"Etude sur le malheur", oeuvre de Farid Belkahia
C’est à la maison des enchères Bonhams, à Londres, que l’œuvre du défunt artiste marocain Farid Belkahia a été vendue à plus de 830 000 Dhs.
"Etude sur le Malheur", tel est l’intitulé de l'oeuvre qui date de 1998. Lors de cette vente, l’œuvre mettait à l'honneur les artistes d’art moderne et contemporain du Moyen-Orient, comme étant l’exemple type du travail de Belkahia, figure de l’art moderne au Maroc.
« Une position artistique sans compromis »
« Belkahia était déterminé à adopter une position artistique sans compromis, incarnée, dès 1963, par son besoin impératif de concurrencer l'influence occidentale avec la définition d'une modernité spécifiquement marocaine. Le résultat fut sa rupture radicale et définitive avec la peinture de chevalet et le médium à l'huile » : peut-on lire sur le portail électronique de Bonhams. Aussi, le peintre marocain (décédé à Marrakech en 2014) avait un penchant pour les matériaux traditionnels, tels que le cuivre.
« Ce fut une célébration du passé pré-colonial et multiculturel du Maroc, tout comme ses nombreuses références à la culture matérielle amazighe et africaine, dont son usage de signes de Tifinagh, de motifs de tapis amazighs et tatouages dans ses peintures », explique la même source.
Le travail de Belhakia a mis en lumière les méthodes artisanales de « la culture séculaire, ainsi que les arts populaires et traditionnels » au Maroc, qui sont restés fidèles à leur passé historique et spirituel, ajoute-t-on.
Dans le même sillage, une rétrospective de Farid Belkahia devrait avoir lieu prochainement au centre Pompidou de Paris. De même, 5 de ses œuvres seront bientôt mises en vente à Casablanca, dans des enchères organisées par la Compagnie Marocaine des Oeuvres et Objets d'Art (CMOOA).
"Etude sur le Malheur", tel est l’intitulé de l'oeuvre qui date de 1998. Lors de cette vente, l’œuvre mettait à l'honneur les artistes d’art moderne et contemporain du Moyen-Orient, comme étant l’exemple type du travail de Belkahia, figure de l’art moderne au Maroc.
« Une position artistique sans compromis »
« Belkahia était déterminé à adopter une position artistique sans compromis, incarnée, dès 1963, par son besoin impératif de concurrencer l'influence occidentale avec la définition d'une modernité spécifiquement marocaine. Le résultat fut sa rupture radicale et définitive avec la peinture de chevalet et le médium à l'huile » : peut-on lire sur le portail électronique de Bonhams. Aussi, le peintre marocain (décédé à Marrakech en 2014) avait un penchant pour les matériaux traditionnels, tels que le cuivre.
« Ce fut une célébration du passé pré-colonial et multiculturel du Maroc, tout comme ses nombreuses références à la culture matérielle amazighe et africaine, dont son usage de signes de Tifinagh, de motifs de tapis amazighs et tatouages dans ses peintures », explique la même source.
Le travail de Belhakia a mis en lumière les méthodes artisanales de « la culture séculaire, ainsi que les arts populaires et traditionnels » au Maroc, qui sont restés fidèles à leur passé historique et spirituel, ajoute-t-on.
Dans le même sillage, une rétrospective de Farid Belkahia devrait avoir lieu prochainement au centre Pompidou de Paris. De même, 5 de ses œuvres seront bientôt mises en vente à Casablanca, dans des enchères organisées par la Compagnie Marocaine des Oeuvres et Objets d'Art (CMOOA).