Maher al-Agal, présenté comme « l’un des cinq plus hauts dirigeants » de l’organisation djihadiste, a été tué alors qu’il roulait à moto près de la ville de Jandairis. Il était « chargé de poursuivre de façon incisive le développement des réseaux du groupe EI hors d’Irak et de Syrie », a affirmé le porte-parole du commandement central américain au Moyen-Orient, le colonel Joe Buccino.
Le président américain Joe Biden s’est félicité dans un communiqué du succès de l’opération qui « élimine un terroriste clé » et qui « affaiblit de façon considérable la capacité du groupe EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région ».
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la mort dans cette frappe de Maher al-Agal, présenté comme « le gouverneur pour le Levant » par l’organisation djihadiste.
Les Forces démocratiques syriennes, alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont pour leur part indiqué qu’une personne avait été tuée et une autre blessée dans une frappe aérienne visant une moto dans la région de Alep. Mais selon les FDS, les deux hommes étaient liés à Ahrar al-Charkiya, un groupe armé syrien pro-Ankara. Ce groupe a été placé en 2021 sur la liste des sanctions américaines et accusé d’exactions contre la population lors de l’offensive turque dans le nord de la Syrie deux ans plus tôt.
Selon des observateurs, Ahrar al-Charkiya a intégré dans ses rangs d’anciens dirigeants du groupe EI pour combattre les forces kurdes dans des zones contrôlées par la Turquie et ses alliés en Syrie.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie, l’EI a vu son « califat » autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019. Depuis, l’organisation djihadiste a plusieurs fois été déstabilisée par la mort ou la capture de ses dirigeants en Syrie. Son grand chef, Abou Bakr al-Baghdadi, avait été tué lors d’un raid américain en 2019 et son successeur, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été éliminé par Washington en février dernier.
Le président américain Joe Biden s’est félicité dans un communiqué du succès de l’opération qui « élimine un terroriste clé » et qui « affaiblit de façon considérable la capacité du groupe EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région ».
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la mort dans cette frappe de Maher al-Agal, présenté comme « le gouverneur pour le Levant » par l’organisation djihadiste.
Les Forces démocratiques syriennes, alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont pour leur part indiqué qu’une personne avait été tuée et une autre blessée dans une frappe aérienne visant une moto dans la région de Alep. Mais selon les FDS, les deux hommes étaient liés à Ahrar al-Charkiya, un groupe armé syrien pro-Ankara. Ce groupe a été placé en 2021 sur la liste des sanctions américaines et accusé d’exactions contre la population lors de l’offensive turque dans le nord de la Syrie deux ans plus tôt.
Selon des observateurs, Ahrar al-Charkiya a intégré dans ses rangs d’anciens dirigeants du groupe EI pour combattre les forces kurdes dans des zones contrôlées par la Turquie et ses alliés en Syrie.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie, l’EI a vu son « califat » autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019. Depuis, l’organisation djihadiste a plusieurs fois été déstabilisée par la mort ou la capture de ses dirigeants en Syrie. Son grand chef, Abou Bakr al-Baghdadi, avait été tué lors d’un raid américain en 2019 et son successeur, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été éliminé par Washington en février dernier.