Ce mardi 11 août, Vladimir Poutine a annoncé, à la surprise du monde entier, l’élaboration du premier vaccin pour contrer la COVID-19 et a déclaré qu’une vaccination massive sera entamée en Russie à partir de septembre.
Il fallut très peu de temps pour que cette annonce provoque un acharnement dans les réactions contrariées des occidentaux. D’ailleurs l’OMS appelant à la prudence, par le biais de son porte parole Tarik Jasarevic, a clairement mis l’accent sur le fait que « La pré-qualification de tout vaccin passe par des procédés rigoureux ».
Le ministère allemand de la Santé, pour sa part, a exprimé ses doutes quant à la qualité, l'efficacité et la sécurité du vaccin russe, ajoutant qu’ « Il faut démontrer que le rapport utilisation-risques du vaccin est positif avant qu'il ne soit diffusé pour un large public ».
La position de la France s’est précisée dans la déclaration de Olivier Véran, son ministre de la santé : « Je n'ai pas à donner ma confiance à ce vaccin russe ». Véran a appuyé son propos en ajoutant « Nous sommes dans une démarche européenne (...) qui travaille avec tous les grands laboratoires pour faire en sorte que nous ayons accès à un vaccin ».
A la University College de Londres, l'expert François Balloux a exprimé dans un langage cru qu’ « Une vaccination de masse avec un vaccin mal testé n'est pas éthique », avançant que l'initiative russe est irresponsable et imprudente. Balloux a ajouté qu’une campagne de vaccination prématurée pourrait avoir des effets désastreux sur la santé des personnes vaccinés.
La réponse tranchante du Kremlin
« Des collègues étrangers, ressentant apparemment certains avantages concurrentiels des médicaments russes, essaient d’exprimer des opinions qui, à notre avis, sont absolument sans fondement ».
Telle était la réponse du ministre russe de la santé, Mikhail Murashko, le mercredi 12 août lors d’un point de presse, pendant lequel il a noté que Moscou a acquis assez de connaissance pour produire le vaccin, du fait que la Russie a mené des études précliniques et cliniques de plusieurs autres vaccins.
Mikhail Murashko a également annoncé que, dans un premier temps, la production du vaccin « Spoutnik V », sera principalement concentrée sur le marché russe.
En outre, il a souligné qu’une application mobile spéciale a été développée pour suivre l’état de santé des personnes qui seront vaccinées.
Il fallut très peu de temps pour que cette annonce provoque un acharnement dans les réactions contrariées des occidentaux. D’ailleurs l’OMS appelant à la prudence, par le biais de son porte parole Tarik Jasarevic, a clairement mis l’accent sur le fait que « La pré-qualification de tout vaccin passe par des procédés rigoureux ».
Le ministère allemand de la Santé, pour sa part, a exprimé ses doutes quant à la qualité, l'efficacité et la sécurité du vaccin russe, ajoutant qu’ « Il faut démontrer que le rapport utilisation-risques du vaccin est positif avant qu'il ne soit diffusé pour un large public ».
La position de la France s’est précisée dans la déclaration de Olivier Véran, son ministre de la santé : « Je n'ai pas à donner ma confiance à ce vaccin russe ». Véran a appuyé son propos en ajoutant « Nous sommes dans une démarche européenne (...) qui travaille avec tous les grands laboratoires pour faire en sorte que nous ayons accès à un vaccin ».
A la University College de Londres, l'expert François Balloux a exprimé dans un langage cru qu’ « Une vaccination de masse avec un vaccin mal testé n'est pas éthique », avançant que l'initiative russe est irresponsable et imprudente. Balloux a ajouté qu’une campagne de vaccination prématurée pourrait avoir des effets désastreux sur la santé des personnes vaccinés.
La réponse tranchante du Kremlin
« Des collègues étrangers, ressentant apparemment certains avantages concurrentiels des médicaments russes, essaient d’exprimer des opinions qui, à notre avis, sont absolument sans fondement ».
Telle était la réponse du ministre russe de la santé, Mikhail Murashko, le mercredi 12 août lors d’un point de presse, pendant lequel il a noté que Moscou a acquis assez de connaissance pour produire le vaccin, du fait que la Russie a mené des études précliniques et cliniques de plusieurs autres vaccins.
Mikhail Murashko a également annoncé que, dans un premier temps, la production du vaccin « Spoutnik V », sera principalement concentrée sur le marché russe.
En outre, il a souligné qu’une application mobile spéciale a été développée pour suivre l’état de santé des personnes qui seront vaccinées.