La nouvelle rubrique, que «L’Opinion-Sports» dédie aux jeunes du tennis national appelés à prendre la relève de nos ex Mousquetaires : Younes El Aynaoui, Hicham Arazi et Karim El Alami, poursuit sa détection au sein de notre pépinière. Alors après le Stadiste Samy Iraqui, voir notre édition du lundi 23 novembre, c’est au tour, aujourd’hui, du jeune Ali Missoum, du club de l’U.S.Cheminots, de monter à la volée pour démontrer de quoi il en est capable. Ce champion en herbe qui a vu le jour le 29 août 2008 et qui poursuit sa scolarité en 5ème au Lycée Descartes de Rabat. Pour ses premiers amours avec la petite balle jaune, c’est au club du Wifaq qu’il a fait ses premiers pas, à l’âge de quatre ans, sur recommandation de son papa. Pourquoi le tennis et non pas un autre sport, notre «invité» d’aujourd’hui a jeté la responsabilité sur son papa qui était derrière son choix : «C’est une décision de mon père qui fréquentait, à l’époque, le Wifaq. Un choix que je ne regrette pas aujourd’hui. La preuve je m’épanouis à merveille. Et là, je remercie mes premiers entraîneurs, Hakim Khoumri et Mehdi Ziadi, qui ont déployé tous leurs efforts pour m’inculquer l’amour de la raquette».
Les études d’abord !
De son côté le papa Karim devait reconnaître : «Effectivement, j’étais derrière l’intégration d’Ali au sein de la famille tennistique. Comme mon fils, je ne regrette pas ce bon chemin qui s’avère sur mesure avec ses capacités sportives. Il a goûté et il a aimé. Maintenant, c’est lui qui gère son emploi du temps et le choix de ses tournois. Pour le moment, on ne peut qu’être satisfaits, hamdoulilah, de notre choix pour le tennis». Comment allier les études et le tennis, une question à laquelle Ali a répliqué par un passingshot : «Chaque chose a son temps. Les études d’abord et le tennis pour boucler la boucle de la journée. Je m’organise en conséquence. Il n’y a pas de soucis dans ce sens». Et de poursuivre sur son palmarès qui compte, déjà, 10 titres et 18 finales dont le titre de champion du Maroc des 11 ans en 2019. Excusez du peu, en ce début de carrière où, tout récemment, il vient de garnir son palmarès en gagnant le tableau des 14 ans et celui du double-mixte au tournoi du Riad-club.
Aller de l’avant
La preuve que notre «pépite» d’aujourd’hui carbure à fond. Ce n’est pas un pur hasard, mais c’est, plutôt, tout un travail qui est derrière cette progression, comme nous le confirme Ali : «Certes que je ne ménage aucun effort pour essayer d’aller de l’avant, mais le mérite revient à mes actuels entraîneurs, les frères Id M’barak, Yassine et Youssef, qui ne cessent de me promulguer leurs conseils et leur savoir-faire pour aller de l’avant». La suite, voir «Repères».
Repères
Federer et Younes
Les études d’abord !
De son côté le papa Karim devait reconnaître : «Effectivement, j’étais derrière l’intégration d’Ali au sein de la famille tennistique. Comme mon fils, je ne regrette pas ce bon chemin qui s’avère sur mesure avec ses capacités sportives. Il a goûté et il a aimé. Maintenant, c’est lui qui gère son emploi du temps et le choix de ses tournois. Pour le moment, on ne peut qu’être satisfaits, hamdoulilah, de notre choix pour le tennis». Comment allier les études et le tennis, une question à laquelle Ali a répliqué par un passingshot : «Chaque chose a son temps. Les études d’abord et le tennis pour boucler la boucle de la journée. Je m’organise en conséquence. Il n’y a pas de soucis dans ce sens». Et de poursuivre sur son palmarès qui compte, déjà, 10 titres et 18 finales dont le titre de champion du Maroc des 11 ans en 2019. Excusez du peu, en ce début de carrière où, tout récemment, il vient de garnir son palmarès en gagnant le tableau des 14 ans et celui du double-mixte au tournoi du Riad-club.
Aller de l’avant
La preuve que notre «pépite» d’aujourd’hui carbure à fond. Ce n’est pas un pur hasard, mais c’est, plutôt, tout un travail qui est derrière cette progression, comme nous le confirme Ali : «Certes que je ne ménage aucun effort pour essayer d’aller de l’avant, mais le mérite revient à mes actuels entraîneurs, les frères Id M’barak, Yassine et Youssef, qui ne cessent de me promulguer leurs conseils et leur savoir-faire pour aller de l’avant». La suite, voir «Repères».
Repères
Federer et Younes
Ali Missoum ne cache pas ses préférences et ne jure que de ses idoles d’hier et d’aujourd’hui. En local, c’est l’ex Mousquetaire, Younes El Aynaoui, qui reste son préféré qu’il essaye, toujours, d’imiter, surtout en hargne, en détermination et en volonté de jouer, toujours, au plus haut. «C’est l’exemple que j’essaye, toujours, de suivre. Younes reste notre vraie locomotive dans ce sens», devait reconnaître notre graine de champion. Mais sa vraie idole, de tous les temps, reste le Suisse Roger Federer qu’il apprécie pour son jeu, son fair-play et sa longévité.
L’œil de l’expert
«Ali Missoum est un joueur talentueux, travailleur et très discipliné. Au-delà de ses qualités intrinsèques exceptionnelles, c’est un garçon adorable, bien éduqué, à l’écoute de ses encadrants et qui a la tête sur les épaules. De plus, il est considéré comme l’un des grands espoirs du tennis marocain, même si nous savons, tous, à quel point un parcours vers le haut niveau peut être compliqué, et à quel point un jeune en formation doit être protégé, notamment des grandes perspectives que tout le monde entrevoit trop vite. Pour cela, Ali peut compter sur la présence et l’accompagnement de ses parents, le soutien et l’encadrement de ses entraîneurs et de son club». C’est le témoignage d’un expert en la matière de la trempe d’un cadre de la D.T.N, en la personne de Mehdi Ait Barhouch.