La crise des étudiants en médecine semble toucher à sa fin après l’intervention du Médiateur du Royaume. Dans un communiqué diffusé vendredi, la coordination des étudiants en médecine a annoncé la fin de toute forme de protestation et la reprise des études.
Cette annonce fait suite à la signature d'un procès-verbal entre les étudiants en médecine et le ministère de l'Enseignement supérieur, dans lequel le gouvernement s'engage à répondre à l'ensemble des revendications soulevées par les étudiants concernant la réforme de la formation des études en médecine. Cette étape met ainsi fin à une longue période de crise dans les facultés de médecine.
La signature a eu lieu après l'organisation d'une assemblée générale où les étudiants se sont prononcés sur la proposition du ministre, Azzedine El Midaoui.
Pour sa part, le Médiateur du Royaume a souligné la réussite des efforts de dialogue menés tout au long de cette crise, se félicitant de l'issue favorable des discussions entre les deux parties. Il a également précisé que les solutions proposées garantissaient une réponse constitutionnelle et juridique à la hauteur des revendications exprimées par les étudiants depuis le début de la protestation.
L'Institution a également appelé les parties concernées à poursuivre le dialogue dans un esprit serein, basé sur la confiance et la bonne foi, afin de garantir la qualité de la formation médicale, d'améliorer le secteur de la santé dans le pays, de développer le système de santé et de consolider la souveraineté nationale, conformément à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Bien que les détails du procès-verbal n'aient pas été rendus publics, les étudiants se réjouissent de la réponse du ministère à leurs principales revendications, notamment concernant la réduction de la durée de formation médicale.
En effet, le ministère de tutelle, par l'intermédiaire du Médiateur du Royaume, a proposé d'appliquer la réforme de la durée de la formation uniquement aux nouvelles promotions, sans effet rétroactif. Les étudiants ayant intégré les facultés de médecine avant le 13 mars 2023 (date de publication de l'arrêté ministériel au Bulletin Officiel) continueront de suivre un cursus de sept ans et ne seront pas concernés par cette réforme du système pédagogique.
Pour trancher sur cette proposition, un premier vote a eu lieu, dont le résultat a été le rejet, exacerbant les tensions parmi les étudiants, en particulier ceux de la première année. Jeudi, les étudiants ont organisé un second vote pour décider entre la reprise des cours et le boycott. Le résultat a favorisé la reprise des études, avec 34,2 % des voix en faveur, contre 27 % d'opposants, marquant enfin le retour des étudiants en classe.
Il est à rappeler que la question de la durée de la formation a constitué la principale pomme de discorde entre les futurs médecins et l'ancien ministre, Abdellatif Miraoui. Les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie avaient fermement rejeté cette réforme, estimant qu'elle compromettrait la qualité de leur formation et, par conséquent, celle des soins de santé prodigués aux citoyens.
Cette annonce fait suite à la signature d'un procès-verbal entre les étudiants en médecine et le ministère de l'Enseignement supérieur, dans lequel le gouvernement s'engage à répondre à l'ensemble des revendications soulevées par les étudiants concernant la réforme de la formation des études en médecine. Cette étape met ainsi fin à une longue période de crise dans les facultés de médecine.
La signature a eu lieu après l'organisation d'une assemblée générale où les étudiants se sont prononcés sur la proposition du ministre, Azzedine El Midaoui.
Pour sa part, le Médiateur du Royaume a souligné la réussite des efforts de dialogue menés tout au long de cette crise, se félicitant de l'issue favorable des discussions entre les deux parties. Il a également précisé que les solutions proposées garantissaient une réponse constitutionnelle et juridique à la hauteur des revendications exprimées par les étudiants depuis le début de la protestation.
L'Institution a également appelé les parties concernées à poursuivre le dialogue dans un esprit serein, basé sur la confiance et la bonne foi, afin de garantir la qualité de la formation médicale, d'améliorer le secteur de la santé dans le pays, de développer le système de santé et de consolider la souveraineté nationale, conformément à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Bien que les détails du procès-verbal n'aient pas été rendus publics, les étudiants se réjouissent de la réponse du ministère à leurs principales revendications, notamment concernant la réduction de la durée de formation médicale.
En effet, le ministère de tutelle, par l'intermédiaire du Médiateur du Royaume, a proposé d'appliquer la réforme de la durée de la formation uniquement aux nouvelles promotions, sans effet rétroactif. Les étudiants ayant intégré les facultés de médecine avant le 13 mars 2023 (date de publication de l'arrêté ministériel au Bulletin Officiel) continueront de suivre un cursus de sept ans et ne seront pas concernés par cette réforme du système pédagogique.
Pour trancher sur cette proposition, un premier vote a eu lieu, dont le résultat a été le rejet, exacerbant les tensions parmi les étudiants, en particulier ceux de la première année. Jeudi, les étudiants ont organisé un second vote pour décider entre la reprise des cours et le boycott. Le résultat a favorisé la reprise des études, avec 34,2 % des voix en faveur, contre 27 % d'opposants, marquant enfin le retour des étudiants en classe.
Il est à rappeler que la question de la durée de la formation a constitué la principale pomme de discorde entre les futurs médecins et l'ancien ministre, Abdellatif Miraoui. Les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie avaient fermement rejeté cette réforme, estimant qu'elle compromettrait la qualité de leur formation et, par conséquent, celle des soins de santé prodigués aux citoyens.