À peine l’espoir d’une paix salvatrice commençait à renaître que le cycle éternel de violence dans cette terre promise depuis longtemps aux pires tourments a repris sa cadence infernale. Dans la soirée du mardi 21 janvier, un citoyen marocain résidant aux États-Unis, à la mentalité sans doute conditionnée par les longs mois d’atrocités et de massacres contre les populations civiles de Gaza puis militairement manipulé par on ne sait quelle force ou partie politique, s’est lancé dans une entreprise jihadiste et vengeresse de son point de vue, mais terroriste du point de vue légal, contre des passants anonymes à Tel Aviv. Il en a poignardé cinq, dont un grièvement, avant d’être abattu en pleine rue.
Cette attaque a visiblement embarrassé les services de sécurité israéliens qui ont dû rendre des comptes et justifier son entrée en Israël, malgré les soupçons qui ont été nourris à son égard au niveau des frontières. Il faut dire que le jeune homme ne faisait pas vraiment mystère de ses penchants idéologiques qu’il affichait clairement sur les divers réseaux sociaux.
Ce qui laisse planer de sérieuses interrogations sur les modalités d’octroi du visa israélien qui lui a permis d’accéder à Tel Aviv dans un contexte sécuritaire des plus tendus, mais également sur le maintien de la validité de sa Green Card, sans que les redoutables radars des services de renseignement américains ne se soient enclenchés. Quoiqu’il en soit et en attendant les suites de l’enquête en cours qui nous en dira plus sur cette affaire tordue, le Hamas s’est bien évidemment empressé de saluer l’opération bien que son auteur ne lui soit pas directement affilié.
Affaibli à Gaza au bout d’un an et demi de l’offensive dévastatrice de Tsahal, le groupe de résistance islamiste s’est certainement saisi de l’opportunité de cette attaque aveugle, en la présentant comme une réponse aux exactions de l’armée israélienne à Jénine en Cisjordanie occupée dans le but de faire valoir sa résilience supposée. Mais le plus marquant est que cette irruption de violence intervient au lendemain immédiat de l’investiture de Donald Trump et trois jours seulement après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza où les populations civiles commencent à peine à redécouvrir un semblant de vie sans le tumulte et l’enfer des bombardements.
Loin des allégations et des élucubrations qui ne manqueront pas de surgir, cette attaque, qui ressemble à beaucoup d’autres survenues dans le passé et à d’autres qui surviendront certainement et malheureusement dans l’avenir, n’en reste pas moins un simple mais regrettable fait divers dans un monde où le terrorisme n’a plus de visage, plus de race, plus de nationalité et plus de religion.
En tant que Marocains, nous n’avons donc aucune raison de nous en embarrasser outre mesure (ou pire de nous en énorgueillir comme un quelconque fait d’arme comme l’ont fait certains illuminés), puisque toute attaque aveugle contre des populations civiles anonymes quelles que soient ses victimes, et quels que soient ses auteurs et ses commanditaires, devrait être condamnée comme un acte terroriste. Ce fut le cas lors des attaques menées par des terroristes marocains contre des Marocains à Casablanca en 2003, ce fut le cas à Madrid en 2004 et à Paris en 2015, comme ça sera le cas chaque fois qu’une personne égarée jouissant ou non de notre chère nationalité, commettra de tels actes dommageables à la paix et au vivre-ensemble.
Cette attaque a visiblement embarrassé les services de sécurité israéliens qui ont dû rendre des comptes et justifier son entrée en Israël, malgré les soupçons qui ont été nourris à son égard au niveau des frontières. Il faut dire que le jeune homme ne faisait pas vraiment mystère de ses penchants idéologiques qu’il affichait clairement sur les divers réseaux sociaux.
Ce qui laisse planer de sérieuses interrogations sur les modalités d’octroi du visa israélien qui lui a permis d’accéder à Tel Aviv dans un contexte sécuritaire des plus tendus, mais également sur le maintien de la validité de sa Green Card, sans que les redoutables radars des services de renseignement américains ne se soient enclenchés. Quoiqu’il en soit et en attendant les suites de l’enquête en cours qui nous en dira plus sur cette affaire tordue, le Hamas s’est bien évidemment empressé de saluer l’opération bien que son auteur ne lui soit pas directement affilié.
Affaibli à Gaza au bout d’un an et demi de l’offensive dévastatrice de Tsahal, le groupe de résistance islamiste s’est certainement saisi de l’opportunité de cette attaque aveugle, en la présentant comme une réponse aux exactions de l’armée israélienne à Jénine en Cisjordanie occupée dans le but de faire valoir sa résilience supposée. Mais le plus marquant est que cette irruption de violence intervient au lendemain immédiat de l’investiture de Donald Trump et trois jours seulement après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza où les populations civiles commencent à peine à redécouvrir un semblant de vie sans le tumulte et l’enfer des bombardements.
Loin des allégations et des élucubrations qui ne manqueront pas de surgir, cette attaque, qui ressemble à beaucoup d’autres survenues dans le passé et à d’autres qui surviendront certainement et malheureusement dans l’avenir, n’en reste pas moins un simple mais regrettable fait divers dans un monde où le terrorisme n’a plus de visage, plus de race, plus de nationalité et plus de religion.
En tant que Marocains, nous n’avons donc aucune raison de nous en embarrasser outre mesure (ou pire de nous en énorgueillir comme un quelconque fait d’arme comme l’ont fait certains illuminés), puisque toute attaque aveugle contre des populations civiles anonymes quelles que soient ses victimes, et quels que soient ses auteurs et ses commanditaires, devrait être condamnée comme un acte terroriste. Ce fut le cas lors des attaques menées par des terroristes marocains contre des Marocains à Casablanca en 2003, ce fut le cas à Madrid en 2004 et à Paris en 2015, comme ça sera le cas chaque fois qu’une personne égarée jouissant ou non de notre chère nationalité, commettra de tels actes dommageables à la paix et au vivre-ensemble.