Jeudi dernier, les arbitres, appelés à officier lors de la prochaine saison footballistique Botola Pro qui se pointe, ont été officiellement convoqués à Rabat par la Direction Nationale d'Arbitrage. Mais ont passé une journée désagréable.
Ils devaient passer le rituel test physique. Jusque-là la situation est normale. Mais la gestion de la journée et de l'opération a été catastrophique et surtout préjudiciable aux arbitres convoqués.
Le responsable du calvaire des arbitres est le département fédéral en charge de l'arbitrage qui a très mal géré la journée de A à Z.
Que s'est-il passé ce jour- là?
1- Les arbitres étaient de toutes les régions du pays. Certains de très loin. Or, déjà rien que le fait de se déplacer en cette période de crise covidienne est compliqué administrativement et très risqué sanitairement.
2- Le département fédéral chargé de l'arbitrage aurait dû les accueillir au Complexe Mohammed VI de football à Maâmoura, dont la FRMF est si fière, dès la journée du mercredi précédant le jour du test programmé jeudi tout en prenant en considération les modalités du protocole sanitaire. L'objectif : Placer les arbitres dans les meilleures conditions possibles avant de passer le test. Seulement cela n'a pas été le cas.
3- Certains arbitres ont dû passé la nuit de mercredi à jeudi à Rabat à leurs propres frais sans être remboursés ni pris en charge financièrement.
4- D'autres ont passé toute cette nuit ou une partie sur la route… Alors qu'ils avaient un test physique le matin du lendemain.
5- Le rendez-vous était fixé à 8h00 à l'annexe du complexe sportif Moulay Abdallah (Athlétisme).
6-Ils ont passé le test exigé par le protocole sanitaire puis "libérés" en attendant les résultats qui ne devaient être disponibles qu'à midi.
7- Faute de structures d'accueil, ils ont dû encore une fois se débrouiller pour en trouver. Il n'y avait que les cafés pour les "accueillir"! Il fallait rentrer donc à Rabat ou aller à Témara et y galérer toute la matinée.
8- A midi, ils ont repris le chemin de l'annexe pour prendre connaissance des résultats des tests. Trois arbitres ont été testés positifs. Ils ne le savaient et, par conséquent, ils avaient été en contact avec plusieurs de leurs collègues. Sûrement d'autres arbitres présents ce jeudi là ont été contaminés.
9- La pagaille a régné avant le test. Le stress, la colère, l'indignation et le sentiment du mépris dont ils étaient victimes ont perturbé la concentration et la préparation d'avant-test. Chose qui a eu des conséquences sur leurs performances.
10- Des arbitres bien que présents sur les lieux n'ont pas passé le test.
11- D'autres n'avaient même pas fait le déplacement.
12-Des questions sont posées. Y avait-il respect d'égalité des chances ? Y avait-il respect du principe de l'équité ? Y avait-il favoritisme régional ? La FRMF n'avait-elle pas les moyens logistiques pour l'organisation de cette journée en respectant la dignité des arbitres ? Le Président de la FRMF est-il au courant de ce qui s'était passé ? On parle d'un football dit professionnel, la gestion du test physique du jeudi était-elle professionnelle ?
13- Et tant d'autres questions sont en suspens. La Direction Fédérale d'Arbitrage devra s'expliquer. Elle a manqué de respect à ses propres arbitres touchés dans leur dignité car ils avaient eu l'impression d'avoir été méprisés et mal traités par la Direction Nationale d'Arbitrage, de la CCA et de la FRMF.
14- Ce n'est pas parcequ'ils sont interdits de prendre la parole pour se défendre que la Direction d'Arbitrage s'octroie le "droit" d'abuser de ses pouvoirs despotiques et d'agir à sa guise allant jusqu'à la maltraitance de ses propres arbitres.
Ils devaient passer le rituel test physique. Jusque-là la situation est normale. Mais la gestion de la journée et de l'opération a été catastrophique et surtout préjudiciable aux arbitres convoqués.
Le responsable du calvaire des arbitres est le département fédéral en charge de l'arbitrage qui a très mal géré la journée de A à Z.
Que s'est-il passé ce jour- là?
1- Les arbitres étaient de toutes les régions du pays. Certains de très loin. Or, déjà rien que le fait de se déplacer en cette période de crise covidienne est compliqué administrativement et très risqué sanitairement.
2- Le département fédéral chargé de l'arbitrage aurait dû les accueillir au Complexe Mohammed VI de football à Maâmoura, dont la FRMF est si fière, dès la journée du mercredi précédant le jour du test programmé jeudi tout en prenant en considération les modalités du protocole sanitaire. L'objectif : Placer les arbitres dans les meilleures conditions possibles avant de passer le test. Seulement cela n'a pas été le cas.
3- Certains arbitres ont dû passé la nuit de mercredi à jeudi à Rabat à leurs propres frais sans être remboursés ni pris en charge financièrement.
4- D'autres ont passé toute cette nuit ou une partie sur la route… Alors qu'ils avaient un test physique le matin du lendemain.
5- Le rendez-vous était fixé à 8h00 à l'annexe du complexe sportif Moulay Abdallah (Athlétisme).
6-Ils ont passé le test exigé par le protocole sanitaire puis "libérés" en attendant les résultats qui ne devaient être disponibles qu'à midi.
7- Faute de structures d'accueil, ils ont dû encore une fois se débrouiller pour en trouver. Il n'y avait que les cafés pour les "accueillir"! Il fallait rentrer donc à Rabat ou aller à Témara et y galérer toute la matinée.
8- A midi, ils ont repris le chemin de l'annexe pour prendre connaissance des résultats des tests. Trois arbitres ont été testés positifs. Ils ne le savaient et, par conséquent, ils avaient été en contact avec plusieurs de leurs collègues. Sûrement d'autres arbitres présents ce jeudi là ont été contaminés.
9- La pagaille a régné avant le test. Le stress, la colère, l'indignation et le sentiment du mépris dont ils étaient victimes ont perturbé la concentration et la préparation d'avant-test. Chose qui a eu des conséquences sur leurs performances.
10- Des arbitres bien que présents sur les lieux n'ont pas passé le test.
11- D'autres n'avaient même pas fait le déplacement.
12-Des questions sont posées. Y avait-il respect d'égalité des chances ? Y avait-il respect du principe de l'équité ? Y avait-il favoritisme régional ? La FRMF n'avait-elle pas les moyens logistiques pour l'organisation de cette journée en respectant la dignité des arbitres ? Le Président de la FRMF est-il au courant de ce qui s'était passé ? On parle d'un football dit professionnel, la gestion du test physique du jeudi était-elle professionnelle ?
13- Et tant d'autres questions sont en suspens. La Direction Fédérale d'Arbitrage devra s'expliquer. Elle a manqué de respect à ses propres arbitres touchés dans leur dignité car ils avaient eu l'impression d'avoir été méprisés et mal traités par la Direction Nationale d'Arbitrage, de la CCA et de la FRMF.
14- Ce n'est pas parcequ'ils sont interdits de prendre la parole pour se défendre que la Direction d'Arbitrage s'octroie le "droit" d'abuser de ses pouvoirs despotiques et d'agir à sa guise allant jusqu'à la maltraitance de ses propres arbitres.