Le Maroc persiste et signe. La seule solution politique qu’il juge viable pour résoudre la question du Sahara marocain reste l’autonomie sous sa pleine souveraineté. Cette position est une ligne rouge pour le Royaume, qui refuse toute alternative impliquant une division du territoire.
Selon l’agence de presse Reuters, lors d'un briefing à huis clos au Conseil de sécurité des Nations Unies, mercredi, Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain, a introduit l’idée d’une partition comme issue possible au conflit de près de cinquante ans. Selon cette proposition, une partie du territoire pourrait devenir un État indépendant sous le contrôle du Front Polisario, tandis que le reste du Sahara serait intégré au Maroc, avec une reconnaissance internationale de sa souveraineté.
Toutefois, ni le Maroc ni le Front Polisario n’ont accepté cette hypothèse. De Mistura, qui a souligné l’urgence de progresser vers une solution, a également mis en garde contre la stagnation du processus de négociations. Il a laissé entendre que le Secrétaire général de l’ONU pourrait devoir réévaluer le rôle de son envoyé spécial si aucune avancée concrète n'était enregistrée dans les six mois à venir.
Pour sa part, le Maroc bénéficie d’un soutien de plus en plus affirmé au niveau international concernant son plan d’autonomie. Le Conseil de sécurité des Nations Unies, dans ses différentes résolutions, a salué cette initiative marocaine, la qualifiant de « sérieuse et crédible ». Rabat continue de plaider en faveur de cette option comme unique solution pacifique et durable.
Sur la scène internationale, le plan marocain d’autonomie a gagné du terrain au fil des années. En juillet dernier, la France est devenue le deuxième membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, après les États-Unis, à reconnaître explicitement la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Un soutien majeur qui s’ajoute à celui d’autres puissances, telles que l’Espagne, qui a exprimé en 2022 son adhésion au plan marocain, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Rabat.
Les appuis au Maroc ne se limitent pas aux grandes puissances occidentales. Les monarchies arabes du Golfe, Israël, et plusieurs pays africains et arabes ont également manifesté leur soutien à la souveraineté marocaine. En témoigne l’ouverture de 29 consulats étrangers dans les villes sahariennes de Laâyoune et Dakhla, un geste hautement symbolique que le Royaume considère comme un acte de reconnaissance concrète de son autorité sur le territoire.
Malgré cette reconnaissance croissante, Staffan de Mistura a encouragé le Maroc à « approfondir et clarifier » davantage sa proposition d’autonomie, afin d’apporter des réponses plus précises aux interrogations des autres parties prenantes. Néanmoins, pour Rabat, cette initiative constitue déjà un compromis maximal. Le Royaume reste inflexible face à toute tentative de division de son Sahara, estimant que l'intégrité territoriale est une question non négociable.
La proposition de partition formulée par de Mistura a peu de chances de trouver un écho favorable auprès de Rabat, qui considère la question du Sahara comme une priorité nationale absolue. À l’approche des prochaines étapes diplomatiques, le Maroc reste résolu à défendre son intégrité territoriale tout en continuant de renforcer ses alliances sur la scène internationale.
Selon l’agence de presse Reuters, lors d'un briefing à huis clos au Conseil de sécurité des Nations Unies, mercredi, Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain, a introduit l’idée d’une partition comme issue possible au conflit de près de cinquante ans. Selon cette proposition, une partie du territoire pourrait devenir un État indépendant sous le contrôle du Front Polisario, tandis que le reste du Sahara serait intégré au Maroc, avec une reconnaissance internationale de sa souveraineté.
Toutefois, ni le Maroc ni le Front Polisario n’ont accepté cette hypothèse. De Mistura, qui a souligné l’urgence de progresser vers une solution, a également mis en garde contre la stagnation du processus de négociations. Il a laissé entendre que le Secrétaire général de l’ONU pourrait devoir réévaluer le rôle de son envoyé spécial si aucune avancée concrète n'était enregistrée dans les six mois à venir.
Pour sa part, le Maroc bénéficie d’un soutien de plus en plus affirmé au niveau international concernant son plan d’autonomie. Le Conseil de sécurité des Nations Unies, dans ses différentes résolutions, a salué cette initiative marocaine, la qualifiant de « sérieuse et crédible ». Rabat continue de plaider en faveur de cette option comme unique solution pacifique et durable.
Sur la scène internationale, le plan marocain d’autonomie a gagné du terrain au fil des années. En juillet dernier, la France est devenue le deuxième membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, après les États-Unis, à reconnaître explicitement la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Un soutien majeur qui s’ajoute à celui d’autres puissances, telles que l’Espagne, qui a exprimé en 2022 son adhésion au plan marocain, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Rabat.
Les appuis au Maroc ne se limitent pas aux grandes puissances occidentales. Les monarchies arabes du Golfe, Israël, et plusieurs pays africains et arabes ont également manifesté leur soutien à la souveraineté marocaine. En témoigne l’ouverture de 29 consulats étrangers dans les villes sahariennes de Laâyoune et Dakhla, un geste hautement symbolique que le Royaume considère comme un acte de reconnaissance concrète de son autorité sur le territoire.
Malgré cette reconnaissance croissante, Staffan de Mistura a encouragé le Maroc à « approfondir et clarifier » davantage sa proposition d’autonomie, afin d’apporter des réponses plus précises aux interrogations des autres parties prenantes. Néanmoins, pour Rabat, cette initiative constitue déjà un compromis maximal. Le Royaume reste inflexible face à toute tentative de division de son Sahara, estimant que l'intégrité territoriale est une question non négociable.
La proposition de partition formulée par de Mistura a peu de chances de trouver un écho favorable auprès de Rabat, qui considère la question du Sahara comme une priorité nationale absolue. À l’approche des prochaines étapes diplomatiques, le Maroc reste résolu à défendre son intégrité territoriale tout en continuant de renforcer ses alliances sur la scène internationale.