"Il ne faut jamais agir dans la précipitation, sous peine de devoir rectifier brusquement le cap par la suite", a mis en garde M. Jouahri lors d’un point de presse tenu à l'issue de la troisième réunion trimestrielle du Conseil de BAM pour l’année 2024.
"Une banque centrale responsable fait preuve de prudence", a-t-il dit, notant que la politique monétaire s’intéresse aux équilibres macroéconomiques, impactant directement l'inflation, qui elle-même influe sur la valeur du dirham et, par conséquent, sur le pouvoir d’achat.
Ainsi, Le Conseil a jugé appropriée la poursuite de l’orientation actuelle de la politique monétaire, en maintenant le taux directeur inchangé à 2,75 %, tout en continuant de suivre de près l’évolution de la conjoncture économique et sociale.
Et d'assurer que les demandes de liquidité des banques seront totalement satisfaites, bien que le taux directeur ait été maintenu inchangé.
"Si les banques expriment des besoins pour financer des investissements ou pour répondre aux demandes du secteur privé, la Banque centrale leur accorde les montants nécessaires", a affirmé M.Jouahri.
"Actuellement, nous accordons 151 milliards de dirhams (MMDH), et les montants que les banques peuvent obtenir de la Banque centrale, en fonction des garanties qu'elles offrent sous forme de portefeuille, peuvent aller jusqu’à 400 MMDH", a-t-il précisé.
