Le ministre, qui participe au Sommet du Forum International des Transports (FIT 2023) à Leipzig (Allemagne), n’a pas manqué de citer Tanger Med, qui traduit la pertinence de cette vision Royale, qui a hissé le Maroc au rang des top hubs logistiques dans le monde. «La réussite de Tanger Med est due au fait qu’il s’agit d’un projet intégré, qui ne consistait pas à construire simplement un port, mais plutôt un écosystème complet, une zone logistique et industrielle accompagnée d’un port qui serait connecté aux chaînes d’approvisionnement mondiales », a indiqué Abdeljalil, soulignant que ledit projet a permis de booster la compétitivité du Royaume, tout en créant plus de 100.000 emplois dans le pays.
Selon le ministre, qui conduit une importante délégation marocaine, les investisseurs sont à la recherche de la fiabilité, la rapidité de traitement et des coûts compétitifs, chose que le port Tanger Med offre parfaitement. Ceci dit, il a listé une série de défis que pourrait rencontrer le Royaume dans le cadre du développement de son dispositif logistique, notant qu’à l’instar « de tous les pays du monde, le Maroc devrait faire face à des perturbations liées aux changements climatiques». Le premier défi étant la transition vers une logistique plus verte et plus durable. «La digitalisation est également un volet qu’il faudrait développer, de par son impact sur la fluidité du circuit logistique», a ajouté le ministre, précisant que l’intégration des blockchains pourrait être une solution pour mieux gérer les flux. Ce qui est sûr, selon le même interlocuteur, c’est que le pays va poursuivre dans la même voie avec ses deux grands projets Nador Wed Med et Dakhla Atlantique, notant que ce dernier contribuera au développement de l’économie nationale, mais également africaine.
Par ailleurs, Volker Ratzmann, vice-president des affaires publiques de DHL, a affirmé que « le commerce international ne pourra pas se développer sans digitalisation, étant donné que le partage d’informations est la clé du commerce», ajoutant qu’il faudrait augmenter les standards internationaux en la matière. Dans ce sillage, le même interlocuteur estime qu’une digitalisation avancée «pourrait aider le chantier de la décarbonation, du moment qu’elle permettra d’optimiser les processus logistiques du monde entier», relevant que d’autres défis d’ordre technologique devraient être surmontés, comme l’usage des combustibles durables.
S’agissant de la décarbonation, le Sommet du Forum International des Transports recommande un soutien politique ciblé avec des objectifs et des mesures de soutien clairs et ambitieux afin d’accélérer ce chantier. «Pour garantir que l'augmentation de l'activité de transport soit aussi durable que possible, les gouvernements devraient modifier leur approche de la planification», précise la même source, soulignant qu’au lieu de fournir des infrastructures en réaction à la demande prévue, l'approche « Décider et fournir » investit dans les infrastructures en fonction d'une vision, en vue d'atteindre certains objectifs de politique publique.
Cette approche n'est pas nécessairement plus coûteuse, selon le Forum, les besoins d'investissement dans les infrastructures de base pourraient être moindres si des politiques ambitieuses de décarbonation sont mises en œuvre très tôt.
Selon le ministre, qui conduit une importante délégation marocaine, les investisseurs sont à la recherche de la fiabilité, la rapidité de traitement et des coûts compétitifs, chose que le port Tanger Med offre parfaitement. Ceci dit, il a listé une série de défis que pourrait rencontrer le Royaume dans le cadre du développement de son dispositif logistique, notant qu’à l’instar « de tous les pays du monde, le Maroc devrait faire face à des perturbations liées aux changements climatiques». Le premier défi étant la transition vers une logistique plus verte et plus durable. «La digitalisation est également un volet qu’il faudrait développer, de par son impact sur la fluidité du circuit logistique», a ajouté le ministre, précisant que l’intégration des blockchains pourrait être une solution pour mieux gérer les flux. Ce qui est sûr, selon le même interlocuteur, c’est que le pays va poursuivre dans la même voie avec ses deux grands projets Nador Wed Med et Dakhla Atlantique, notant que ce dernier contribuera au développement de l’économie nationale, mais également africaine.
Par ailleurs, Volker Ratzmann, vice-president des affaires publiques de DHL, a affirmé que « le commerce international ne pourra pas se développer sans digitalisation, étant donné que le partage d’informations est la clé du commerce», ajoutant qu’il faudrait augmenter les standards internationaux en la matière. Dans ce sillage, le même interlocuteur estime qu’une digitalisation avancée «pourrait aider le chantier de la décarbonation, du moment qu’elle permettra d’optimiser les processus logistiques du monde entier», relevant que d’autres défis d’ordre technologique devraient être surmontés, comme l’usage des combustibles durables.
S’agissant de la décarbonation, le Sommet du Forum International des Transports recommande un soutien politique ciblé avec des objectifs et des mesures de soutien clairs et ambitieux afin d’accélérer ce chantier. «Pour garantir que l'augmentation de l'activité de transport soit aussi durable que possible, les gouvernements devraient modifier leur approche de la planification», précise la même source, soulignant qu’au lieu de fournir des infrastructures en réaction à la demande prévue, l'approche « Décider et fournir » investit dans les infrastructures en fonction d'une vision, en vue d'atteindre certains objectifs de politique publique.
Cette approche n'est pas nécessairement plus coûteuse, selon le Forum, les besoins d'investissement dans les infrastructures de base pourraient être moindres si des politiques ambitieuses de décarbonation sont mises en œuvre très tôt.