Après avoir maîtrisé la situation épidémiologique durant plusieurs mois, et fait progresser sa campagne nationale de vaccination, notre pays peut entamer, après Eid el Fitr, un allégement progressif, contrôlé et contrôlable, en toute sécurité, les mesures territoriales et les mesures restrictives, pour permettre un retour à une vie sociale, économique et commerciale plus souple, dans le cadre du plein respect des mesures préventives individuelles et collectives en attente de l'immunité collective. Le plus grand risque vient des comportements irrespectueux des mesures barrières de la part d’une partie de la population, ainsi que les rassemblements à dans les espaces clos, y compris les réunions familiales.
Cinq facteurs importants dictent la prise de décision relatives aux mesures restrictives: la situation actuelle (situation épidémiologique, taux de la population immunisée par la maladie ou grâce à vaccination), les risques potentiels (la situation épidémiologique dans les pays voisins et dans le monde, l'existence de souches et mutations, les nouvelles données scientifiques …), la résilience du système de santé, le comportement des citoyens (respect des mesures barrières et restrictives, comportement citoyen responsable ...), et enfin la capacité du pays à affronter le risque d’une situation épidémiologique incontrôlable et ses conséquences (sur le plan économique, social et sécuritaire. ..).
La situation épidémiologique s’améliore
Au Maroc, les indicateurs sont actuellement au vert : une moyenne de moins de 500 nouveaux cas par jour, une incidence en 24 heures inférieure à 1 pour 100 000 habitants, un taux d’occupation des lits de réanimation COVID 19 d'environ 7%, des décès moins de 10 par jour, des fois zéro décès, un taux de positivité compris entre 3 et 4%. Environ six millions de Marocains ont reçu à ce jour au moins leur première dose du vaccin, et quatre millions et demi ont reçu une vaccination complète. Plus d'un demi-million de nouveaux cas confirmés par un test PCR, et grâce au succès de la campagne nationale et à la structure jeune de la population, nous atteignons aujourd'hui la tranche d'âge de 50 ans, sachant que la vaccination de ces groupes d'âge et ceux porteurs de maladies chroniques réduit considérablement le nombre de cas critiques et de décès.
D’autres facteurs tendent à limiter notre flexibilité : la présence du variant britannique et sa propagation, qui est plus rapide, et la présence, même cernée, de deux cas, du variant indien. Mais ce qui inquiète le plus, c'est le comportement d’une partie non négligeable de la population, qui se comporte comme si l'épidémie a été vaincue, sans aucune observance des conditions minimales de prévention. Un tel comportement représente un grave facteur de risque qui a conduit d’autres pays à des drames. Il est inenvisageable que notre pays se retrouve dans une situation épidémique qui nous obligerait à revenir aux mesures très restrictives, au lieu de bénéficier d'une bonne situation sanitaire, économique, touristique et sociale.
L’assouplissement des restrictions est désormais possible
L’assouplissement des mesures est désormais nécessaire pour donner plus d'oxygène à la vie sociale, à notre économie, à l'activité touristique et à la sauvegarde des secteurs les plus touchés, et c’est désormais possible, dans une vision et des mesures garantes d’une amélioration de de la situation épidémique et évitant sa dégradation.
- L'allègement des mesures, pourrait débuter après Aïd Fitr.
- L’assouplissement doit s’opérer dans la progressivité, en termes d'activités et d’horaires, par exemple, rouvrir les cafés et les restaurants jusqu'à 21 heures (GMT +1), puis plus tard.
- Le respect total par toute la population et des établissements des mesures préventives individuelles et collectives, et un fort retour des autorités locales, de sécurité et de la société civile dans l’espace public pour sensibiliser et faire respecter ces mesures.
- Surveillance épidémiologique et vigilance génomique de très près.
- Adaptation des procédures à la situation épidémiologique aux réalités régionales et locales.
- Aujourd'hui, les données scientifiques confirment qu’on peut briser complètement la courbe de l'épidémie, au lieu de l’aplatir, en évitant les espaces clos et les aérer, privilégiant les activités de plein air, la distanciation, le port correct des masques, l’hygiène des mains trois ou quatre fois par jour. Les expériences d’autres pays nous apprennent que négliger ces mesures conduit à des catastrophes épidémiques.
Progressivement, doucement, mais surement, et grâce à la vigilance citoyenne et responsable, nous pouvons alléger les restrictions en attendant une immunité collective sans risquer notre vie, ni celle des autres, et sans risquer de dégrader la situation épidémique dans notre pays et le contraindre à revenir à des mesures strictes qui nous empêcheraient de récolter les fruits de mois de patience et d'efforts, ou de profiter d'une saison estivale normale ou presque, dans l’observance des mesures individuelles, avec peu de mesures restrictives.
Cinq facteurs importants dictent la prise de décision relatives aux mesures restrictives: la situation actuelle (situation épidémiologique, taux de la population immunisée par la maladie ou grâce à vaccination), les risques potentiels (la situation épidémiologique dans les pays voisins et dans le monde, l'existence de souches et mutations, les nouvelles données scientifiques …), la résilience du système de santé, le comportement des citoyens (respect des mesures barrières et restrictives, comportement citoyen responsable ...), et enfin la capacité du pays à affronter le risque d’une situation épidémiologique incontrôlable et ses conséquences (sur le plan économique, social et sécuritaire. ..).
La situation épidémiologique s’améliore
Au Maroc, les indicateurs sont actuellement au vert : une moyenne de moins de 500 nouveaux cas par jour, une incidence en 24 heures inférieure à 1 pour 100 000 habitants, un taux d’occupation des lits de réanimation COVID 19 d'environ 7%, des décès moins de 10 par jour, des fois zéro décès, un taux de positivité compris entre 3 et 4%. Environ six millions de Marocains ont reçu à ce jour au moins leur première dose du vaccin, et quatre millions et demi ont reçu une vaccination complète. Plus d'un demi-million de nouveaux cas confirmés par un test PCR, et grâce au succès de la campagne nationale et à la structure jeune de la population, nous atteignons aujourd'hui la tranche d'âge de 50 ans, sachant que la vaccination de ces groupes d'âge et ceux porteurs de maladies chroniques réduit considérablement le nombre de cas critiques et de décès.
D’autres facteurs tendent à limiter notre flexibilité : la présence du variant britannique et sa propagation, qui est plus rapide, et la présence, même cernée, de deux cas, du variant indien. Mais ce qui inquiète le plus, c'est le comportement d’une partie non négligeable de la population, qui se comporte comme si l'épidémie a été vaincue, sans aucune observance des conditions minimales de prévention. Un tel comportement représente un grave facteur de risque qui a conduit d’autres pays à des drames. Il est inenvisageable que notre pays se retrouve dans une situation épidémique qui nous obligerait à revenir aux mesures très restrictives, au lieu de bénéficier d'une bonne situation sanitaire, économique, touristique et sociale.
L’assouplissement des restrictions est désormais possible
L’assouplissement des mesures est désormais nécessaire pour donner plus d'oxygène à la vie sociale, à notre économie, à l'activité touristique et à la sauvegarde des secteurs les plus touchés, et c’est désormais possible, dans une vision et des mesures garantes d’une amélioration de de la situation épidémique et évitant sa dégradation.
- L'allègement des mesures, pourrait débuter après Aïd Fitr.
- L’assouplissement doit s’opérer dans la progressivité, en termes d'activités et d’horaires, par exemple, rouvrir les cafés et les restaurants jusqu'à 21 heures (GMT +1), puis plus tard.
- Le respect total par toute la population et des établissements des mesures préventives individuelles et collectives, et un fort retour des autorités locales, de sécurité et de la société civile dans l’espace public pour sensibiliser et faire respecter ces mesures.
- Surveillance épidémiologique et vigilance génomique de très près.
- Adaptation des procédures à la situation épidémiologique aux réalités régionales et locales.
- Aujourd'hui, les données scientifiques confirment qu’on peut briser complètement la courbe de l'épidémie, au lieu de l’aplatir, en évitant les espaces clos et les aérer, privilégiant les activités de plein air, la distanciation, le port correct des masques, l’hygiène des mains trois ou quatre fois par jour. Les expériences d’autres pays nous apprennent que négliger ces mesures conduit à des catastrophes épidémiques.
Progressivement, doucement, mais surement, et grâce à la vigilance citoyenne et responsable, nous pouvons alléger les restrictions en attendant une immunité collective sans risquer notre vie, ni celle des autres, et sans risquer de dégrader la situation épidémique dans notre pays et le contraindre à revenir à des mesures strictes qui nous empêcheraient de récolter les fruits de mois de patience et d'efforts, ou de profiter d'une saison estivale normale ou presque, dans l’observance des mesures individuelles, avec peu de mesures restrictives.