Dr Adil Loubbardi, commissaire divisionnaire ex chef du service ADN du laboratoire de police scientifique et de différents services de la police judiciaire de la DGSN.
Leurs principales missions :
1. Sécurisation de la scène de crime : une fois informés de l'existence d'un crime, ils arrivent en premier sur les lieux et mettent en place les mesures nécessaires pour préserver l'intégrité des preuves. Cela inclut l'établissement d'un périmètre de sécurité, la documentation de l'état initial des lieux et la protection contre toute contamination. En tant que premiers intervenants, les techniciens en identité judiciaire jouent également un rôle important dans la prise en charge des victimes d’actes criminels. Ils incarnent la réponse policière à laquelle s’attendent les victimes, participant ainsi à la réassurance de la population après la commission d’un délit et à l’éducation des citoyens sur les dispositifs de sécurité envisageables.
2. Recherche et relevé des indices : Les techniciens en scène de crime (ou techniciens en identité judiciaire) ont avant tout pour rôle de repérer les traces matérielles sur une scène de crime, d’évaluer leur pertinence en lien avec l’affaire criminelle d’intérêt et d’exploiter l’information qu’elles véhiculent. Les techniciens utilisent des techniques spécifiques pour identifier et collecter tous les éléments pouvant être pertinents pour l'enquête. Cela peut inclure des empreintes digitales (ou des fragments), des traces de pas, des fibres, des cheveux, des armes, des substances biologiques (sang, salive, etc.), des traces d'effraction, etc.
3. Photographie et relevé planimétrique : Ils réalisent une documentation visuelle et métrique précise de la scène de crime. Les photos permettent de conserver une trace de l'état initial des lieux, tandis que les plans permettent de situer les éléments de preuve par rapport à l'environnement. Ils fixent l'état des lieux.
4. Prélèvement et conditionnement des preuves : Les indices sont collectés avec le plus grand soin pour éviter toute altération ou contamination. Ils sont ensuite conditionnés dans des contenants spécifiques et étiquetés de manière à préserver leur intégrité jusqu'à leur analyse en laboratoire. Ainsi une traçabilité est établie du lieu de prélèvement jusqu'à l'archivage.
5. Alimentation des bases de données : grâce aux différents prélèvements d'indices qu'ils effectuent ils alimentent ainsi plusieurs bases de données telles celles des empreintes digitales, des profils ADN, des traces balistiques, etc.
6. Collaboration avec les enquêteurs : Les techniciens travaillent en étroite collaboration avec les enquêteurs pour comprendre le contexte de l'affaire et orienter leurs recherches. Ils peuvent également être amenés à témoigner lors de procès. Ils sont ainsi considérés comme étant plus proche du corps policier que celui scientifique.
Compétences requises :
1. Connaissances scientifiques : Une bonne compréhension des sciences forensiques, de la biologie, de la chimie et de la physique est essentielle pour mener à bien leurs investigations.
2. Méthode et rigueur : Les techniciens doivent être méthodiques et rigoureux dans leur travail, afin d'éviter toute erreur qui pourrait compromettre une enquête. Ils doivent suivrent les protocoles préétablis pour chaque intervention à la lettre.
3. Sens de l'observation : Un œil aiguisé est indispensable pour repérer les moindres détails qui pourraient passer inaperçus. En fonction de la nature de chaque affaire ils doivent savoir où chercher les indices.
4. Capacités relationnelles : Ils doivent être capables de travailler en équipe et de communiquer efficacement avec leurs collègues, les enquêteurs et les magistrats.
La scène de crime est au centre de la criminalistique. C'est un enjeu majeur pour le bon déroulement de l'enquête judiciaire. L'évolution de sa gestion a été déterminante ces dernières années mais elle est loin d'être complète et les règles ne sont pas encore clairement définies ou utilisées par les différents intervenants.
L'exploitation de la scène de crime, point clé d'une affaire, reste encore dans certains cas un maillon faible dans l'enquête. Les premières constatations faites dans n'importe quel crime ou délit sont la pierre angulaire de tout procès.
Une enquête judiciaire comporte deux aspects, l’enquête traditionnelle et l’enquête technique. Cette dernière nécessite de déterminer, gérer et évaluer les moyens et les personnes à mettre en œuvre. La notion de coordination va s'avérer primordiale pour gérer la scène de crime.
1. Sécurisation de la scène de crime : une fois informés de l'existence d'un crime, ils arrivent en premier sur les lieux et mettent en place les mesures nécessaires pour préserver l'intégrité des preuves. Cela inclut l'établissement d'un périmètre de sécurité, la documentation de l'état initial des lieux et la protection contre toute contamination. En tant que premiers intervenants, les techniciens en identité judiciaire jouent également un rôle important dans la prise en charge des victimes d’actes criminels. Ils incarnent la réponse policière à laquelle s’attendent les victimes, participant ainsi à la réassurance de la population après la commission d’un délit et à l’éducation des citoyens sur les dispositifs de sécurité envisageables.
2. Recherche et relevé des indices : Les techniciens en scène de crime (ou techniciens en identité judiciaire) ont avant tout pour rôle de repérer les traces matérielles sur une scène de crime, d’évaluer leur pertinence en lien avec l’affaire criminelle d’intérêt et d’exploiter l’information qu’elles véhiculent. Les techniciens utilisent des techniques spécifiques pour identifier et collecter tous les éléments pouvant être pertinents pour l'enquête. Cela peut inclure des empreintes digitales (ou des fragments), des traces de pas, des fibres, des cheveux, des armes, des substances biologiques (sang, salive, etc.), des traces d'effraction, etc.
3. Photographie et relevé planimétrique : Ils réalisent une documentation visuelle et métrique précise de la scène de crime. Les photos permettent de conserver une trace de l'état initial des lieux, tandis que les plans permettent de situer les éléments de preuve par rapport à l'environnement. Ils fixent l'état des lieux.
4. Prélèvement et conditionnement des preuves : Les indices sont collectés avec le plus grand soin pour éviter toute altération ou contamination. Ils sont ensuite conditionnés dans des contenants spécifiques et étiquetés de manière à préserver leur intégrité jusqu'à leur analyse en laboratoire. Ainsi une traçabilité est établie du lieu de prélèvement jusqu'à l'archivage.
5. Alimentation des bases de données : grâce aux différents prélèvements d'indices qu'ils effectuent ils alimentent ainsi plusieurs bases de données telles celles des empreintes digitales, des profils ADN, des traces balistiques, etc.
6. Collaboration avec les enquêteurs : Les techniciens travaillent en étroite collaboration avec les enquêteurs pour comprendre le contexte de l'affaire et orienter leurs recherches. Ils peuvent également être amenés à témoigner lors de procès. Ils sont ainsi considérés comme étant plus proche du corps policier que celui scientifique.
Compétences requises :
1. Connaissances scientifiques : Une bonne compréhension des sciences forensiques, de la biologie, de la chimie et de la physique est essentielle pour mener à bien leurs investigations.
2. Méthode et rigueur : Les techniciens doivent être méthodiques et rigoureux dans leur travail, afin d'éviter toute erreur qui pourrait compromettre une enquête. Ils doivent suivrent les protocoles préétablis pour chaque intervention à la lettre.
3. Sens de l'observation : Un œil aiguisé est indispensable pour repérer les moindres détails qui pourraient passer inaperçus. En fonction de la nature de chaque affaire ils doivent savoir où chercher les indices.
4. Capacités relationnelles : Ils doivent être capables de travailler en équipe et de communiquer efficacement avec leurs collègues, les enquêteurs et les magistrats.
La scène de crime est au centre de la criminalistique. C'est un enjeu majeur pour le bon déroulement de l'enquête judiciaire. L'évolution de sa gestion a été déterminante ces dernières années mais elle est loin d'être complète et les règles ne sont pas encore clairement définies ou utilisées par les différents intervenants.
L'exploitation de la scène de crime, point clé d'une affaire, reste encore dans certains cas un maillon faible dans l'enquête. Les premières constatations faites dans n'importe quel crime ou délit sont la pierre angulaire de tout procès.
Une enquête judiciaire comporte deux aspects, l’enquête traditionnelle et l’enquête technique. Cette dernière nécessite de déterminer, gérer et évaluer les moyens et les personnes à mettre en œuvre. La notion de coordination va s'avérer primordiale pour gérer la scène de crime.
En somme, les techniciens de scène de crime jouent un rôle clé dans la résolution des affaires criminelles. Grâce à leur expertise et à leur travail méticuleux, ils contribuent à établir la vérité et à faire avancer la justice. Ces acteurs sont un véritable appui pour les enquêteurs et les magistrats.
