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Sport

Tanger: Le grand journaliste sportif Abdelmjid Ben Saïd n’est plus


Rédigé par RACHID MADANI le Lundi 21 Décembre 2020



« Le Matin » et « la Chronique de Tanger », ainsi que leurs fidèles lecteurs sportifs sont endeuillés.

Une triste nouvelle pour la presse nationale, une triste nouvelle pour la presse régionale, une triste nouvelle pour le corps enseignant : le journaliste sportif Abdelmjid Ben Saïd n’est plus. Il vient de succomber à une mort naturelle en pleine pandémie. Il n’avait pas peur du Covid-19 et continuait sa vie normalement bien sûr  avec le masque et avec le distanciel. Loin de tout virus, loin de toute maladie, son cœur a cessé de battre sans aucune raison. C’est le destin et rien que le destin. Il aimait le sport et était passionné pour le football. Il me téléphonait souvent pour me dire que l’IRT était mal géré. Il me disait toujours qu’il allait voir le président du club tangérois pour lui expliquer ce qui devait être fait pour éloigner l’équipe de la crise.                         

         La saison écoulée, il était heureux de voir la ville du détroit conserver un représentant au football de l’élite : « L’IRT est une grande formation. Elle ne doit jamais jouer en deuxième division. Je pense qu’elle a le devoir de lutter pour le titre ou pour la coupe. Il y a tout ce qu’il faut, un complexe aux dimensions internationales, des terrains pour les entrainements, des parrains et des sponsors, un public merveilleux », disait-il. Il était toujours souriant et avait beaucoup d’amis. Sans épouse, sans enfant, il vivait sa vie bien tranquillement et avec modestie. Ses proches lui conseillaient toujours le mariage mais il préférait le célibat et la solitude.

Quarante ans de journalisme à la « Dépêche », au « Journal de Tanger », à la « Chronique » et au quotidien « Le Matin » ont fait de lui un homme célèbre et estimé. Il se promenait régulièrement avec les différents journaux sous le bras. Il était longtemps la référence journalistique de tous les confrères de presse. Le journaliste qui cherchait un article publié  dans n’importe quelle date, contactait le défunt pour l’avoir. C’était l’homme de la riche documentation. Adieu l’ami, adieu le confrère. « Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons ».







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