À peine quelques jours après l’annulation du rituel du sacrifice de l'Aïd Al-Adha, les prix des viandes rouges ont connu une baisse notable, au grand soulagement des ménages. C'est ainsi que le prix du kilo s'est stabilisé aytour de 90 dirhams, contre 110 dirhams auparavant dans le marché de gros de Rabat. Selon l'un des professionnels sondés: "Cette baisse résulte de l'abondance de la viande sur le marché. Certains éleveurs et même des intermédiaires avaient acquis un grand nombre de têtes en préparation pour l'Aïd Al-Adha. Cependant, ils se retrouvent contraints de les vendre en raison d'une baisse éventuelle de la demande pour le bétail destiné à l'abattage pour l'Aïd".
Le constat est le même pour les prix des moutons qui ont connu une baisse spectaculaire, étant donné qu'ils ont chuté de moitié. Cette tendance baissière de la viande rouge devrait perdurer, entraînant une forte baisse des prix de la viande rouge, selon nos interlocuteurs. Toutefois, cette baisse ne semble pas être généralisée dans tous les points de vente. Rien que dans le quartier de Hassan à Rabat, le kilogramme de viande rouge ne vaut pas moins de 110 dirhams, pour une qualité supérieure, selon un boucher.
Une tendance appelée à perdurer…
En outre, le gouvernement a pris des mesures supplémentaires pour faire face à la hausse des prix, en important des milliers de têtes de bétail destinées à l’abattage en provenance de l'Espagne et du Brésil. Cette initiative a eu un impact direct sur les prix dans les grands abattoirs, où le prix de la viande de veau a baissé d'environ 5 dirhams par kilogramme, se stabilisant entre 70 et 80 dirhams.
Il est prévu que ces cargaisons continuent d’arriver au cours des prochaines semaines, notamment en provenance de l’Australie, ce qui pourrait consolider cette baisse des prix, à condition de renforcer les mécanismes de surveillance et de régulation des marchés, afin d’empêcher toute forme de manipulation ou de spéculation affectant le prix final.
Cette importation massive intervient pour stabiliser le marché face à la baisse critique de l’effectif du cheptel ayant chuté de 38 % par rapport à 2016, mettant en péril la production de viande. Le nombre d’animaux abattus annuellement est passé de 230.000 à environ 130.000 – 150.000, accentuant la dépendance aux importations, selon le ministère de l’Agriculture.
Quant aux viandes blanches, un aliment de choix pour les ménages pendant ce mois sacré, leur prix s’est stabilisé, du moins sur les marchés de gros. Selon les professionnels de la filière, “la viande blanche se négocie à 13,5 dirhams le kg dans les grandes fermes et atteint 15 dirhams dans les marchés de gros, contre 19 dirhams dans les boucheries de poulet”.
Le constat est le même pour les prix des moutons qui ont connu une baisse spectaculaire, étant donné qu'ils ont chuté de moitié. Cette tendance baissière de la viande rouge devrait perdurer, entraînant une forte baisse des prix de la viande rouge, selon nos interlocuteurs. Toutefois, cette baisse ne semble pas être généralisée dans tous les points de vente. Rien que dans le quartier de Hassan à Rabat, le kilogramme de viande rouge ne vaut pas moins de 110 dirhams, pour une qualité supérieure, selon un boucher.
Une tendance appelée à perdurer…
En outre, le gouvernement a pris des mesures supplémentaires pour faire face à la hausse des prix, en important des milliers de têtes de bétail destinées à l’abattage en provenance de l'Espagne et du Brésil. Cette initiative a eu un impact direct sur les prix dans les grands abattoirs, où le prix de la viande de veau a baissé d'environ 5 dirhams par kilogramme, se stabilisant entre 70 et 80 dirhams.
Il est prévu que ces cargaisons continuent d’arriver au cours des prochaines semaines, notamment en provenance de l’Australie, ce qui pourrait consolider cette baisse des prix, à condition de renforcer les mécanismes de surveillance et de régulation des marchés, afin d’empêcher toute forme de manipulation ou de spéculation affectant le prix final.
Cette importation massive intervient pour stabiliser le marché face à la baisse critique de l’effectif du cheptel ayant chuté de 38 % par rapport à 2016, mettant en péril la production de viande. Le nombre d’animaux abattus annuellement est passé de 230.000 à environ 130.000 – 150.000, accentuant la dépendance aux importations, selon le ministère de l’Agriculture.
Quant aux viandes blanches, un aliment de choix pour les ménages pendant ce mois sacré, leur prix s’est stabilisé, du moins sur les marchés de gros. Selon les professionnels de la filière, “la viande blanche se négocie à 13,5 dirhams le kg dans les grandes fermes et atteint 15 dirhams dans les marchés de gros, contre 19 dirhams dans les boucheries de poulet”.