En voila une idée qu’elle est bonne. Seulement, on n’y pige que bribes. L’initiative émane du SMAPP (Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels), appellation pompeuse vide de sens, fermant la porte à des artistes qui ne connaissent pas son existence, l’ignorant -même par ouï-dire-, optant pour une démarche libre de créer. Et le texte annonçant la tenue le 20 novembre au Musée d’art moderne et contemporain de Rabat de cette distraction vaseuse intitulée « Les arts plastiques et visuels contemporains et leur contribution à la construction de l’avenir » est d’une riche incompréhension : « Les arts et les artistes sont concernés par ce débat qui s’interroge sur ‘’ Le devenir de l’humanité face à l’essor et l’impact des sciences et techniques’’. L’avenir de l’humanité est désormais façonné par la biotechnologie, la nanotechnologie, l’informatique et l’intelligence artificielle… Ce projet technique mondialisé s’étend désormais aux expressions artistiques, aux champs de la créativité, y compris leurs méthodes, leurs mécanismes et leurs approches théoriques.
Les artistes plasticiens et visuels et tous ceux qui agissent dans le champ de l’art souhaitent participer à la réflexion sur comment construire l’avenir à partir de leurs différents domaines d’expression et de créativité. L’art contemporain (parrainé par de grandes entreprises et organismes officiels) contribue à remodeler le goût esthétique et à changer les conditions de réception artistique. L’art numérique, et ses créations fondées sur la technologie aussi bien dans l’approche, la production que la réalisation, bouleverse la relation à l’art ». Qui souhaite participer à cette réflexion ? Laborieux et étrange. Et dire que le ministère de la Culture s’associe à ce raout visiblement dépourvu de contenu et de contenant. Mais attention, le SMAPP avertit. La rencontre reçoit artistes, philosophes, sociologues, critiques d’art et acteurs culturels publics et privés. Et allez répandre que nous sommes de mauvaises langues.
Les artistes plasticiens et visuels et tous ceux qui agissent dans le champ de l’art souhaitent participer à la réflexion sur comment construire l’avenir à partir de leurs différents domaines d’expression et de créativité. L’art contemporain (parrainé par de grandes entreprises et organismes officiels) contribue à remodeler le goût esthétique et à changer les conditions de réception artistique. L’art numérique, et ses créations fondées sur la technologie aussi bien dans l’approche, la production que la réalisation, bouleverse la relation à l’art ». Qui souhaite participer à cette réflexion ? Laborieux et étrange. Et dire que le ministère de la Culture s’associe à ce raout visiblement dépourvu de contenu et de contenant. Mais attention, le SMAPP avertit. La rencontre reçoit artistes, philosophes, sociologues, critiques d’art et acteurs culturels publics et privés. Et allez répandre que nous sommes de mauvaises langues.
