Pour les Australiens, 2020 a démarré avec les feux de brousse les plus dévastateurs de notre histoire. Le monde entier nous a porté assistance : plus de 300 pompiers étrangers sont venus combattre les flammes à nos côtés.
Si la réduction des émissions restera essentielle, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour nous adapter et nous protéger face au changement climatique. Le Sommet pour l'adaptation aux changements climatiques organisé le 25 janvier par les Pays-Bas a permis à l’Australie de réaffirmer son engagement en faveur d’actions ambitieuses et concrètes pour combattre les effets du changement climatique chez nous, dans notre région, et dans le monde.
L’Australie est le continent habité le plus sec du monde. Notre territoire abrite la biodiversité la plus riche de la planète, et les plus anciennes cultures humaines encore en activité. Les récents incendies ont montré l’importance des techniques traditionnelles des peuples aborigènes et indigènes du détroit de Torrès, notamment le brûlage à froid et les feux contrôlés, utilisées en conjonction avec les approches modernes.
L’Australie a dédié plus de 9,5 milliards d’euros à la protection de nos ressources naturelles, de notre environnement et de nos réseaux de distribution d’eau face aux sécheresses et aux désastres climatiques. Nous consacrons près d’1,3 milliard d’euros à la reconstruction suite aux feux de brousse, en soutenant les efforts des communautés locales pour régénérer les écosystèmes, protéger la faune et améliorer la gestion des terres. La création en 2021 d’une Agence nationale de reconstruction et d’aide à la résilience viendra compléter ce dispositif.
Consciente que le changement climatique constitue la plus grande menace à long terme pour les récifs coraliens, l’Australie va investir plus d’1,7 milliard d’euros pour la protection de la Grande Barrière de corail. A l’échelle mondiale, l’Australie s’est engagée à contribuer près d’un milliard d’euros aux fonds verts entre 2020 et 2025, notamment pour aider nos voisins du Pacifique à déployer des énergies renouvelables et se protéger face au changement climatique.
Bien sûr, ces mesures d’adaptation doivent aller de pair avec la réduction des émissions. L’Australie est au rendez-vous : nous restons résolument engagés dans l’Accord de Paris, et nous sommes en bonne voie pour atteindre voire dépasser notre objectif de 2030, avec une réduction de nos émissions de près de 17% depuis 2005. Les Australiens sont en pointe dans les énergies renouvelables : près d’un foyer australien sur quatre est équipé de panneaux solaires (le taux le plus élevé du monde), et nous construisons des équipements solaires et éoliens quatre fois plus vite qu’en Europe, rapporté au nombre d’habitants.
L’Australie vise la neutralité carbone le plus rapidement possible. Pour y parvenir, nous avons mis en place un plan d’investissement visant à lever près de 45 milliards d’euros dans des technologies bas carbone d’ici 2030, en mettant l’accent sur l’hydrogène, la capture et le stockage du carbone, ou encore
le stockage de l’énergie. Notre objectif est de rendre ces technologies aussi compétitives économiquement que leurs équivalents plus polluants.
La science nous enseigne que, même avec les réductions d’émissions les plus ambitieuses, nous devrons nous adapter aux changements de notre climat dans les décennies à venir. Des actions concrètes sont nécessaires pour nous adapter et rendre notre environnement plus résistant face à ces changements. Aux côtés du Maroc et de tous nos partenaires, nous y arriverons.
Nous saluons les efforts du Royaume du Maroc dans ce domaine. Tel son Plan Climat National 2020-2030 (PCN) qui vise à asseoir les fondamentaux d’un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique. La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) qui est constituée de 55 actions et vise un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 42% à l’horizon 2030, alors que le Plan National d’Adaptation (PNA) est en cours de finalisation.
Il y a lieu de citer aussi Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, au Sud-est de Marrakech, qui contribue à la transition énergétique de l’Afrique. Il permet aujourd’hui d’alimenter près de deux millions de Marocains en électricité et d’éviter le rejet, dans l’atmosphère, de près d’un million de tonnes par an de gaz à effet de serre.
Si la réduction des émissions restera essentielle, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour nous adapter et nous protéger face au changement climatique. Le Sommet pour l'adaptation aux changements climatiques organisé le 25 janvier par les Pays-Bas a permis à l’Australie de réaffirmer son engagement en faveur d’actions ambitieuses et concrètes pour combattre les effets du changement climatique chez nous, dans notre région, et dans le monde.
L’Australie est le continent habité le plus sec du monde. Notre territoire abrite la biodiversité la plus riche de la planète, et les plus anciennes cultures humaines encore en activité. Les récents incendies ont montré l’importance des techniques traditionnelles des peuples aborigènes et indigènes du détroit de Torrès, notamment le brûlage à froid et les feux contrôlés, utilisées en conjonction avec les approches modernes.
L’Australie a dédié plus de 9,5 milliards d’euros à la protection de nos ressources naturelles, de notre environnement et de nos réseaux de distribution d’eau face aux sécheresses et aux désastres climatiques. Nous consacrons près d’1,3 milliard d’euros à la reconstruction suite aux feux de brousse, en soutenant les efforts des communautés locales pour régénérer les écosystèmes, protéger la faune et améliorer la gestion des terres. La création en 2021 d’une Agence nationale de reconstruction et d’aide à la résilience viendra compléter ce dispositif.
Consciente que le changement climatique constitue la plus grande menace à long terme pour les récifs coraliens, l’Australie va investir plus d’1,7 milliard d’euros pour la protection de la Grande Barrière de corail. A l’échelle mondiale, l’Australie s’est engagée à contribuer près d’un milliard d’euros aux fonds verts entre 2020 et 2025, notamment pour aider nos voisins du Pacifique à déployer des énergies renouvelables et se protéger face au changement climatique.
Bien sûr, ces mesures d’adaptation doivent aller de pair avec la réduction des émissions. L’Australie est au rendez-vous : nous restons résolument engagés dans l’Accord de Paris, et nous sommes en bonne voie pour atteindre voire dépasser notre objectif de 2030, avec une réduction de nos émissions de près de 17% depuis 2005. Les Australiens sont en pointe dans les énergies renouvelables : près d’un foyer australien sur quatre est équipé de panneaux solaires (le taux le plus élevé du monde), et nous construisons des équipements solaires et éoliens quatre fois plus vite qu’en Europe, rapporté au nombre d’habitants.
L’Australie vise la neutralité carbone le plus rapidement possible. Pour y parvenir, nous avons mis en place un plan d’investissement visant à lever près de 45 milliards d’euros dans des technologies bas carbone d’ici 2030, en mettant l’accent sur l’hydrogène, la capture et le stockage du carbone, ou encore
le stockage de l’énergie. Notre objectif est de rendre ces technologies aussi compétitives économiquement que leurs équivalents plus polluants.
La science nous enseigne que, même avec les réductions d’émissions les plus ambitieuses, nous devrons nous adapter aux changements de notre climat dans les décennies à venir. Des actions concrètes sont nécessaires pour nous adapter et rendre notre environnement plus résistant face à ces changements. Aux côtés du Maroc et de tous nos partenaires, nous y arriverons.
Nous saluons les efforts du Royaume du Maroc dans ce domaine. Tel son Plan Climat National 2020-2030 (PCN) qui vise à asseoir les fondamentaux d’un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique. La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) qui est constituée de 55 actions et vise un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 42% à l’horizon 2030, alors que le Plan National d’Adaptation (PNA) est en cours de finalisation.
Il y a lieu de citer aussi Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, au Sud-est de Marrakech, qui contribue à la transition énergétique de l’Afrique. Il permet aujourd’hui d’alimenter près de deux millions de Marocains en électricité et d’éviter le rejet, dans l’atmosphère, de près d’un million de tonnes par an de gaz à effet de serre.
Michael Cutts, Ambassadeur d’Australie au Maroc