Le premier mode de transmission du coronavirus mis en évidence est celui des postillons, des gouttelettes de salive expulsées par une personne infectée quand elle tousse ou éternue, mais aussi quand elle chante ou parle.
Les mains, les mouchoirs ou d’autre objet touché, tel que la poignée de porte, bouton d'ascenseur, etc., peuvent également être un facteur de contamination si l’on touche une surface souillée par les gouttelettes. D’où l’importance de s’engager collectivement pour lutter efficacement contre la Covid-19, et ce en respectant les gestes barrières.
Néanmoins, une question continue d’intriguer les gens : « le virus survit-il en suspension dans l'air une fois délesté de son enveloppe humide ? L’OMS a reconnu en début juillet, que ce mode de transmission « ne peut être exclu », particulièrement dans "certains endroits fermés, comme les lieux très fréquentés et mal aérés », et « lorsque les gens y sont présents "pendant une durée de temps longue".
Le virus serait alors porté par des aérosols, provenant de l'évaporation des gouttelettes ou de la simple respiration des porteurs du virus. Ces aérosols, très minimiseuses, peuvent se maintenir en suspension en intérieur et être inhalés par d'autres personnes.
Le porte-parole de l’OMS souligne que « les preuves doivent toutefois être rassemblées et interprétées».
Par ailleurs, une étude américaine réalisée par dans le New England Journal of Medicine (NEJM) en mi-mars, a montré que la Covid-19 pouvait survivre en laboratoire pendant trois heures sous forme de particules dans l'air. Ces dernières contenues dans ces aérosols produits expérimentalement peuvent infecter des cellules in vitro, même après trois heures.
Il y a du virus dans l’air
Récemment, des chercheurs du Nebraska ont réussi pour la première fois à faire se répliquer des particules de Sars-CoV-2 prélevées dans l'air de chambres de malades de Covid-19, dopant l'hypothèse selon laquelle le virus est transmissible aussi par les microscopiques gouttelettes.
Selon la professeure Linsey Marr, spécialiste de la transmission aérienne des virus, l’étude apporte de « solides preuves ». Elle ajoute sur Twitter, qu’il y a du virus infectieux dans l'air et qu’il reste à savoir quelle quantité il faut respirer pour être infecté. Quant à Joshua Santarpia, l’un des auteurs, qui relève que « le débat est devenu plus politique que scientifique, je crois que la plupart des infectiologues s'accordent à dire que la voie aérienne est une composante de la transmission, bien que nous débattions encore de son importance »
Gaffe aux clusters
L’OMS reconnaît que l'apparition des clusters épidémiologique dans des bateaux de croisière ou militaires, des églises, des discothèques ou des abattoirs appuie cette hypothèse, sans exclure que cette contamination soient liés à des voies de transmission classiques.
Par conséquent, le port du maque et l’aération demeure les stratégies de prévention les plus adaptées à faire face à cette hypothèse de contamination aérienne. Il est à noter que le port du masque est désormais obligatoire dans plusieurs pays. Selon des agences sanitaires françaises les climatiseurs doivent avoir des « filtres performants et être correctement entretenus » pour réduire les risques de contamination.
Un ventilateur utilisé par une seule personne dans une pièce ne pose pas de problème. Par contre, en présence de plusieurs personnes, dont certaines contagieuses, l'appareil va projeter dans la pièce les gouttelettes respiratoires émises par ces dernières, rendant inopérante la distance de sécurité.
(Avec AFP)
Les mains, les mouchoirs ou d’autre objet touché, tel que la poignée de porte, bouton d'ascenseur, etc., peuvent également être un facteur de contamination si l’on touche une surface souillée par les gouttelettes. D’où l’importance de s’engager collectivement pour lutter efficacement contre la Covid-19, et ce en respectant les gestes barrières.
Néanmoins, une question continue d’intriguer les gens : « le virus survit-il en suspension dans l'air une fois délesté de son enveloppe humide ? L’OMS a reconnu en début juillet, que ce mode de transmission « ne peut être exclu », particulièrement dans "certains endroits fermés, comme les lieux très fréquentés et mal aérés », et « lorsque les gens y sont présents "pendant une durée de temps longue".
Le virus serait alors porté par des aérosols, provenant de l'évaporation des gouttelettes ou de la simple respiration des porteurs du virus. Ces aérosols, très minimiseuses, peuvent se maintenir en suspension en intérieur et être inhalés par d'autres personnes.
Le porte-parole de l’OMS souligne que « les preuves doivent toutefois être rassemblées et interprétées».
Par ailleurs, une étude américaine réalisée par dans le New England Journal of Medicine (NEJM) en mi-mars, a montré que la Covid-19 pouvait survivre en laboratoire pendant trois heures sous forme de particules dans l'air. Ces dernières contenues dans ces aérosols produits expérimentalement peuvent infecter des cellules in vitro, même après trois heures.
Il y a du virus dans l’air
Récemment, des chercheurs du Nebraska ont réussi pour la première fois à faire se répliquer des particules de Sars-CoV-2 prélevées dans l'air de chambres de malades de Covid-19, dopant l'hypothèse selon laquelle le virus est transmissible aussi par les microscopiques gouttelettes.
Selon la professeure Linsey Marr, spécialiste de la transmission aérienne des virus, l’étude apporte de « solides preuves ». Elle ajoute sur Twitter, qu’il y a du virus infectieux dans l'air et qu’il reste à savoir quelle quantité il faut respirer pour être infecté. Quant à Joshua Santarpia, l’un des auteurs, qui relève que « le débat est devenu plus politique que scientifique, je crois que la plupart des infectiologues s'accordent à dire que la voie aérienne est une composante de la transmission, bien que nous débattions encore de son importance »
Gaffe aux clusters
L’OMS reconnaît que l'apparition des clusters épidémiologique dans des bateaux de croisière ou militaires, des églises, des discothèques ou des abattoirs appuie cette hypothèse, sans exclure que cette contamination soient liés à des voies de transmission classiques.
Par conséquent, le port du maque et l’aération demeure les stratégies de prévention les plus adaptées à faire face à cette hypothèse de contamination aérienne. Il est à noter que le port du masque est désormais obligatoire dans plusieurs pays. Selon des agences sanitaires françaises les climatiseurs doivent avoir des « filtres performants et être correctement entretenus » pour réduire les risques de contamination.
Un ventilateur utilisé par une seule personne dans une pièce ne pose pas de problème. Par contre, en présence de plusieurs personnes, dont certaines contagieuses, l'appareil va projeter dans la pièce les gouttelettes respiratoires émises par ces dernières, rendant inopérante la distance de sécurité.
(Avec AFP)