La politique migratoire entre la Belgique et le Maroc connaît un tournant en 2024. Selon Nicole de Moor, secrétaire d’État belge en charge de la Migration cité par le quotidien Belge Le Soir, le nombre de renvois forcés de ressortissants marocains en situation irrégulière a bondi cette année, atteignant 203 expulsions, contre seulement 43 l’année précédente. Cette augmentation, qualifiée de significative par la responsable belge, découle de la coopération renforcée établie en avril dernier entre les deux pays.
Parmi les personnes expulsées, 113 avaient été libérées de prison avant leur rapatriement, marquant une étape clé dans la gestion des séjours irréguliers. Cependant, chaque renvoi s’inscrit dans un cadre strict. "Pour expulser une personne de force, son identité doit être formellement établie, et un laissez-passer délivré par le Maroc est indispensable", a précisé Nicole de Moor.
Cette démarche exige, selon la secrétaire d’Etat Belge, une coordination étroite entre les autorités belges et marocaines. L’Office des étrangers de Belgique collabore ainsi régulièrement avec l’ambassade et les consulats du Maroc pour garantir la fluidité des procédures administratives et diplomatiques.
Parmi les personnes expulsées, 113 avaient été libérées de prison avant leur rapatriement, marquant une étape clé dans la gestion des séjours irréguliers. Cependant, chaque renvoi s’inscrit dans un cadre strict. "Pour expulser une personne de force, son identité doit être formellement établie, et un laissez-passer délivré par le Maroc est indispensable", a précisé Nicole de Moor.
Cette démarche exige, selon la secrétaire d’Etat Belge, une coordination étroite entre les autorités belges et marocaines. L’Office des étrangers de Belgique collabore ainsi régulièrement avec l’ambassade et les consulats du Maroc pour garantir la fluidité des procédures administratives et diplomatiques.