Andrea Pirlo, quatre mois seulement après ses débuts comme entraîneur, peut déjà lever un premier trophée: la Supercoupe d’Italie 2020, remportée contre le Napoli de son ami Gennaro Gattuso (2-0) grâce à Cristiano Ronaldo et Alvaro Morata.
«C’est une grande joie, c’est encore plus beau qu’en tant que joueur», a savouré le «Maestro», montrant que sa Juve encore en construction, transparente contre l’Inter Milan (0-2) dimanche, a déjà hérité de sa culture de la gagne.
Son porte-bonheur Ronaldo, qui a débloqué le match en seconde période, est convaincu que ce titre en annonce un autre en fin de saison en championnat: «ce trophée est très important, parce qu’il peut donner confiance pour la suite».
Même si cette victoire en Supercoupe doit aussi beaucoup au penalty manqué par le capitaine napolitain Lorenzo Insigne en fin de match et deux arrêts réflexes de grande classe de son gardien Wojciech Szczesny.
La Juventus remporte sa neuvième Supercoupe d’Italie (en 33 éditions), pour cette édition qui marquait le retour de cette compétition en Italie (à Reggio Emilia) après deux éditions en Arabie saoudite, en cette période de coronavirus. Après le rendez-vous manqué entre les deux équipes en début de saison pour cause de coronavirus, match de championnat qui sera finalement reprogrammé, les retrouvailles ont cette fois bien eu lieu entre Pirlo et Gattuso, leur premier face à face comme entraîneurs après avoir été ensemble champions du monde avec l’Italie en 2006 et remporté deux Scudetti et deux Ligues des champions avec l’AC Milan. Pirlo et Gattuso apparus sur le bord de la pelouse comme ils étaient sur le terrain: en retenue mais précis dans ses consignes pour le «Maestro», éruptif pour le Napolitain, plusieurs fois rappelé à l’ordre pour être sorti de la zone réservée aux techniciens.
La patte de Ronaldo
Mais l’entraîneur turinois n’avait aucunement l’intention de se laisser déconcentrer par son ex-compère: Pirlo avait exigé une réaction après le non-match contre l’Inter Milan (0-2) dimanche et il l’a eue. Même s’il a fallu attendre pour cela 45 minutes, la première période n’ayant été qu’un long round d’observation, sur une pelouse très moyenne.
Les Turinois ont d’abord plutôt tenu la balle mais sans se montrer vraiment dangereux. Les Napolitains, eux, étaient plus directs. Et s’ils auraient pu mieux négocier un ou deux contres, les Azzurri ont eu la plus belle occasion de la première période. Szczesny a dû sortir le grand jeu sur une tête à bout portant de Hirving Lozano (28e).
Pirlo avait beau avoir changé les hommes par rapport à la défaite à Milan, son équipe peinait encore au milieu, seul le revenant Juan Cuadrado, tout juste sorti de quarantaine, trouvant des failles à droite. Dès la reprise, l’entraîneur turinois a donc changé les choses en lançant Federico Bernardeschi à la place de Chiesa, transparent. Choix gagnant car la Juve a trouvé davantage de variété et percussion dans son jeu, contraignant Naples à reculer.
Et Cristiano Ronaldo, comme souvent, a débloqué le match: sur corner, Tiémoué Bakayoko détournait malencontreusement le ballon vers Ronaldo, totalement seul, et CR7 signait en force son 20e but de la saison (64e).
Naples aura eu les occasions pour revenir mais c’était la soirée de Sczesny, tout heureux de voir Insigne envoyer son penalty à côté (80e) puis de nouveau décisif dans le temps additionnel, avant que Morata ne scelle le match sur un ultime contre (90+5e).
«C’est une grande joie, c’est encore plus beau qu’en tant que joueur», a savouré le «Maestro», montrant que sa Juve encore en construction, transparente contre l’Inter Milan (0-2) dimanche, a déjà hérité de sa culture de la gagne.
Son porte-bonheur Ronaldo, qui a débloqué le match en seconde période, est convaincu que ce titre en annonce un autre en fin de saison en championnat: «ce trophée est très important, parce qu’il peut donner confiance pour la suite».
Même si cette victoire en Supercoupe doit aussi beaucoup au penalty manqué par le capitaine napolitain Lorenzo Insigne en fin de match et deux arrêts réflexes de grande classe de son gardien Wojciech Szczesny.
La Juventus remporte sa neuvième Supercoupe d’Italie (en 33 éditions), pour cette édition qui marquait le retour de cette compétition en Italie (à Reggio Emilia) après deux éditions en Arabie saoudite, en cette période de coronavirus. Après le rendez-vous manqué entre les deux équipes en début de saison pour cause de coronavirus, match de championnat qui sera finalement reprogrammé, les retrouvailles ont cette fois bien eu lieu entre Pirlo et Gattuso, leur premier face à face comme entraîneurs après avoir été ensemble champions du monde avec l’Italie en 2006 et remporté deux Scudetti et deux Ligues des champions avec l’AC Milan. Pirlo et Gattuso apparus sur le bord de la pelouse comme ils étaient sur le terrain: en retenue mais précis dans ses consignes pour le «Maestro», éruptif pour le Napolitain, plusieurs fois rappelé à l’ordre pour être sorti de la zone réservée aux techniciens.
La patte de Ronaldo
Mais l’entraîneur turinois n’avait aucunement l’intention de se laisser déconcentrer par son ex-compère: Pirlo avait exigé une réaction après le non-match contre l’Inter Milan (0-2) dimanche et il l’a eue. Même s’il a fallu attendre pour cela 45 minutes, la première période n’ayant été qu’un long round d’observation, sur une pelouse très moyenne.
Les Turinois ont d’abord plutôt tenu la balle mais sans se montrer vraiment dangereux. Les Napolitains, eux, étaient plus directs. Et s’ils auraient pu mieux négocier un ou deux contres, les Azzurri ont eu la plus belle occasion de la première période. Szczesny a dû sortir le grand jeu sur une tête à bout portant de Hirving Lozano (28e).
Pirlo avait beau avoir changé les hommes par rapport à la défaite à Milan, son équipe peinait encore au milieu, seul le revenant Juan Cuadrado, tout juste sorti de quarantaine, trouvant des failles à droite. Dès la reprise, l’entraîneur turinois a donc changé les choses en lançant Federico Bernardeschi à la place de Chiesa, transparent. Choix gagnant car la Juve a trouvé davantage de variété et percussion dans son jeu, contraignant Naples à reculer.
Et Cristiano Ronaldo, comme souvent, a débloqué le match: sur corner, Tiémoué Bakayoko détournait malencontreusement le ballon vers Ronaldo, totalement seul, et CR7 signait en force son 20e but de la saison (64e).
Naples aura eu les occasions pour revenir mais c’était la soirée de Sczesny, tout heureux de voir Insigne envoyer son penalty à côté (80e) puis de nouveau décisif dans le temps additionnel, avant que Morata ne scelle le match sur un ultime contre (90+5e).