Le Secrétaire américain aux Affaires Étrangères, laisse vraiment beaucoup de nos concitoyens sur leur faim par ses déclarations sur le dossier du Sahara marocain.
On les trouve ici, mitigées et en tout cas, très peu expressives d'une reconnaissance sans équivoque de l'intégrité territoriale de notre pays.
Au risque d'étonner, je ne suis pas du tout de cet avis. En voici mes arguments :
1- Si SM le Roi a dit Lui-même, de la façon la plus directe, officielle et solennelle, et pour la 1ère fois, dans Son tout dernier Discours, que les États-Unis reconnaissent l'intégrité territoriale de notre pays, c'est que la position officielle américaine est bien celle-là.
2- Les États-Unis sont très pragmatiques et ne sont nullement dans l'émotionnel : ils veulent faire valider la solution marocaine dans le cadre de l'ONU, par toutes les parties et sur le terrain.
C'est pour la 1ère puisssance du monde, le moyen idoine d'aboutir à une solution durable à ce conflit inventé de toute pièce par les dirigeants de notre cher voisin et néanmoins frère africano-arabo-musulman, qui hypothèque le présent et l'avenir commun de cette Région hautement stratégique.
Pour ce faire, ils tiennent un langage finement diplomatique et soigneusement fédérateur, au lieu de toute maladresse émotive et donc conflictuelle qui, pour nous faire plaisir, risquerait de faire avorter tous les efforts déployés dans ce sens.
3- Les États-Unis, tout en renforçant la position militaire du Maroc, ne veulent pas du tout, tout comme nous, de guerre dans cette Région. Bien plus, ils sont tout aussi impatients que nous, pour une solution de paix, car ils sont parfaitement et plus que jamais convaincus, que le Maroc politique, économique, géographique et territoriale, est leur meilleure porte et HUB d'entrée en Afrique.
4- Aucune puissance du monde ne peut régner en tant que telle, et renforcer sa puissance, si elle n'est pas fortement en affaires avec l'Afrique. Outre toutes ses richesses souterraines, toute sa faune et sa flore, (dont 450 millions d'hectares et 98% de ressources hydriques non exploités), l'Afrique compte aujourd'hui 1,2 milliards de consommateurs, 2,5 milliards en 2050 (demain donc) et 5 milliards en 2100 (quelques jours plus tard😃).
Si la ZLECA en fait déjà aujourd'hui la 1ère ZLE à l'échelle planétaire, sa position démographique à la fin de ce siècle, en fera le plus grand marché planétaire.
Les enjeux sont donc considérables, hautement stratégiques, immensément sensibles. Les pas sont par conséquent, comptés, les mots aussi.
Les deux armes redoutablement invincibles des visionnaires, sont incontestablement, la patience et le temps. Armons-nous en.
Le plus dur est déjà bien derrière nous. Mieux vaut un allié fin diplomate, crédible, pragmatique et capable de forcer notre juste solution de paix, qu'un ami prolixe qui fasse plaisir à toutes les parties au dépend de toutes les parties.
On les trouve ici, mitigées et en tout cas, très peu expressives d'une reconnaissance sans équivoque de l'intégrité territoriale de notre pays.
Au risque d'étonner, je ne suis pas du tout de cet avis. En voici mes arguments :
1- Si SM le Roi a dit Lui-même, de la façon la plus directe, officielle et solennelle, et pour la 1ère fois, dans Son tout dernier Discours, que les États-Unis reconnaissent l'intégrité territoriale de notre pays, c'est que la position officielle américaine est bien celle-là.
2- Les États-Unis sont très pragmatiques et ne sont nullement dans l'émotionnel : ils veulent faire valider la solution marocaine dans le cadre de l'ONU, par toutes les parties et sur le terrain.
C'est pour la 1ère puisssance du monde, le moyen idoine d'aboutir à une solution durable à ce conflit inventé de toute pièce par les dirigeants de notre cher voisin et néanmoins frère africano-arabo-musulman, qui hypothèque le présent et l'avenir commun de cette Région hautement stratégique.
Pour ce faire, ils tiennent un langage finement diplomatique et soigneusement fédérateur, au lieu de toute maladresse émotive et donc conflictuelle qui, pour nous faire plaisir, risquerait de faire avorter tous les efforts déployés dans ce sens.
3- Les États-Unis, tout en renforçant la position militaire du Maroc, ne veulent pas du tout, tout comme nous, de guerre dans cette Région. Bien plus, ils sont tout aussi impatients que nous, pour une solution de paix, car ils sont parfaitement et plus que jamais convaincus, que le Maroc politique, économique, géographique et territoriale, est leur meilleure porte et HUB d'entrée en Afrique.
4- Aucune puissance du monde ne peut régner en tant que telle, et renforcer sa puissance, si elle n'est pas fortement en affaires avec l'Afrique. Outre toutes ses richesses souterraines, toute sa faune et sa flore, (dont 450 millions d'hectares et 98% de ressources hydriques non exploités), l'Afrique compte aujourd'hui 1,2 milliards de consommateurs, 2,5 milliards en 2050 (demain donc) et 5 milliards en 2100 (quelques jours plus tard😃).
Si la ZLECA en fait déjà aujourd'hui la 1ère ZLE à l'échelle planétaire, sa position démographique à la fin de ce siècle, en fera le plus grand marché planétaire.
Les enjeux sont donc considérables, hautement stratégiques, immensément sensibles. Les pas sont par conséquent, comptés, les mots aussi.
Les deux armes redoutablement invincibles des visionnaires, sont incontestablement, la patience et le temps. Armons-nous en.
Le plus dur est déjà bien derrière nous. Mieux vaut un allié fin diplomate, crédible, pragmatique et capable de forcer notre juste solution de paix, qu'un ami prolixe qui fasse plaisir à toutes les parties au dépend de toutes les parties.
Najib Mikou