La Loi de finances 2019 avait retenu quatre grandes priorités dont l’objectif de préserver les grandes équilibres macro-économiques par le biais de deux leviers, à savoir la poursuite de réduction du niveau du déficit budgétaire et la gestion vigilante de l’endettement.
Ces objectifs ont-ils été atteints ?
Les chiffres afférents à l’exécution de la loi de finances 2019 sont significatifs à plus d’un titre et rappellent une fois de plus que l’économie marocaine ne peut atteindre un soi-disant équilibre que par le recours à l’endettement.
A ce titre, le rapport semestriel sur l’exécution de la loi de finances, tel que produit par le département des Finances, laisse apparaître, au titre de cet exercice, un solde budgétaire négatif de 46,7 MMDH, sous l’effet conjugué de ressources ordinaires (hors recettes d’emprunts) de 356,8 MMDH et de charges (hors amortissements de la dette) de 403,5 MMDH. Suite à des recettes d’emprunts de 105,1 MMDH et d’amortissements de la dette de 50 MMDH, cette même exécution dégage un excédent des ressources sur les charges de 8,4 MMDH.
A ce titre, le rapport semestriel sur l’exécution de la loi de finances, tel que produit par le département des Finances, laisse apparaître, au titre de cet exercice, un solde budgétaire négatif de 46,7 MMDH, sous l’effet conjugué de ressources ordinaires (hors recettes d’emprunts) de 356,8 MMDH et de charges (hors amortissements de la dette) de 403,5 MMDH. Suite à des recettes d’emprunts de 105,1 MMDH et d’amortissements de la dette de 50 MMDH, cette même exécution dégage un excédent des ressources sur les charges de 8,4 MMDH.
Ressources globales
Les chiffres du second semestre révèlent que les ressources globales de l’Etat ont atteint l’équivalent de 461,8 MMDH, avec des arriérés de remboursement de la TVA et les demandes de restitution respectives de 41,2 MMDH et de 4,1 MMDH à fin décembre 2019.
Ces mêmes ressources se déclinent en des recettes ordinaires de 253,4 MMDH dont 85,9% de recettes fiscales et 14,1% de recettes non fiscales ; des recettes d’emprunts à moyen et long termes ayant atteint 105,1 MMDH, soit 22,7% des ressources globales de l’Etat au sein desquelles le recours au marché des adjudications a représenté 75,8% ; des recettes des comptes spéciaux du Trésor (CST) établies à 100,2 MMDH, soit 21,7% des ressources globales de l’Etat ; des recettes des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) de 3,1 MMDH, soit 0,7% des ressources globales de l’Etat.
Charges totales
En termes de charges totales de l’Etat, elles ont atteint 453,4 MMDH et se répartissent en des dépenses ordinaires du budget général de 239,8 MMDH, soit 52,9% des charges totales de l’Etat dont 46,5% constituées de dépenses de personnel. Et ce, au moment où les dépenses d’investissement ont atteint 70,4 MMDH, soit 15,5% des charges totales à fin décembre 2019.
Parallèlement, les émissions des CST ont atteint 90 MMDH, soit 19,9% des charges globales. Et les amortissements de la dette se sont établis à 50 MMDH, représentant l’équivalent de 11% des charges.
Parallèlement, les émissions des CST ont atteint 90 MMDH, soit 19,9% des charges globales. Et les amortissements de la dette se sont établis à 50 MMDH, représentant l’équivalent de 11% des charges.
N. B.