
Cette réunion s’est tenue en présence du représentant des terres de «Oueld Souleiman» et un groupe de parlementaires. Elle intervient après que des militaires algériens aient ordonné aux agriculteurs marocains de ne plus exploiter ces terres, sous le motif qu’elles relèvent du territoire du voisin de l’Est.
Au début de son intervention, le gouverneur de la région de Figuig a indiqué que cette réunion est consacrée à l'étude des solutions possibles pour atténuer les répercussions de cette décision «temporaire et conjoncturelle» des autorités algériennes, sur les exploitants de ces terres agricoles. Le même responsable a par ailleurs souligné que l'autorité régionale, en concertation continues avec les organes représentatifs des ayants droit et les exploitants de terres agricoles concernés par les derniers développements, étudie la situation afin d’élaborer de solutions qui tiennent compte de toutes les éventualités.
Les habitants se soulèvent
Sommés par des fonctionnaires et membres de l’armée algérienne d’évacuer avant le 18 mars courante leurs terres et champs de palmiers dattiers qui se trouvent du mauvais côté du tracé frontalier établi par un accord maroco-algérien qui remonte à 1972, mais ratifié qu’en 1992, les agriculteurs concernés, ont choisi de faire entendre leur voix en protestant, samedi 13 mars devant la délégation de police à Figuig. Ces derniers ont ordonné aux exploitants marocains de quitter définitivement la zone d’El Arja, sous le motif qu’elles relèvent du territoire de l’Algérie, au plus tard le 18 mars.
«Nos grands-parents travaillaient déjà ces champs dans les années 1930 et la propriété du ksar à El Arja est bien documentée», témoigne l'un des habitants d'El Arja, victime de cette décision brusque des autorités algériennes. Selon lui, malgré la fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie au milieu des années 1990, qui a rendu l’accès à cette zone difficile, les armées des deux pays «ne posaient pas de lourdes contraintes aux propriétaires desdites terres, d’autant plus qu’il s’agit de tribus qui ont des liens de sang, abstraction faite de la nationalité qui a été donnée plus tard aux uns et aux autres».
Selon ces petits agriculteurs, qui n’ont plus que deux jours pour céder des biens où ils ont investi tout leur argent, et ce, depuis des décennies, cette "manœuvre militaire” n’est pas une première. Des actes similaires ont été menés aux alentours de Oued Zouzfana, rapportent des médias locaux.
Au début de son intervention, le gouverneur de la région de Figuig a indiqué que cette réunion est consacrée à l'étude des solutions possibles pour atténuer les répercussions de cette décision «temporaire et conjoncturelle» des autorités algériennes, sur les exploitants de ces terres agricoles. Le même responsable a par ailleurs souligné que l'autorité régionale, en concertation continues avec les organes représentatifs des ayants droit et les exploitants de terres agricoles concernés par les derniers développements, étudie la situation afin d’élaborer de solutions qui tiennent compte de toutes les éventualités.
Les habitants se soulèvent
Sommés par des fonctionnaires et membres de l’armée algérienne d’évacuer avant le 18 mars courante leurs terres et champs de palmiers dattiers qui se trouvent du mauvais côté du tracé frontalier établi par un accord maroco-algérien qui remonte à 1972, mais ratifié qu’en 1992, les agriculteurs concernés, ont choisi de faire entendre leur voix en protestant, samedi 13 mars devant la délégation de police à Figuig. Ces derniers ont ordonné aux exploitants marocains de quitter définitivement la zone d’El Arja, sous le motif qu’elles relèvent du territoire de l’Algérie, au plus tard le 18 mars.
«Nos grands-parents travaillaient déjà ces champs dans les années 1930 et la propriété du ksar à El Arja est bien documentée», témoigne l'un des habitants d'El Arja, victime de cette décision brusque des autorités algériennes. Selon lui, malgré la fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie au milieu des années 1990, qui a rendu l’accès à cette zone difficile, les armées des deux pays «ne posaient pas de lourdes contraintes aux propriétaires desdites terres, d’autant plus qu’il s’agit de tribus qui ont des liens de sang, abstraction faite de la nationalité qui a été donnée plus tard aux uns et aux autres».
Selon ces petits agriculteurs, qui n’ont plus que deux jours pour céder des biens où ils ont investi tout leur argent, et ce, depuis des décennies, cette "manœuvre militaire” n’est pas une première. Des actes similaires ont été menés aux alentours de Oued Zouzfana, rapportent des médias locaux.