Le CRRA, relevant de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), est en charge de l’axe relatif à l’innovation dans le cadre de la stratégie de développement du secteur agricole «Génération Green 2020-2030», lancée par SM le Roi Mohammed VI en février 2020, a indiqué M. Chentouf, notant que le Centre a mis en place un programme de recherche ambitieux qui touche plusieurs filières et domaines transverses, en vue de répondre aux différentes problématiques régionales.
L’un des principaux objectifs de ce programme de recherche est de créer de nouvelles variétés marocaines de fraisier, à l’instar de la filière céréalière et autres, a relevé le responsable, notant qu’à cela s’ajoute un autre programme de recherche important et multidisciplinaire portant sur les viandes rouges. «Nous nous intéressons particulièrement à une filière spécifique dans la région du Nord, qui est celle de l’élevage caprin, au vu des caractéristiques montagneuses de la région», a-t-il fait observer, relevant que le programme de recherche relatif à cette filière concerne les aspects de nutrition, de production, de génétique et de valorisation de la production.
«Nous menons également un autre programme de recherche portant sur l’arboriculture fruitière, en se focalisant sur les aspects liés à la création variétale dans le figuier, l’amandier et la viticulture, en plus d’un programme lié aux produits de terroir, notamment les plantes aromatiques et médicinales», a-t-il poursuivi.
Évoquant les actions menées par le CRRA pour promouvoir le développement de la filière de cannabis licite, le responsable a noté que l’adoption de la loi 13.21 permet désormais le développent de filières légales tournées vers l’agroalimentaire, le cosmétique ou le médical. Concernant les pistes d’action envisagées pour renforcer l’adaptation de l’agriculture au changement climatique, le responsable a rappelé que le changement climatique constitue de nos jours un défi majeur auquel est confrontée l’humanité, et dont les conséquences sont multiples, irréversibles et dépassent la capacité de réponse des écosystèmes et des humains, notant que cette situation de pression intense et d’événements extrêmes fréquents (les canicules, les incendies de forêt, les inondations et pluies torrentielles...) doit être gérée en adoptant des approches novatrices.
En matière d’innovation agricole, l’INRA a développé la technique du semis direct, une technique révolutionnaire qui permet d’augmenter les rendements, tout en protégeant les terres de l’érosion et en conservant l’eau, précisant que cette technique consiste à utiliser des semoirs adaptés avec zéro labour, préservant ainsi les sols, les stocks d’eau et contribuant au développement de la vie microbienne des sols. «Nous pouvons assurer qu’il s’agit d’une technologie très efficace pour renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux changements climatiques et d’atténuer les effets négatifs de ce phénomène», a-t-il insisté, relevant que l’objectif est d’atteindre un million d’hectares en semis-direct d’ici 2030.
Au niveau de la région du Nord, l’objectif est d’atteindre 130.000 hectares en semis-direct, soit 35% des surfaces réservées aux céréales et légumineuses, a fait savoir M. Chentouf, ajoutant: «cette année on vise 3.500 ha, un objectif qui s’avère parfaitement réalisable».
L’un des principaux objectifs de ce programme de recherche est de créer de nouvelles variétés marocaines de fraisier, à l’instar de la filière céréalière et autres, a relevé le responsable, notant qu’à cela s’ajoute un autre programme de recherche important et multidisciplinaire portant sur les viandes rouges. «Nous nous intéressons particulièrement à une filière spécifique dans la région du Nord, qui est celle de l’élevage caprin, au vu des caractéristiques montagneuses de la région», a-t-il fait observer, relevant que le programme de recherche relatif à cette filière concerne les aspects de nutrition, de production, de génétique et de valorisation de la production.
«Nous menons également un autre programme de recherche portant sur l’arboriculture fruitière, en se focalisant sur les aspects liés à la création variétale dans le figuier, l’amandier et la viticulture, en plus d’un programme lié aux produits de terroir, notamment les plantes aromatiques et médicinales», a-t-il poursuivi.
Évoquant les actions menées par le CRRA pour promouvoir le développement de la filière de cannabis licite, le responsable a noté que l’adoption de la loi 13.21 permet désormais le développent de filières légales tournées vers l’agroalimentaire, le cosmétique ou le médical. Concernant les pistes d’action envisagées pour renforcer l’adaptation de l’agriculture au changement climatique, le responsable a rappelé que le changement climatique constitue de nos jours un défi majeur auquel est confrontée l’humanité, et dont les conséquences sont multiples, irréversibles et dépassent la capacité de réponse des écosystèmes et des humains, notant que cette situation de pression intense et d’événements extrêmes fréquents (les canicules, les incendies de forêt, les inondations et pluies torrentielles...) doit être gérée en adoptant des approches novatrices.
En matière d’innovation agricole, l’INRA a développé la technique du semis direct, une technique révolutionnaire qui permet d’augmenter les rendements, tout en protégeant les terres de l’érosion et en conservant l’eau, précisant que cette technique consiste à utiliser des semoirs adaptés avec zéro labour, préservant ainsi les sols, les stocks d’eau et contribuant au développement de la vie microbienne des sols. «Nous pouvons assurer qu’il s’agit d’une technologie très efficace pour renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux changements climatiques et d’atténuer les effets négatifs de ce phénomène», a-t-il insisté, relevant que l’objectif est d’atteindre un million d’hectares en semis-direct d’ici 2030.
Au niveau de la région du Nord, l’objectif est d’atteindre 130.000 hectares en semis-direct, soit 35% des surfaces réservées aux céréales et légumineuses, a fait savoir M. Chentouf, ajoutant: «cette année on vise 3.500 ha, un objectif qui s’avère parfaitement réalisable».