Le Maroc fait face à une crise hydrique sans précédent, exacerbée par les effets du changement climatique. Pour relever ce défi, la deuxième édition du Water Future Forum s’est tenue ce mercredi à Salé, sous la présidence de Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau. Sous le thème « Le modèle économique face au stress hydrique », cet événement a réuni des experts nationaux et internationaux, des décideurs politiques, et des acteurs du secteur privé pour discuter des solutions innovantes et durables.
Dans son discours d’ouverture, Nizar Baraka a rappelé que la rareté de l’eau constitue une menace directe pour la sécurité hydrique et alimentaire du Royaume. « Nous faisons face à une situation critique où le changement climatique perturbe nos ressources hydriques. Il est impératif d’adopter une gestion intégrée pour assurer le développement durable », a-t-il déclaré. Selon le responsable gouvernemental, cette approche exige une coordination étroite entre les différents secteurs économiques et une mobilisation des ressources financières et technologiques.
Le ministre a présenté les axes de la stratégie nationale pour surmonter la crise. Cette feuille de route s’appuie sur les orientations royales et vise un accès universel à l’eau potable d’ici 2030, tout en répondant à 80 % des besoins en irrigation. Elle s’articule autour de quatre piliers principaux.
Le premier axe concerne le développement des ressources hydriques traditionnelles, avec une attention particulière accordée à l'accélération de la construction de barrages et à l’interconnexion des bassins hydrauliques pour une meilleure gestion des flux d’eau. Des efforts sont également déployés pour optimiser la collecte des eaux pluviales et préserver les nappes phréatiques à travers une gestion durable. Le deuxième pilier repose sur la promotion des ressources non conventionnelles, notamment avec des projets ambitieux de dessalement d’eau de mer visant une production annuelle de 1,7 milliard de m³ d’ici 2030, ainsi que le développement de stations de traitement des eaux usées dédiées à l’irrigation et à la recharge artificielle des nappes. En parallèle, la gestion de la demande en eau constitue le troisième pilier, mettant l’accent sur l’efficacité des infrastructures hydrauliques, l’optimisation des réseaux d’eau potable et d’irrigation, et la mise en place de contrats spécifiques pour la préservation des nappes. Enfin, le quatrième axe concerne la sensibilisation et l’implication des citoyens, à travers des campagnes incitant à une utilisation rationnelle de l’eau et des initiatives numériques interactives comme la plateforme « Maadialna », qui promeut une gestion partagée et responsable de cette ressource vitale.
Le forum a mis en lumière des solutions pratiques et des innovations technologiques à travers des tables rondes et des sessions thématiques. Parmi les sujets abordés figuraient le dessalement comme réponse au stress hydrique, la gouvernance des ressources face aux crises climatiques, et le financement des infrastructures.
Dans son discours d’ouverture, Nizar Baraka a rappelé que la rareté de l’eau constitue une menace directe pour la sécurité hydrique et alimentaire du Royaume. « Nous faisons face à une situation critique où le changement climatique perturbe nos ressources hydriques. Il est impératif d’adopter une gestion intégrée pour assurer le développement durable », a-t-il déclaré. Selon le responsable gouvernemental, cette approche exige une coordination étroite entre les différents secteurs économiques et une mobilisation des ressources financières et technologiques.
Le ministre a présenté les axes de la stratégie nationale pour surmonter la crise. Cette feuille de route s’appuie sur les orientations royales et vise un accès universel à l’eau potable d’ici 2030, tout en répondant à 80 % des besoins en irrigation. Elle s’articule autour de quatre piliers principaux.
Le premier axe concerne le développement des ressources hydriques traditionnelles, avec une attention particulière accordée à l'accélération de la construction de barrages et à l’interconnexion des bassins hydrauliques pour une meilleure gestion des flux d’eau. Des efforts sont également déployés pour optimiser la collecte des eaux pluviales et préserver les nappes phréatiques à travers une gestion durable. Le deuxième pilier repose sur la promotion des ressources non conventionnelles, notamment avec des projets ambitieux de dessalement d’eau de mer visant une production annuelle de 1,7 milliard de m³ d’ici 2030, ainsi que le développement de stations de traitement des eaux usées dédiées à l’irrigation et à la recharge artificielle des nappes. En parallèle, la gestion de la demande en eau constitue le troisième pilier, mettant l’accent sur l’efficacité des infrastructures hydrauliques, l’optimisation des réseaux d’eau potable et d’irrigation, et la mise en place de contrats spécifiques pour la préservation des nappes. Enfin, le quatrième axe concerne la sensibilisation et l’implication des citoyens, à travers des campagnes incitant à une utilisation rationnelle de l’eau et des initiatives numériques interactives comme la plateforme « Maadialna », qui promeut une gestion partagée et responsable de cette ressource vitale.
Le forum a mis en lumière des solutions pratiques et des innovations technologiques à travers des tables rondes et des sessions thématiques. Parmi les sujets abordés figuraient le dessalement comme réponse au stress hydrique, la gouvernance des ressources face aux crises climatiques, et le financement des infrastructures.