Au Maroc, à l’instar des autres pays, les autorités imposent le confinement pour limiter la propagation du Covid-19, c’est une souffrance, non ? Pour notre Badou Zaki : « Il vaut mieux souffrir en étant confiner que mourir ou contaminer des proches ou des gens qu’on ne connaît même pas ! ». Zaki fait partie de l’Histoire de notre football. On se souvient de lui comme l’un des cadres de la belle équipe nationale du Mondial 86, celle qui a fait rêver tout un peuple. On se souvient de lui aussi comme le coach de l’autre belle équipe nationale, celle de 2004, qui a failli offrir au Maroc sa deuxième étoile africaine.
La naissance d’une étoile
A la fin des années soixante-dix, un jeune gardien de but débarqua à Casablanca. Il avait été junior à l’AS de Salé. Il lui était impossible d’y percer. L’ASS avait un gardien de haut calibre, Laâlou, ayant encore de beaux jours devant lui. Laâlou défendait même les couleurs de l’équipe nationale. Si Zaki était resté au sein de l’ASS, le phénomène Zaki n’aurait pas existé. Contacté par le tandem feu Khalfi et feu Bettache, à l’époque aux commandes du Wydad, qui dominait, haut les mains, le championnat national, le jeune Zaki ne se posa pas de questions. Il saisit sa chance.
Au sein du Wydad, il ouvrit le compteur d’une belle carrière. En cette période, celle de la fin des années soixante-dix, le Wydad était incontestablement le club numéro Un du pays. La formation était homogène et riche en individualités de valeur. Une équipe type presque idéale. Son point faible : le poste de gardien. Zaki prit possession du poste de la plus convaincante des manières. Il s’illustra rapidement et prit le relais de Hazzaz la même année, 1979, comme portier de l’équipe nationale.
Au sein du Wydad, il ouvrit le compteur d’une belle carrière. En cette période, celle de la fin des années soixante-dix, le Wydad était incontestablement le club numéro Un du pays. La formation était homogène et riche en individualités de valeur. Une équipe type presque idéale. Son point faible : le poste de gardien. Zaki prit possession du poste de la plus convaincante des manières. Il s’illustra rapidement et prit le relais de Hazzaz la même année, 1979, comme portier de l’équipe nationale.
Deux fois coach national
Un beau jour la chance vint à sa rencontre. La FRMF cherchait un adjoint national pour seconder et assister le patron « étranger » de la sélection marocaine. Il postula. Sa candidature fut retenue. Le sélectionneur étranger en poste tardait à reprendre ses services. Il savait que la FRMF ne voulait plus de lui et qu’elle lui cherchait un successeur. Le patron « étranger » opta pour une séparation à l’amiable et s’en alla.
Alors Zaki « l’adjoint » devint Zaki « l’intérimaire ». Les résultats positifs se succédèrent. Et malgré de fortes oppositions au sein du bureau fédéral, le président de la FRMF lui confia les rênes de l’équipe nationale. Il obtint « sa » consécration tant attendue : devenir le coach de l’équipe nationale après en avoir été le capitaine. Il fut attendu au tournant par ses détracteurs. La CAN 2004 fut sa plus belle réussite. Il manqua de peu le deuxième sacre continental. « Sa » sélection nationale fut battue par le pays organisateur la Tunisie.
L’année suivante, 2005, le Maroc jouait son billet pour le mondial 2006 face à la Tunisie à Radès. Encore une fois, il frôla l’exploit. Les Marocains menèrent à deux reprises au score sans parvenir à garder l’avantage. Vers la fin du match, les Tunisiens égalisèrent. Et Zaki ne réussit pas à emmener les Lions en Allemagne. Peu après, il présenta sa démission mettant fin à sa première expérience avec l’équipe nationale. Cette expérience dura 3 ans entre 2002 et 2005. Il retrouvera son poste de sélectionneur en 2014 mais pas pour longtemps : la FRMF mit fin à ses fonctions pour les confier à un coach étranger bien coté sur le marché !
Alors Zaki « l’adjoint » devint Zaki « l’intérimaire ». Les résultats positifs se succédèrent. Et malgré de fortes oppositions au sein du bureau fédéral, le président de la FRMF lui confia les rênes de l’équipe nationale. Il obtint « sa » consécration tant attendue : devenir le coach de l’équipe nationale après en avoir été le capitaine. Il fut attendu au tournant par ses détracteurs. La CAN 2004 fut sa plus belle réussite. Il manqua de peu le deuxième sacre continental. « Sa » sélection nationale fut battue par le pays organisateur la Tunisie.
L’année suivante, 2005, le Maroc jouait son billet pour le mondial 2006 face à la Tunisie à Radès. Encore une fois, il frôla l’exploit. Les Marocains menèrent à deux reprises au score sans parvenir à garder l’avantage. Vers la fin du match, les Tunisiens égalisèrent. Et Zaki ne réussit pas à emmener les Lions en Allemagne. Peu après, il présenta sa démission mettant fin à sa première expérience avec l’équipe nationale. Cette expérience dura 3 ans entre 2002 et 2005. Il retrouvera son poste de sélectionneur en 2014 mais pas pour longtemps : la FRMF mit fin à ses fonctions pour les confier à un coach étranger bien coté sur le marché !
Abderrahmane KITABRI