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Suicide: John McAfee, créateur du célèbre antivirus, retrouvé mort en prison


Rédigé par Chaimae BARKI le Jeudi 24 Juin 2021

Le créateur de l’antivirus informatique éponyme, John McAfee, a été retrouvé pendu dans sa cellule de prison en Espagne. Son arrestation à l’aéroport d’El Prat pour évasion fiscale remonte à octobre 2020. À l’instar d’une vie particulièrement rocambolesque, sa mort l’a été aussi.



Suicide: John McAfee, créateur du célèbre antivirus, retrouvé mort en prison
Le pionnier de la technologie antivirus John McAfee était emprisonné depuis le 4 octobre 2020 à Barcelone, alors qu’il fuyait la justice américaine, qui l’accusait de « ne pas avoir déclaré ses revenus pendant quatre ans, malgré des gains s’élevant à plusieurs millions de dollars entre 2014 et 2018 », explique le média américain CNN. Ces revenus provenaient de ses activités de « promotion des cryptomonnaies, de sa participation à des conférences et de la vente des droits sur sa vie pour le tournage d’un film documentaire ».

Une fin semblable à celle de son ami

L’une des facettes les plus polémiques dans son histoire restera « son amitié avec le magnat Jeffrey Epstein », qui était poursuivi pour abus sexuel sur des dizaines de mineures, et lui aussi décédé par suicide en prison. Un suicide qui était mis en doute par McAfee, quelques jours après son arrestation à Barcelone. Ce dernier avait écrit derrière les barreaux sur son compte Twitter : « Je suis bien ici. J’ai des amis. La nourriture est bonne. Tout est bien. Sachez que si je me pends, façon Epstein, ce ne sera pas de ma faute ».

Selon les autorités pénitentiaires qui ont fait savoir que l’homme de 75 ans s’est «apparemment suicidé». Une hypothèse confirmée par ses avocats, précise un quotidien catalan.

« Q » Comme complot ?

Ce « grand amateur de théories du complot » a souvent « suscité davantage d’intérêt que ses réussites professionnelles », note The Guardian. Et ce, même après sa mort !

Quelques minutes après la découverte de son corps pendu, une mystérieuse photo d’un « Q » a été publiée sur son compte officiel d’Instagram, qui est désormais indisponible, selon le magazine français Paris Match. Un «Q» qui pourrait « faire référence à l’énigmatique et anonyme leader de « Qanon », dont les théories du complot sont reprises dans le monde entier. Ces théories ont émergé durant la présidence de Donald Trump, qui était alors vu comme un sauveur qui menait une guerre secrète contre une cabale mondiale de pédophiles démocrates cannibales et adorateurs de Satan », affirme le magazine français. Aujourd’hui, les conspirationnistes qui suivent « Qanon » se demandent si «Q» n’aurait pas pu être John McAfee. Ce dernier avait déjà affiché sur ses réseaux sociaux une certaine appétence pour les théories du complot, poursuit le magazine.

Drogue, assassinat et détention d’armes...

McAfee avait tenu les médias en haleine pendant toute sa vie, toujours derrière des histoires polémiques. Soupçonné de frayer avec des criminels locaux et de fabriquer de la méthamphétamine (drogue), l’ancien géant de l’informatique a subi une visite de la police locale chez lui. Cette dernière a trouvé plusieurs armes dont sept fusils à pompe, 270 cartouches de munitions et une cinquantaine de chargeurs. Cerise sur le gâteau, lors de la descente de police, l’Américain se trouvait avec une jeune fille de 17 ans.

Dans le même sillage, en 2012, ce génie informatique avait déjà été accusé du meurtre de son voisin Gregory Faull, avec qui il aurait des conflits et qui a été tué chez lui, d’une balle dans le corps, au Belize, en Amérique centrale. Un crime non résolu à ce jour. L’homme d’affaires avait ensuite tenté de fuir au Guatemala, où il a été arrêté à la frontière puis expulsé vers les Etats-Unis. Il n’a pas été jugé au pénal, mais a été condamné au civil à une amende de 25 millions de dollars pour l’assassinat de son voisin.

Et ce n’est pas fini, l’ancien milliardaire a aussi été accusé de deux « pump and dump » liés à des scams cryptos, qui ont fait perdre 13 millions de dollars à des investisseurs.



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