L’agence onusienne, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a mis en garde contre une escroquerie aux fausses œuvres d’art en provenance d’Afrique. Saisie de nombreux signalements d’escroquerie et de trafic illicite de biens culturels issus d’Afrique, l’Unesco appelle à la plus grande vigilance.
Dans cette optique, elle souligne que les « escrocs » proposent à la vente de fausses œuvres d’art faussement certifiées par cette agence spécialisée de l’ONU. Selon l’organisation, « les escrocs utilisent frauduleusement le nom et le logo de l’Unesco pour monter des arnaques en France et usurpent l’identité de certains de ses membres pour convaincre les cibles de leur verser des fonds ».
Le montant cumulé des préjudices est estimé à plus d’un million d’euros, précise l’Unesco qui s’est dite prête à saisir la justice pour « mettre fin à ces fraudes et fausses représentations ». L’Unesco rappelle, à cet effet, qu’elle ne délivre ni « certificat » ni « autorisation » de commercialisation de biens culturels, l’Organisation appelle toutes les personnes sollicitées par ce type d’offres à y prêter la plus « grande attention ».
D’ailleurs, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Unesco, a considéré que le trafic illicite des biens culturels, qui affecte notamment l’Afrique, était un fléau mondial « lucratif », souvent lié aux autres filières du crime organisé, y compris le « financement du terrorisme ». Ces malversations, regrette-t-elle, constituent une « atteinte à la culture ».
Plaidoyer du Maroc
A cet égard, et toujours dans le même cadre, le Maroc mettra en avant des thématiques prioritaires tels l’Afrique, l’éducation et le trafic illicite des biens culturels lors de la 209ème session du Conseil exécutif de l’Unesco ouverte, jeudi dernier au siège de l’Organisation. Pour rappel, l’Unesco célèbre cette année le cinquantenaire de la Convention de 1970 pour la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, ratifiée par 140 pays.
Ces questions éducatives ainsi que la priorité Afrique et le trafic illicite des biens culturels, sont quelques-unes des plus importantes inscrites à l’ordre du jour de cette année 2020 qui durera 10 jours.
Les enjeux liés aux géo parcs nationaux seront également abordés, sachant qu’il n’y en a que deux en Afrique et dans le monde arabe, le premier au Maroc (M’Goun) et le second en Tanzanie (Ngorongoro-Lengaï). Le Maroc est représenté à cette réunion, la première organisée en présentiel depuis le début de la pandémie de la Covid-19, par l’Ambassadeur, délégué permanent auprès de l’Unesco, Samir Addahre.
Dans cette optique, elle souligne que les « escrocs » proposent à la vente de fausses œuvres d’art faussement certifiées par cette agence spécialisée de l’ONU. Selon l’organisation, « les escrocs utilisent frauduleusement le nom et le logo de l’Unesco pour monter des arnaques en France et usurpent l’identité de certains de ses membres pour convaincre les cibles de leur verser des fonds ».
Le montant cumulé des préjudices est estimé à plus d’un million d’euros, précise l’Unesco qui s’est dite prête à saisir la justice pour « mettre fin à ces fraudes et fausses représentations ». L’Unesco rappelle, à cet effet, qu’elle ne délivre ni « certificat » ni « autorisation » de commercialisation de biens culturels, l’Organisation appelle toutes les personnes sollicitées par ce type d’offres à y prêter la plus « grande attention ».
D’ailleurs, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Unesco, a considéré que le trafic illicite des biens culturels, qui affecte notamment l’Afrique, était un fléau mondial « lucratif », souvent lié aux autres filières du crime organisé, y compris le « financement du terrorisme ». Ces malversations, regrette-t-elle, constituent une « atteinte à la culture ».
Plaidoyer du Maroc
A cet égard, et toujours dans le même cadre, le Maroc mettra en avant des thématiques prioritaires tels l’Afrique, l’éducation et le trafic illicite des biens culturels lors de la 209ème session du Conseil exécutif de l’Unesco ouverte, jeudi dernier au siège de l’Organisation. Pour rappel, l’Unesco célèbre cette année le cinquantenaire de la Convention de 1970 pour la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, ratifiée par 140 pays.
Ces questions éducatives ainsi que la priorité Afrique et le trafic illicite des biens culturels, sont quelques-unes des plus importantes inscrites à l’ordre du jour de cette année 2020 qui durera 10 jours.
Les enjeux liés aux géo parcs nationaux seront également abordés, sachant qu’il n’y en a que deux en Afrique et dans le monde arabe, le premier au Maroc (M’Goun) et le second en Tanzanie (Ngorongoro-Lengaï). Le Maroc est représenté à cette réunion, la première organisée en présentiel depuis le début de la pandémie de la Covid-19, par l’Ambassadeur, délégué permanent auprès de l’Unesco, Samir Addahre.