Depuis quelques jours, une vidéo qui circule intensément sur les réseaux sociaux montre nos chers voisins algériens s’approprier quelques morceaux bien savoureux de notre patrimoine culturel. Du chaabi aux rythmes d’El Ghiwan, en passant par Abidate Rma, Nass El Ghiwane, les rites et coutumes de nos mariages jusqu’à l’illustre enfant de Tanger, Ibn Battouta. La popularité et la floraison de ce genre de compilations qui visent bien évidemment à dénoncer et à stopper le saccage organisé auquel se livrent nos amis algériens sur instigation de leurs gouvernants, traduisent clairement le ras-le-bol du peuple marocain face aux tentatives d’appropriation de son patrimoine et même de son identité.
Dernière tentative en date, celle visant le caftan Nte3 de Fès dont une photo a été frauduleusement introduite dans le dossier d’inscription auprès de l’UNESCO d’articles vestimentaires algériens autrement moins prestigieux, pour ne pas dire triviaux, dont la difforme Gandoura de Constantine. Une initiative qui a tourné court, sur fond d’une protestation officielle de la délégation marocaine, laquelle a présenté des preuves irréfutables. Mais ces convoitises témoignent, néanmoins, du charme riche et varié du patrimoine marocain, qui stimule une forme d’amour inavoué chez nos voisins, dissimulée derrière une façade de mépris feint.
Et c’est en anticipant ce genre de scénario, qu’il y a déjà deux décennies, bien avant que cette question d’héritage culturel ne devienne centrale sur la scène internationale, Sa Majesté le Roi Mohammed VI appelait avec clairvoyance à la préservation du patrimoine immatériel d’un Royaume riche de douze siècles d’Histoire. C’est justement dans cet élan clairvoyant et protecteur que s’inscrit le plaidoyer du ministre de la Culture, Mehdi Bensaïd, pour la mise en place d’un mécanisme au sein des différentes instances parlementaires internationales de sorte à défendre et protéger ce patrimoine contre les risques d’appropriation illégale. Finie donc l’époque où la reproduction de notre patrimoine suscitait une niaise et orgueilleuse fierté de notre part, et place à la vigilance contre la spoliation de notre culture et de nos savoirs, vivre, faire et être.
Dernière tentative en date, celle visant le caftan Nte3 de Fès dont une photo a été frauduleusement introduite dans le dossier d’inscription auprès de l’UNESCO d’articles vestimentaires algériens autrement moins prestigieux, pour ne pas dire triviaux, dont la difforme Gandoura de Constantine. Une initiative qui a tourné court, sur fond d’une protestation officielle de la délégation marocaine, laquelle a présenté des preuves irréfutables. Mais ces convoitises témoignent, néanmoins, du charme riche et varié du patrimoine marocain, qui stimule une forme d’amour inavoué chez nos voisins, dissimulée derrière une façade de mépris feint.
Et c’est en anticipant ce genre de scénario, qu’il y a déjà deux décennies, bien avant que cette question d’héritage culturel ne devienne centrale sur la scène internationale, Sa Majesté le Roi Mohammed VI appelait avec clairvoyance à la préservation du patrimoine immatériel d’un Royaume riche de douze siècles d’Histoire. C’est justement dans cet élan clairvoyant et protecteur que s’inscrit le plaidoyer du ministre de la Culture, Mehdi Bensaïd, pour la mise en place d’un mécanisme au sein des différentes instances parlementaires internationales de sorte à défendre et protéger ce patrimoine contre les risques d’appropriation illégale. Finie donc l’époque où la reproduction de notre patrimoine suscitait une niaise et orgueilleuse fierté de notre part, et place à la vigilance contre la spoliation de notre culture et de nos savoirs, vivre, faire et être.