Trois chasseurs-bombardiers russes ont tiré plusieurs missiles contre des camps d’entraînement de Hayat Tahrir al-Cham, l’ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme affirme que ces positions avaient été désertées avant les raids.
Le 1er août, l’aviation russe avait bombardé des régions tenus par les jihadistes, et le 22 juillet sept civils, dont des enfants, avaient été tués dans des raids russes non loin de la frontière avec la Turquie.
Malgré son engagement massif en Ukraine, l’armée russe maintient un niveau d’action élevé sur le terrain syrien. La base aérienne de Hmeimim, à Lattaquié, n’a pas été dégarnie et les appareils russes mènent des frappes régulières pour soutenir les opérations au sol de l’armée syrienne contre le groupe État islamique dans le désert central.
Les troupes russes ont renforcé leur présence ces derniers temps dans le Nord et le Nord-est, sur les lignes de front où se font face l’armée syrienne et les milices kurdes d’un côté, l’armée turque et ses supplétifs syriens de l’autre. Le déploiement militaire russe en Syrie n’a pas été allégé comme le suggérerait l’effort de guerre en Ukraine. Mais le ravitaillement des troupes est devenu plus long et plus coûteux en raison de la fermeture du détroit du Bosphore aux bâtiments de guerre.
21 civils tués dans des bombardements
Vendredi, au moins 21 civils ont été tués dans la ville d’al-Bab, au Nord-est d’Alep dans une frappe attribuée à l’armée syrienne par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Trente-cinq autres personnes ont été blessées. Quatre enfants avaient trouvé la mort jeudi soir dans un bombardement turc contre une région tenue par les milices kurdes dans la province de Hassaké.
Des images tournées à al-Bab montrent des corps ensanglantés au milieu d'étals de fruits et de légumes et des secouristes évacuant des blessés. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme rapporte que l’artillerie de l’armée gouvernementale a pilonné des zones résidentielles et un marché, en représailles à la mort de 17 soldats dans une attaque aérienne turque, le 16 août, à l’ouest de la ville kurde de Kobane.
Un porte-parole des Forces démocratiques syriennes, les FDS, dominées par les milices kurdes, a nié toute implication de cette coalition soutenue par les Américains dans ce carnage. Quelques heures plus tôt, les FDS ont annoncé la mort de quatre enfants dans un bombardement turc près de la ville de Hassaké, à l’extrême Nord-est de la Syrie.
Le 1er août, l’aviation russe avait bombardé des régions tenus par les jihadistes, et le 22 juillet sept civils, dont des enfants, avaient été tués dans des raids russes non loin de la frontière avec la Turquie.
Malgré son engagement massif en Ukraine, l’armée russe maintient un niveau d’action élevé sur le terrain syrien. La base aérienne de Hmeimim, à Lattaquié, n’a pas été dégarnie et les appareils russes mènent des frappes régulières pour soutenir les opérations au sol de l’armée syrienne contre le groupe État islamique dans le désert central.
Les troupes russes ont renforcé leur présence ces derniers temps dans le Nord et le Nord-est, sur les lignes de front où se font face l’armée syrienne et les milices kurdes d’un côté, l’armée turque et ses supplétifs syriens de l’autre. Le déploiement militaire russe en Syrie n’a pas été allégé comme le suggérerait l’effort de guerre en Ukraine. Mais le ravitaillement des troupes est devenu plus long et plus coûteux en raison de la fermeture du détroit du Bosphore aux bâtiments de guerre.
21 civils tués dans des bombardements
Vendredi, au moins 21 civils ont été tués dans la ville d’al-Bab, au Nord-est d’Alep dans une frappe attribuée à l’armée syrienne par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Trente-cinq autres personnes ont été blessées. Quatre enfants avaient trouvé la mort jeudi soir dans un bombardement turc contre une région tenue par les milices kurdes dans la province de Hassaké.
Des images tournées à al-Bab montrent des corps ensanglantés au milieu d'étals de fruits et de légumes et des secouristes évacuant des blessés. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme rapporte que l’artillerie de l’armée gouvernementale a pilonné des zones résidentielles et un marché, en représailles à la mort de 17 soldats dans une attaque aérienne turque, le 16 août, à l’ouest de la ville kurde de Kobane.
Un porte-parole des Forces démocratiques syriennes, les FDS, dominées par les milices kurdes, a nié toute implication de cette coalition soutenue par les Américains dans ce carnage. Quelques heures plus tôt, les FDS ont annoncé la mort de quatre enfants dans un bombardement turc près de la ville de Hassaké, à l’extrême Nord-est de la Syrie.