Le rugby marocain… la belle époque.
Alors que la World Rugby et Rugby Afrique poussent l’ovalie marocaine out, voilà que des pays, que nous précédions par des années lumières en rugby, viennent d’être consacrés membres de la famille internationale de l’ovale. Il s’agit de la Turquie (qui a franchi la barre de 9 millions de licenciés) et qui mène une course effrénée pour être aux premières loges dans tous les domaines, et le Qatar qui arrive, sans crier gare. Le Qatar qui a gagné des galons dans le sport-roi et à qui la FIFA a accordé l’organisation de la Coupe du Monde 2022 veut entrer en conquérant dans le monde du rugby.
Sérieux et assiduité
La World Rugby ne pouvait refuser un membre qui vient de faire preuve de sérieux et d’assiduité dans un sport où, gageons-le, les Qataris ne manqueront pas de faire leurs preuves. Et le troisième larron qui entre de plain-pied dans l’ovalie internationale, n’est autre que la Jordanie. Un pays qui a su se faire respecter en football asiatique et où les « Nachama », surnom de l’équipe nationale de football de Jordanie avaient écrit des pages glorieuses dans le soccer, se met en rugby également.
La Board, après avoir pris soin d’étudier les dossiers de ces trois fédérations, a officialisé leur entrée en tant que membres de l’instance internationale. Et après que ces trois fédés ont rempli les conditions pour être membres à part entière de la famille mondiale du rugby.
La Board, après avoir pris soin d’étudier les dossiers de ces trois fédérations, a officialisé leur entrée en tant que membres de l’instance internationale. Et après que ces trois fédés ont rempli les conditions pour être membres à part entière de la famille mondiale du rugby.
Une honte pour le rugby national
Chez nous les fossoyeurs du rugby marocain sont, désormais, connus et, paradoxalement, ce ne sont pas les autorités sportives marocaines qui les ont congédiés, mais bel et bien la World Rugby imitée, dans foulée, par la Confédération africaine. Une honte qui vient d’essuyer le rugby marocain qui a été victime de querelles intestines, de convoitise, de conflits d’intérêt et du l’égo gigantesque d’un président qui a fait un tort à l’ovale marocaine que l’Histoire sportive du Royaume n’oubliera jamais.
Des voix se sont élevées partout pour dénoncer, non seulement l’attitude inacceptable de l’exéquipe fédérale, mais également celle de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports. Un homme qui a favorisé cette situation pourrie et qui s’est rendu «complice », pour reprendre les termes des opposants, d’un président qui a démontré toute l’étendue de son incompétence. Incompétence qu’il vient de léguer à son frère, membre d’un parti politique. Une situation inadmissible par toutes les instances sportives internationales qui interdit voire banni les responsables qui allient politique et sport. Deux situations diamétralement opposées.
Des voix se sont élevées partout pour dénoncer, non seulement l’attitude inacceptable de l’exéquipe fédérale, mais également celle de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports. Un homme qui a favorisé cette situation pourrie et qui s’est rendu «complice », pour reprendre les termes des opposants, d’un président qui a démontré toute l’étendue de son incompétence. Incompétence qu’il vient de léguer à son frère, membre d’un parti politique. Une situation inadmissible par toutes les instances sportives internationales qui interdit voire banni les responsables qui allient politique et sport. Deux situations diamétralement opposées.
Mohamed MELLOUK