'une faille de réserve inclinée dans la croûte inférieure, soit une faille à pendage prononcé vers le nord.
William Yeck, sismologue au US Geological Survey, explique que la rupture profonde n'a pas atteint la surface, rendant difficile la détermination des failles à l'origine du séisme. « Nous avons une certaine idée des failles de grande surface et de la façon dont elles s’inclinent ou s’étendent en profondeur, mais leur forme peut changer en profondeur, ce qui rend difficile de les lier à une faille en surface », précise-t-il, soulignant que « la compréhension des répliques sismiques est cruciale pour déterminer où le glissement s'est produit ».
Bien que des événements de cette ampleur ne soient pas inattendus dans les montagnes du Haut-Atlas au Maroc, le séisme d'Al-Haouz reste sans précédent. Avec son épicentre localisé dans la commune rurale d'Ighil, province d'Al-Haouz, il demeure le tremblement de terre le plus meurtrier que le royaume ait connu. Ces nouvelles découvertes aideront à mieux comprendre les mécanismes complexes des séismes dans la région et à renforcer les mesures de prévention et de sécurité.
Les chercheurs soulignent que le séisme, ayant causé près de 3.000 décès et plus de 5.000 blessés, est le résultat d'une faille de réserve inclinée dans la croûte inférieure, soit une faille à pendage prononcé vers le nord.
William Yeck, sismologue au US Geological Survey, explique que la rupture profonde n'a pas atteint la surface, rendant difficile la détermination des failles à l'origine du séisme. « Nous avons une certaine idée des failles de grande surface et de la façon dont elles s’inclinent ou s’étendent en profondeur, mais leur forme peut changer en profondeur, ce qui rend difficile de les lier à une faille en surface », précise-t-il, soulignant que « la compréhension des répliques sismiques est cruciale pour déterminer où le glissement s'est produit ».
Bien que des événements de cette ampleur ne soient pas inattendus dans les montagnes du Haut-Atlas au Maroc, le séisme d'Al-Haouz reste sans précédent. Avec son épicentre localisé dans la commune rurale d'Ighil, province d'Al-Haouz, il demeure le tremblement de terre le plus meurtrier que le royaume ait connu. Ces nouvelles découvertes aideront à mieux comprendre les mécanismes complexes des séismes dans la région et à renforcer les mesures de prévention et de sécurité.