Le Site Jbel Ighoud est inscrit depuis 2017 sur la liste du patrimoine national
Ce site qui recèle un patrimoine archéologique si singulier avec de nombreux fossiles humains qu’il a livrés, dont essentiellement les 2 crânes d’adultes, Ighoud 1 et 2, la mandibule et l’humérus d’enfant, successivement Ighoud 3 et Ighoud 4, a eu la particularité d’offrir de nouvelles données archéologiques permettent de mieux cerner l’origine de notre propre espèce, Homo sapiens.
La commune d’Ighoud a donc vu sa notoriété monter en flèche lorsqu’en 2017, une équipe de paléoanthropologues marocains et français y faisait une découverte archéologique décisive : celle des fossiles d’Homo sapiens datant d’environ 300.000 ans. Une véritable découverte qui, depuis, a bouleversé les connaissances scientifiques qui faisaient remonter cette espèce à 200.000 ans et a amené les scientifiques à considérer cette région comme étant le berceau de l’humanité.
Depuis que le nom de la commune d’Ighoud se trouve intimement lié à ces découvertes impressionnantes, toute la vie des autochtones, quelque 20.000 âmes, va prendre un autre élan avec de nouveaux espoirs surtout, après l’annonce de projets grandioses dans le cadre de la mise à niveau de ce site et de toutes les zones limitrophes.
Ainsi, un vaste programme de mise à niveau du site et du centre de la commune d’Ighoud a vu le jour, conformément aux dispositions d’une convention signée en octobre 2018 entre différents départements ministériels concernés, pour un montant global de 310 millions de DH.
Des projets qui auront un impact considérable sur les conditions de vie des populations, assure Hamid Kamal, ingénieur à la Province. Ce programme comprend plus de 30 projets visant l’aménagement et la valorisation du site archéologique d’Ighoud (50 MDH), la mise à niveau du centre de la commune territoriale d’Ighoud (125 MDH), ainsi que l’élargissement et le renforcement des axes routiers desservant le site archéologique et son environnement (135 MDH), a-t-il expliqué.
Il convient de noter que le site, inscrit depuis le 20 novembre 2017 sur la liste du patrimoine national, mérite d’être doté d’un Centre d’Interprétation du Patrimoine (CIP) digne de cette richesse, a estimé le directeur régional de la Culture, Azouz Boujamid.
D’un coût évalué à 30 MDH, ce Centre aux standards internationaux sera doté d’un espace d’accueil, des espaces pour expositions, un espace pédagogique, un espace de lecture et de documentation, outre un espace dédié au staff administratif et personnel et au développement des missions.
Il comprendra également un espace de conservation des collections et de préparation des expositions, un espace de logistiques et de maintenance de bâtiment, des logements de fonction, outre des logements dédiés aux archéologues en mission de fouilles et de prospection «maison des archéologues».
La commune d’Ighoud a donc vu sa notoriété monter en flèche lorsqu’en 2017, une équipe de paléoanthropologues marocains et français y faisait une découverte archéologique décisive : celle des fossiles d’Homo sapiens datant d’environ 300.000 ans. Une véritable découverte qui, depuis, a bouleversé les connaissances scientifiques qui faisaient remonter cette espèce à 200.000 ans et a amené les scientifiques à considérer cette région comme étant le berceau de l’humanité.
Depuis que le nom de la commune d’Ighoud se trouve intimement lié à ces découvertes impressionnantes, toute la vie des autochtones, quelque 20.000 âmes, va prendre un autre élan avec de nouveaux espoirs surtout, après l’annonce de projets grandioses dans le cadre de la mise à niveau de ce site et de toutes les zones limitrophes.
Ainsi, un vaste programme de mise à niveau du site et du centre de la commune d’Ighoud a vu le jour, conformément aux dispositions d’une convention signée en octobre 2018 entre différents départements ministériels concernés, pour un montant global de 310 millions de DH.
Des projets qui auront un impact considérable sur les conditions de vie des populations, assure Hamid Kamal, ingénieur à la Province. Ce programme comprend plus de 30 projets visant l’aménagement et la valorisation du site archéologique d’Ighoud (50 MDH), la mise à niveau du centre de la commune territoriale d’Ighoud (125 MDH), ainsi que l’élargissement et le renforcement des axes routiers desservant le site archéologique et son environnement (135 MDH), a-t-il expliqué.
Il convient de noter que le site, inscrit depuis le 20 novembre 2017 sur la liste du patrimoine national, mérite d’être doté d’un Centre d’Interprétation du Patrimoine (CIP) digne de cette richesse, a estimé le directeur régional de la Culture, Azouz Boujamid.
D’un coût évalué à 30 MDH, ce Centre aux standards internationaux sera doté d’un espace d’accueil, des espaces pour expositions, un espace pédagogique, un espace de lecture et de documentation, outre un espace dédié au staff administratif et personnel et au développement des missions.
Il comprendra également un espace de conservation des collections et de préparation des expositions, un espace de logistiques et de maintenance de bâtiment, des logements de fonction, outre des logements dédiés aux archéologues en mission de fouilles et de prospection «maison des archéologues».