L'exhumation de corps des décombres pour mieux les inhumer, après une catastrophe naturelle est un processus humanitaire nécessaire pour préserver la dignité des morts et les sentiments et le bien-être de leurs proches, ainsi que pour sauvegarder les droits et les effets juridiques résultant du décès.
Mais contrairement aux idées répandues, les cadavres restés sous les décombres en attendant l'extraction ne constituent pas une menace pour la santé des communautés locales. Les cadavres gonflent, grossissent, se décomposent et dégagent des gazs, mais ces odeurs ne transmettent aucune maladie.
Les cadavres coincés provoquent une détresse psychologique chez les proches qui attendent d'enterrer leurs morts, ainsi que chez les survivants qui sont bouleversés à l'idée que des corps humains sont encore sous les décombres . Des précautions doivent également être prises lors du contact avec les corps pour les extraire afin d'éviter toute transmission pathologique. Les cadavres ne doivent pas être en contact avec les sources d'eau potable, afin de ne pas transférer des microbes du système digestif des cadavres vers l'eau potable.
Quant aux épidémies, leur propagation est liée à l’activité des survivants plutôt que des morts, en raison de l’absence ou de la vulnérabilité des conditions d’hygiène, de la rareté de l’eau potable ou de son absence et de la présence de microbes épidémiques qui étaient présents avant ou après la catastrophe naturelle. Comme exemple, la propagation de l’épidémie du choléra en 2010, après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé Haïti, cette épidémie a été provoquée par des casques bleus venant du Népal transportant avec eux le choléra alors qu'ils étaient porteurs sains.
Il faut donc prêter davantage d’attention aux survivants aux vivants, à leurs communautés locales, à leurs conditions de santé et d’hygiène, à l’approvisionnement en eau potable et à la gestion des eaux usées et des déchets afin d’éviter la propagation des maladies. Lors du tremblement d'Al Haouz les Cadavres ont été rapidement extraits et rapidement enterrés selon les préceptes et les rituels islamiques. Les conditions sanitaires des survivants et des populations locales sont maîtrisées ainsi que des efforts énormes sont déployés pour assurer les conditions d'hygiène et l'eau potable.
Mais contrairement aux idées répandues, les cadavres restés sous les décombres en attendant l'extraction ne constituent pas une menace pour la santé des communautés locales. Les cadavres gonflent, grossissent, se décomposent et dégagent des gazs, mais ces odeurs ne transmettent aucune maladie.
Les cadavres coincés provoquent une détresse psychologique chez les proches qui attendent d'enterrer leurs morts, ainsi que chez les survivants qui sont bouleversés à l'idée que des corps humains sont encore sous les décombres . Des précautions doivent également être prises lors du contact avec les corps pour les extraire afin d'éviter toute transmission pathologique. Les cadavres ne doivent pas être en contact avec les sources d'eau potable, afin de ne pas transférer des microbes du système digestif des cadavres vers l'eau potable.
Quant aux épidémies, leur propagation est liée à l’activité des survivants plutôt que des morts, en raison de l’absence ou de la vulnérabilité des conditions d’hygiène, de la rareté de l’eau potable ou de son absence et de la présence de microbes épidémiques qui étaient présents avant ou après la catastrophe naturelle. Comme exemple, la propagation de l’épidémie du choléra en 2010, après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé Haïti, cette épidémie a été provoquée par des casques bleus venant du Népal transportant avec eux le choléra alors qu'ils étaient porteurs sains.
Il faut donc prêter davantage d’attention aux survivants aux vivants, à leurs communautés locales, à leurs conditions de santé et d’hygiène, à l’approvisionnement en eau potable et à la gestion des eaux usées et des déchets afin d’éviter la propagation des maladies. Lors du tremblement d'Al Haouz les Cadavres ont été rapidement extraits et rapidement enterrés selon les préceptes et les rituels islamiques. Les conditions sanitaires des survivants et des populations locales sont maîtrisées ainsi que des efforts énormes sont déployés pour assurer les conditions d'hygiène et l'eau potable.
Tayeb Hamdi
Médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé.