Lors d'une conférence de presse, tenue ce lundi Khalid Ait Taleb s’est exprimé sur la situation pandémique au Maroc. La conférence avait pour objet d’apporter des réponses aux demandes d’explications sur la décision du gouvernement de suspendre les déplacements à destination et en provenance de huit grandes villes du pays. Une décision prise à l’improviste, dont l’une des conséquences est d’avoir fait couler beaucoup de sang sur les routes du Royaume. Comme à l’accoutumée, la réponse des autorités fut évasive, et loin d’atténuer la rage exprimée par l’ensemble de la population, qui fut prise au dépourvu.
Le ministre a déclaré que cette mesure était due à l'augmentation notable du nombre de cas dans ces régions. Ainsi, il a reconnu que le gouvernement comprend la frustration que vivent de nombreux Marocains à cause de cette décision soudaine. « Nous savons que les citoyens sont en colère. Mais laissez-moi vous dire que le virus ne donne pas de date limite. Nous n'avons pas d'autre choix que de lutter contre la propagation de la Covid-19 avec des mesures proactives », a déclaré Ait Taleb.
Le ministre a également nié les informations selon lesquelles les autorités donneraient un délai de 48 heures avant que la décision de restriction des déplacements ne prenne effet. « La propagation du coronavirus va si vite », a déclaré le responsable. « Nous ne pouvons pas prendre de risque et donner une date limite, la pandémie ne donne pas de date limite. Un jour sera un risque », a-t-il insisté.
Interrogé sur un éventuel retour du Royaume au confinement, Ait Taleb a déclaré que le gouvernement n'avait pas l'intention de prendre une telle décision pour le moment. Cependant, cela pourrait changer en fonction des développements épidémiologiques. « Nous voulons tous être heureux et passer les célébrations de l'Aïd al-Adha dans une atmosphère joyeuse. Mais nous ne pouvons pas prendre une décision qui nous rendrait heureux un jour et nous ferait pleurer toute l’année ».
Savait-il que cette décision coûterait la vie à plusieurs innocents, qui se sont précipités vers leurs villes ? De plus, il est difficile de concevoir une véritable joie pendant ce jour sacré, vu le « cataclysme » qui a eu lieu, hier soir, ainsi que la vague d’indignation qui s’en est suivie.
Ait Taleb a affirmé que la pandémie est sous contrôle, mais, que le maintien de ce contrôle nécessitera la contribution de tous les citoyens. La levée des restrictions dépendra donc également de l'évolution de la situation sanitaire. L'observation de cette situation se fait par quatorzaine. Donc il faut attendre au moins 14 jours pour espérer le rétablissement des déplacements entre les villes barricadées, si la situation sanitaire devient moins grave.
Les Marocains : boucs émissaires ou véritables responsables ?
Encore une fois, les autorités ont préféré pointer du doigt la population, plutôt que d’assumer leurs propres mesures ratées. Dans ce sillage, Ait Taleb a déclaré que la propagation de la Covid-19 est due à un manque de mesures préventives, y compris le fait que certains citoyens ne portent pas de masques dans les espaces publics. Dans ce sens, il a également averti que certaines personnes qui portent des masques ne le font pas correctement. « Ne mettez pas les masques sous la bouche. Mettez les masques correctement », a déclaré le ministre.
Ait Taleb a souligné que le nombre de personnes dans les salles d’urgence est en augmentation continue, faisant référence à l’augmentation du nombre quotidien de cas atteints de la Covid-19 au Maroc. « Ceux qui se trouvent dans les salles d'urgence sont nos familles. Veuillez prendre les mesures préventives au sérieux », a-t-il souligné. Sans pour autant s’exprimer sur toutes les âmes perdues et les cadavres qui ont jonché les autoroutes du pays.
Le ministre de la Santé a déclaré que le choix de suspendre les voyages de et vers Casablanca, Marrakech, Berrechid, Tétouan, Tanger, Fès, Meknès et Settat n'est pas une décision arbitraire. « C'est la situation épidémiologique qui a imposé ce choix ». Fournissant des statistiques, Ait Taleb a déclaré que le taux de transmission du Covid-19 au Maroc, ou « R0 », atteignait 1,9 à Tanger, tandis qu'il atteignait 1,7 à Fès et 2,35 à Berrechid.
En outre, Ait Taleb a rappelé que les autorités locales faciliteront les déplacements pour ceux qui ont une autorisation de mouvement en cas d'urgence. En revanche, ceux qui souhaitent voyager pour des raisons non essentielles ou personnelles devraient plutôt rester chez eux.
Ceci dit, le Royaume est soumis à l’état d'urgence jusqu'au 10 août avec un assouplissement progressif des mesures correspondantes. L'état d'urgence signifie que le pays peut réimposer le confinement lorsque les menaces pour la santé publique, liées à la pandémie, le justifient.
Le ministre a déclaré que cette mesure était due à l'augmentation notable du nombre de cas dans ces régions. Ainsi, il a reconnu que le gouvernement comprend la frustration que vivent de nombreux Marocains à cause de cette décision soudaine. « Nous savons que les citoyens sont en colère. Mais laissez-moi vous dire que le virus ne donne pas de date limite. Nous n'avons pas d'autre choix que de lutter contre la propagation de la Covid-19 avec des mesures proactives », a déclaré Ait Taleb.
Le ministre a également nié les informations selon lesquelles les autorités donneraient un délai de 48 heures avant que la décision de restriction des déplacements ne prenne effet. « La propagation du coronavirus va si vite », a déclaré le responsable. « Nous ne pouvons pas prendre de risque et donner une date limite, la pandémie ne donne pas de date limite. Un jour sera un risque », a-t-il insisté.
Interrogé sur un éventuel retour du Royaume au confinement, Ait Taleb a déclaré que le gouvernement n'avait pas l'intention de prendre une telle décision pour le moment. Cependant, cela pourrait changer en fonction des développements épidémiologiques. « Nous voulons tous être heureux et passer les célébrations de l'Aïd al-Adha dans une atmosphère joyeuse. Mais nous ne pouvons pas prendre une décision qui nous rendrait heureux un jour et nous ferait pleurer toute l’année ».
Savait-il que cette décision coûterait la vie à plusieurs innocents, qui se sont précipités vers leurs villes ? De plus, il est difficile de concevoir une véritable joie pendant ce jour sacré, vu le « cataclysme » qui a eu lieu, hier soir, ainsi que la vague d’indignation qui s’en est suivie.
Ait Taleb a affirmé que la pandémie est sous contrôle, mais, que le maintien de ce contrôle nécessitera la contribution de tous les citoyens. La levée des restrictions dépendra donc également de l'évolution de la situation sanitaire. L'observation de cette situation se fait par quatorzaine. Donc il faut attendre au moins 14 jours pour espérer le rétablissement des déplacements entre les villes barricadées, si la situation sanitaire devient moins grave.
Les Marocains : boucs émissaires ou véritables responsables ?
Encore une fois, les autorités ont préféré pointer du doigt la population, plutôt que d’assumer leurs propres mesures ratées. Dans ce sillage, Ait Taleb a déclaré que la propagation de la Covid-19 est due à un manque de mesures préventives, y compris le fait que certains citoyens ne portent pas de masques dans les espaces publics. Dans ce sens, il a également averti que certaines personnes qui portent des masques ne le font pas correctement. « Ne mettez pas les masques sous la bouche. Mettez les masques correctement », a déclaré le ministre.
Ait Taleb a souligné que le nombre de personnes dans les salles d’urgence est en augmentation continue, faisant référence à l’augmentation du nombre quotidien de cas atteints de la Covid-19 au Maroc. « Ceux qui se trouvent dans les salles d'urgence sont nos familles. Veuillez prendre les mesures préventives au sérieux », a-t-il souligné. Sans pour autant s’exprimer sur toutes les âmes perdues et les cadavres qui ont jonché les autoroutes du pays.
Le ministre de la Santé a déclaré que le choix de suspendre les voyages de et vers Casablanca, Marrakech, Berrechid, Tétouan, Tanger, Fès, Meknès et Settat n'est pas une décision arbitraire. « C'est la situation épidémiologique qui a imposé ce choix ». Fournissant des statistiques, Ait Taleb a déclaré que le taux de transmission du Covid-19 au Maroc, ou « R0 », atteignait 1,9 à Tanger, tandis qu'il atteignait 1,7 à Fès et 2,35 à Berrechid.
En outre, Ait Taleb a rappelé que les autorités locales faciliteront les déplacements pour ceux qui ont une autorisation de mouvement en cas d'urgence. En revanche, ceux qui souhaitent voyager pour des raisons non essentielles ou personnelles devraient plutôt rester chez eux.
Ceci dit, le Royaume est soumis à l’état d'urgence jusqu'au 10 août avec un assouplissement progressif des mesures correspondantes. L'état d'urgence signifie que le pays peut réimposer le confinement lorsque les menaces pour la santé publique, liées à la pandémie, le justifient.