"Le chef de cette sombre organisation est mort, mais la détermination de notre nation dans la lutte contre le terrorisme se poursuivra", a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.
Illustrant la vindicte persistante d'Ankara à son égard, le ministre a "invité" les partisans de l'imam "à abandonner la voie de la trahison et de l'erreur qu'ils ont empruntée et à cesser d’"œuvrer contre leur État et leur nation".
La mort du prédicateur avait été initialement annoncée par un média proche du mouvement guléniste et par l'un de ses neveux sur X.
L'information avait été aussi largement relayée par les médias officiels turcs.
Inspirateur du mouvement Gülen, aussi appelé "Hizmet" ("Service", en turc), qui avait développé un tentaculaire réseau d'écoles à travers le monde, Fethullah Gülen s'était installé de son plein gré en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, depuis 1999.
D'abord allié de Recep Tayyip Erdogan, le prédicateur était depuis plus d'une décennie accusé par le pouvoir turc de diriger un groupe "terroriste". Gülen affirmait qu'il ne s'agissait que d'un simple réseau d'organisations caritatives et d'entreprises.