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Sport

Zoom : Le secteur sportif n’est plus le parent pauvre


Rédigé par Mohamed MELLOUK le Jeudi 20 Août 2020

Othman El Ferdaous apporte un bol d’oxygène… en annonçant une enveloppe de 219 millions de dirhams pour sauver le sport



Zoom : Le secteur sportif n’est plus le parent pauvre
Voilà c’est fait ! Un geste du ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous, à marquer d’une pierre blanche.

En effet, le jeune ministre, depuis son avènement à la tête de ce ministère que, pratiquement, la presque totalité des citoyens marocains suit, envoie des signaux forts qu’il ne prendra pas à la légère la mission qui lui est dévolue ; celle de sortir le sport marocain de la vase de problèmes où il se débat… depuis fort longtemps. Toujours délaissé, le sport marocain, ne jouit d’aucun précurseur de relance. Tous les gouvernements qui se sont succédé n’ont pas accordé au sport l’importance qui lui est dévolue. Pourtant la nouvelle constitution a fait du sport la pierre angulaire du développement du pays. Et pourtant, il fallait attendre, comme toujours, que ce soit le Souverain Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui annonce la Constitutionnalité du sport pour que les Autorité locales et le Corps élu se souviennent qu’il y a un secteur dont il faut s’occuper et qui s’appelle « jeunesse et sport ».

Cette fois la nouvelle est arrivée comme un baume sur les cœurs : Le sport va bénéficier d’une manne financière considérable pour tenter d’atteindre certains de ses objectifs. 219 millions de dirhams est le chiffre impressionnant que le ministre de la Jeunesse et des Sports a annoncé comme plan pour redresser ce qui peut l’être et aider à atteindre « les objectifs prioritaires des mesures prises ces dernières semaines par le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports ».

Qui a dit que le Covid-19 n’a apporté que des catastrophes ? Eh bien cet arrêt forcé dû à la pandémie savamment utilisé par les décideurs pour se pencher de plus près sur tout ce qui a été « endommagé ». Après l’arrêt sur image des secteurs culturels, le sport a eu droit à plus d’intérêt car, selon le ministre, ce plan de relance touche en vérité le sport roi et l’athlétisme. Mais si c’est le cas, nous nous voyons, encore, dans une politique ancienne où le football et l’athlétisme les principaux bénéficiaires. Or, dans ce pays, il n’y a pas que le football et l’athlétisme. Il y a près de 44 fédérations qui attendent leur part du « gâteau de la relance ».

Dans les pays développés, l’escrime, le tir, la voile ou le handisport jouissent du même droit que le football. Et c’est dans cette perspective que l’on voit leur classement dans le tableau des médailles lors de différents Jeux Olympiques.

Mohamed MELLOUK

Repère

Donner au sport et à la culture ce qu’ils méritent
De par le monde, nul n’oublie les rôles que peut jouer le sport et la culture. Les enceintes du sport comme les stades, les salles couvertes, le sport indoor et out door jouent le même rôle dans la prise de conscience des citoyens. Ce que l’on apprend à suivre une pièce théâtrale ou une conférence de presse équivaut l’assistance à une rencontre sportive. Dans les deux cas, l’enseignement des règles de bienséance, du fair-play, de l’altruisme, de l’aide de son prochain y sont enseignés toujours. Lorsque l’on s’intéresse au sort du comédien, du poète, du peintre, du musicien, du sportif cela prend une part active à la « fabrication » d’un citoyen conscient et partant à un pays développé. Les exemples dans les pays développés sont légion. 







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