L’évolution des relations entre les EAU et Israël depuis la signature de l’accord de paix en septembre 2020 montre qu’il existe une volonté commune d’établir une paix véritable et durable non seulement entre les deux pays, mais aussi de promouvoir une culture de paix et de coexistence dans tout le Moyen-Orient.
Les EAU et Israël ont récemment signé un accord de partenariat économique global (Cepa) pour promouvoir le libre-échange. Il prévoit l’élimination des droits de douane sur environ 96 % des marchandises. Il s’agit du premier accord de ce type entre Israël et un pays arabe.
Nous assistons à une nouvelle réalité géopolitique et économique, qui se traduit dans les chiffres et les statistiques de la coopération, par un développement qualitatif important qui témoigne de la volonté sincère d’adapter les politiques à la réalité et de les traduire en gains pour le peuple.
L’accord permet aux entreprises des deux pays un accès direct aux marchés et l’élimination ou la réduction des tarifs douaniers, ce qui entraîne une augmentation des flux d’investissement, l’amélioration des indicateurs de sécurité alimentaire et la promotion de la compétitivité sur le marché et les prix.
L’accord s’aligne sur les efforts des Émirats pour promouvoir le commerce avec un certain nombre de pays. Il s’agit du deuxième accord bilatéral signé par les EAU après avoir signé un accord similaire avec l’Inde en février. Des négociations sont en cours avec d’autres pays pour signer des accords similaires.
Israël a déjà signé des accords de libre-échange avec les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Union européenne, la Turquie et des pays d’Amérique latine.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux parties d’approfondir les liens de partenariat commercial et de coopération économique avec les pays du monde afin d’accroître la compétitivité de leurs économies et de bénéficier aux populations des deux pays. Les statistiques commerciales entre les EAU et Israël continuent d’être prometteuses avec des indicateurs très positifs.
Bien que le volume des échanges ait été de 900 millions de dollars l’année dernière selon les chiffres officiels et qu’il devrait atteindre 2 milliards de dollars d’ici 2022 et 5 milliards de dollars d’ici cinq ans, ces estimations pourraient être inférieures au potentiel. Mais il a besoin d’une locomotive ou de dispositions institutionnelles pour ouvrir et ouvrir la voie à sa réalisation.
Il existe des secteurs très prometteurs dans la coopération EAU-Israël. La relation entre les EAU et Israël, bien que nouvelle, s’est avérée stable et durable, et différente sur le plan politique et économique.
Les relations établies dans leur partie économique et commerciale continuent à se développer (depuis la signature de l’accord d’Abraham entre les EAU et Israël, environ 65 accords et mémorandums d’entente sont en vigueur, environ 1000 entreprises israéliennes ont des bureaux et des succursales aux EAU) sans être affectées par la situation régionale, notamment en ce qui concerne les relations entre Israël et les Palestiniens.
Les EAU ne peuvent pas se désengager complètement en raison de leurs engagements politiques et stratégiques. Mais ils voient les choses d’un point de vue réaliste, en se distançant de l’influence des maquignonnages et des slogans, et en essayant de résoudre les problèmes par le dialogue et les mécanismes diplomatiques conventionnels.
Sur la voie de ce partenariat commercial, les EAU sont les mêmes qui ont fermement condamné « l’assaut de la cour de la mosquée Al Aqsa par certains colons radicaux » et ont appelé « les autorités israéliennes à désescalader et à mettre fin à la tension et à la congestion. »
Les EAU reconnaissent que la paix véritable ne peut être instaurée que par le respect des intérêts des sociétés et la construction de ponts de compréhension et d’intérêt dans lesquels chacun exprime son désir d’un avenir meilleur loin de la guerre et de l’intolérance.
Je suis convaincu que la partie israélienne est bien consciente de la position des EAU et qu’elle va au-delà du dichotomique « avec ou contre » et agit conformément aux dispositions institutionnelles qui permettent de maintenir le train en marche malgré les différences.
Après la signature de l’accord d’Abraham, la paix entre les EAU et Israël devrait devenir un modèle de coopération et de coexistence véritables. Cela ne s’applique pas seulement au fait que la coopération en matière de commerce et de biens entre les deux pays est devenue la plus importante entre Israël et un pays arabe ces derniers temps.
Cependant, les deux pays disposent d’énormes opportunités économiques et commerciales. Les EAU sont la deuxième plus grande économie arabe avec une économie totale de 422 milliards de dollars. Le PIB d’Israël est de 402 milliards de dollars.
Cette convergence n’est pas qu’une question de chiffres. Il s’agit d’une convergence de potentiels et d’opportunités, notamment dans des domaines tels que la technologie, l’intelligence artificielle, l’énergie, le tourisme et autres. L’ALE EAU-Israël approfondit la transformation qui s’opère au Moyen-Orient vers la paix, la coexistence et la stabilité.
Une voie vers un avenir sans violence et sans conflit, permettant aux nouvelles générations de réaliser qu’il existe une alternative efficace pour ne pas rester dans une bulle de violence et d’effusion de sang.
Il souligne également que « l’action » est nécessaire pour ancrer les racines de la paix dans notre région afin que les sociétés puissent expérimenter les avantages de cette grande transition qualitative d’une atmosphère de conflit à une atmosphère de paix.
« A un moment donné, l’objectif sera de passer des gouvernements aux entreprises, puis aux personnes, » a déclaré à juste titre le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid lors d’une visite aux EAU. Nous pensons qu’une culture de coexistence n’est pas le fruit du hasard.
Elle ne pousse pas à partir du pollen que le vent apporte, en particulier dans un environnement où il y a des cultures opposées ou qui a connu des conflits entre différents groupes, que ce soit pour des raisons historiques, idéologiques, politiques ou identitaires.
J’ai déjà dit que l’expérience des accords de paix historiques dans le conflit israélo-arabe n’est pas devenue une réalité pour les gens pendant ces nombreuses années. C’est principalement parce qu’ils sont restés des accords élitistes vivant dans le grenier.
Ils ne sont pas descendus dans les rues, dans les ruelles et les quartiers des pays, et ne se sont pas élevés entre les communautés des deux côtés.
Ils n’ont pas eu l’atmosphère et les conditions pour croître et s’enraciner afin que la coexistence entre les parties au conflit devienne une réalité acceptable, et que les guerres fassent partie du passé et soient un souvenir de l’histoire, comme cela a été le cas pour tous les conflits des derniers siècles et décennies dans toutes les régions du monde.
Ce que les EAU et Israël font est une étape fondamentale importante pour libérer l’avenir de l’héritage du passé et pour s’engager dans une nouvelle voie qui commence par la construction d’un modèle basé sur l’échange de bénéfices et d’intérêts pour assurer une culture de paix et de coexistence sur une base durable.
Les EAU et Israël ont récemment signé un accord de partenariat économique global (Cepa) pour promouvoir le libre-échange. Il prévoit l’élimination des droits de douane sur environ 96 % des marchandises. Il s’agit du premier accord de ce type entre Israël et un pays arabe.
Nous assistons à une nouvelle réalité géopolitique et économique, qui se traduit dans les chiffres et les statistiques de la coopération, par un développement qualitatif important qui témoigne de la volonté sincère d’adapter les politiques à la réalité et de les traduire en gains pour le peuple.
L’accord permet aux entreprises des deux pays un accès direct aux marchés et l’élimination ou la réduction des tarifs douaniers, ce qui entraîne une augmentation des flux d’investissement, l’amélioration des indicateurs de sécurité alimentaire et la promotion de la compétitivité sur le marché et les prix.
L’accord s’aligne sur les efforts des Émirats pour promouvoir le commerce avec un certain nombre de pays. Il s’agit du deuxième accord bilatéral signé par les EAU après avoir signé un accord similaire avec l’Inde en février. Des négociations sont en cours avec d’autres pays pour signer des accords similaires.
Israël a déjà signé des accords de libre-échange avec les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Union européenne, la Turquie et des pays d’Amérique latine.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux parties d’approfondir les liens de partenariat commercial et de coopération économique avec les pays du monde afin d’accroître la compétitivité de leurs économies et de bénéficier aux populations des deux pays. Les statistiques commerciales entre les EAU et Israël continuent d’être prometteuses avec des indicateurs très positifs.
Bien que le volume des échanges ait été de 900 millions de dollars l’année dernière selon les chiffres officiels et qu’il devrait atteindre 2 milliards de dollars d’ici 2022 et 5 milliards de dollars d’ici cinq ans, ces estimations pourraient être inférieures au potentiel. Mais il a besoin d’une locomotive ou de dispositions institutionnelles pour ouvrir et ouvrir la voie à sa réalisation.
Il existe des secteurs très prometteurs dans la coopération EAU-Israël. La relation entre les EAU et Israël, bien que nouvelle, s’est avérée stable et durable, et différente sur le plan politique et économique.
Les relations établies dans leur partie économique et commerciale continuent à se développer (depuis la signature de l’accord d’Abraham entre les EAU et Israël, environ 65 accords et mémorandums d’entente sont en vigueur, environ 1000 entreprises israéliennes ont des bureaux et des succursales aux EAU) sans être affectées par la situation régionale, notamment en ce qui concerne les relations entre Israël et les Palestiniens.
Les EAU ne peuvent pas se désengager complètement en raison de leurs engagements politiques et stratégiques. Mais ils voient les choses d’un point de vue réaliste, en se distançant de l’influence des maquignonnages et des slogans, et en essayant de résoudre les problèmes par le dialogue et les mécanismes diplomatiques conventionnels.
Sur la voie de ce partenariat commercial, les EAU sont les mêmes qui ont fermement condamné « l’assaut de la cour de la mosquée Al Aqsa par certains colons radicaux » et ont appelé « les autorités israéliennes à désescalader et à mettre fin à la tension et à la congestion. »
Les EAU reconnaissent que la paix véritable ne peut être instaurée que par le respect des intérêts des sociétés et la construction de ponts de compréhension et d’intérêt dans lesquels chacun exprime son désir d’un avenir meilleur loin de la guerre et de l’intolérance.
Je suis convaincu que la partie israélienne est bien consciente de la position des EAU et qu’elle va au-delà du dichotomique « avec ou contre » et agit conformément aux dispositions institutionnelles qui permettent de maintenir le train en marche malgré les différences.
Après la signature de l’accord d’Abraham, la paix entre les EAU et Israël devrait devenir un modèle de coopération et de coexistence véritables. Cela ne s’applique pas seulement au fait que la coopération en matière de commerce et de biens entre les deux pays est devenue la plus importante entre Israël et un pays arabe ces derniers temps.
Cependant, les deux pays disposent d’énormes opportunités économiques et commerciales. Les EAU sont la deuxième plus grande économie arabe avec une économie totale de 422 milliards de dollars. Le PIB d’Israël est de 402 milliards de dollars.
Cette convergence n’est pas qu’une question de chiffres. Il s’agit d’une convergence de potentiels et d’opportunités, notamment dans des domaines tels que la technologie, l’intelligence artificielle, l’énergie, le tourisme et autres. L’ALE EAU-Israël approfondit la transformation qui s’opère au Moyen-Orient vers la paix, la coexistence et la stabilité.
Une voie vers un avenir sans violence et sans conflit, permettant aux nouvelles générations de réaliser qu’il existe une alternative efficace pour ne pas rester dans une bulle de violence et d’effusion de sang.
Il souligne également que « l’action » est nécessaire pour ancrer les racines de la paix dans notre région afin que les sociétés puissent expérimenter les avantages de cette grande transition qualitative d’une atmosphère de conflit à une atmosphère de paix.
« A un moment donné, l’objectif sera de passer des gouvernements aux entreprises, puis aux personnes, » a déclaré à juste titre le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid lors d’une visite aux EAU. Nous pensons qu’une culture de coexistence n’est pas le fruit du hasard.
Elle ne pousse pas à partir du pollen que le vent apporte, en particulier dans un environnement où il y a des cultures opposées ou qui a connu des conflits entre différents groupes, que ce soit pour des raisons historiques, idéologiques, politiques ou identitaires.
J’ai déjà dit que l’expérience des accords de paix historiques dans le conflit israélo-arabe n’est pas devenue une réalité pour les gens pendant ces nombreuses années. C’est principalement parce qu’ils sont restés des accords élitistes vivant dans le grenier.
Ils ne sont pas descendus dans les rues, dans les ruelles et les quartiers des pays, et ne se sont pas élevés entre les communautés des deux côtés.
Ils n’ont pas eu l’atmosphère et les conditions pour croître et s’enraciner afin que la coexistence entre les parties au conflit devienne une réalité acceptable, et que les guerres fassent partie du passé et soient un souvenir de l’histoire, comme cela a été le cas pour tous les conflits des derniers siècles et décennies dans toutes les régions du monde.
Ce que les EAU et Israël font est une étape fondamentale importante pour libérer l’avenir de l’héritage du passé et pour s’engager dans une nouvelle voie qui commence par la construction d’un modèle basé sur l’échange de bénéfices et d’intérêts pour assurer une culture de paix et de coexistence sur une base durable.
Par Salem AlKetbi
Politologue émirati et ancien candidat au Conseil national fédéral