"Depuis un an, les Soudanais sont victimes d'une guerre terrible (...) qui ne produit que chaos et souffrance", a déploré le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné. "Les Soudanais sont aussi victimes de l'oubli et de l'indifférence", a-t-il poursuivi.
"C'est le sens de nos réunions d'aujourd'hui : briser le silence qui entoure ce conflit et mobiliser la communauté internationale", a également déclaré le chef de la diplomatie française.
Dès l'ouverture de la réunion, co-présidée par la France, l'Allemagne et l'Union européenne, plus de 840 millions ont été annoncés dont 110 millions par Paris, 244 par Berlin, 350 par Bruxelles et 138 par Washington.
La conférence se décline en trois volets: un volet politique avec la participation essentiellement d'ambassadeurs et ministres des Affaires étrangères (Sud Soudan, Djibouti, Kenya, Tchad entre autres), un volet humanitaire pour récolter les dons et une réunion d'une quarantaine de membres de la société civile soudanaise.
La ministre allemande Annalena Baerbock a relevé que cette conférence se tenait alors que les yeux restent rivés sur la situation au Proche Orient après l'attaque de l'Iran contre Israël survenue samedi soir.
Pour autant, la communauté internationale ne doit pas se détourner de la guerre au Soudan qui a provoqué une crise humanitaire catastrophique, a-t-elle souligné, évoquant la "souffrance indicible" et le sentiment d'abandon des Soudanais, victimes de la guerre que se mènent "deux généraux impitoyables".
"C'est le sens de nos réunions d'aujourd'hui : briser le silence qui entoure ce conflit et mobiliser la communauté internationale", a également déclaré le chef de la diplomatie française.
Dès l'ouverture de la réunion, co-présidée par la France, l'Allemagne et l'Union européenne, plus de 840 millions ont été annoncés dont 110 millions par Paris, 244 par Berlin, 350 par Bruxelles et 138 par Washington.
La conférence se décline en trois volets: un volet politique avec la participation essentiellement d'ambassadeurs et ministres des Affaires étrangères (Sud Soudan, Djibouti, Kenya, Tchad entre autres), un volet humanitaire pour récolter les dons et une réunion d'une quarantaine de membres de la société civile soudanaise.
La ministre allemande Annalena Baerbock a relevé que cette conférence se tenait alors que les yeux restent rivés sur la situation au Proche Orient après l'attaque de l'Iran contre Israël survenue samedi soir.
Pour autant, la communauté internationale ne doit pas se détourner de la guerre au Soudan qui a provoqué une crise humanitaire catastrophique, a-t-elle souligné, évoquant la "souffrance indicible" et le sentiment d'abandon des Soudanais, victimes de la guerre que se mènent "deux généraux impitoyables".
Il y a urgence à agir avant que le Soudan ne "s'effondre"
Les multiples initiatives de médiation sont restées sans effet, a-t-elle poursuivi, appelant "à œuvrer à une meilleure coordination" et exhortant la communauté internationale à "agir de concert pour amener les belligérants à la table de négociation et parvenir à un cessez-le-feu".
"Seule la pression internationale" pourra pousser les belligérants à négocier, a renchéri le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Et il y a urgence à agir alors que le Soudan "s'effondre", a souligné pour sa part le commissaire européen à l'aide humanitaire Janez Lenarcic, pointant le risque de déstabilisation de toute la Corne de l'Afrique, la guerre ayant poussé de nombreux Soudanais à se déplacer.
Plus de 3,4 millions de personnes ont ainsi un besoin "urgent" d'une réponse humanitaire au Tchad, selon Action contre la faim (ACF), conséquence de l'afflux massif de réfugiés fuyant la guerre au Soudan.
La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et celles de Mohamed Hamdane Daglo, son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide.
"Les civils souffrent de famine, de violences sexuelles massives, de massacres ethniques à grande échelle et d'exécutions. (...) Pourtant le monde continue de regarder ailleurs", se désespère Will Carter, le directeur au Soudan du Norwegian Refugee Council.