Le président américain Donald Trump a annoncé lundi le lancement de discussions de "très haut niveau" avec l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, affirmant que ces négociations sont "dans l'intérêt supérieur de l'Iran".
"Nous avons des discussions directes avec l'Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion", a déclaré à la presse le président américain.
Il a ensuite assuré que cette rencontre se tiendrait samedi "à très haut niveau" et même "quasiment au plus haut niveau".
Il s'agit d'une annonce spectaculaire de la part du président américain, notoirement peu friand de tractations diplomatiques complexes impliquant plus de deux parties, alors que l'Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec Washington.
Téhéran a confirmé sa position après cette annonce.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doit avoir samedi à Oman des "entretiens indirects" avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé mardi l'agence iranienne Tasnim.
"Il s'agit autant d'une opportunité que d'un test. La balle est dans le camp de l'Amérique", avait écrit plus tôt Araghchi sur le résau social X, en annonçant la tenue de discussions "de haut niveau indirectes".
"Nous traitons directement avec eux. Et peut-être que nous aurons un accord", a dit lundi le président américain, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, en 2018.
Cet accord, conclu en 2015, prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d'un encadrement des activités nucléaires iraniennes.
Faire preuve de «sincérité politique et de respect mutuel»
Donald Trump a dit lundi que si un nouvel accord était trouvé, il serait "différent et peut-être beaucoup plus robuste". Mais il a ajouté que l'Iran serait "en grand danger" si les discussions n'aboutissaient pas.
Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de mener une action militaire contre Iran si un accord ne se concrétisait pas. Téhéran avait précédemment exclu toute négociation directe avec Washington, mais avait laissé la porte ouverte à des pourparlers indirects.
En attendant, l'Iran doit mener mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine. Cette dernière a appelé mardi les Etats-Unis à faire preuve de "sincérité" dans les pourparlers que Washington doit engager samedi à Oman avec l'Iran concernant le dossier nucléaire.
"En tant que pays qui s'est unilatéralement retiré de l'accord global (de Vienne, ndlr) sur le dossier nucléaire iranien et qui a provoqué la situation actuelle, les Etats-Unis devraient faire preuve de sincérité politique" et de "respect mutuel", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, qui a assuré que "la Chine continue à rester en relation avec toutes les parties concernées" en vue d'une "solution diplomatique à brève échéance".
Washington devrait "mettre fin à sa mauvaise pratique consistant à utiliser la force pour exercer une pression maximale" dans ses négociations, a souligné ce porte-parole.
En 2018, lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump avait annoncé le retrait unilatéral des Etats-Unis de l'accord de Vienne conclu en 2015 sous l'égide des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine, lors de la présidence Obama.
Les Etats-Unis et l'Iran ont annoncé la tenue d'un entretien inédit samedi à Oman, "direct" selon Washington, "indirect" selon Téhéran.
"Nous avons des discussions directes avec l'Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion", a déclaré à la presse le président américain.
Il a ensuite assuré que cette rencontre se tiendrait samedi "à très haut niveau" et même "quasiment au plus haut niveau".
Il s'agit d'une annonce spectaculaire de la part du président américain, notoirement peu friand de tractations diplomatiques complexes impliquant plus de deux parties, alors que l'Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec Washington.
Téhéran a confirmé sa position après cette annonce.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doit avoir samedi à Oman des "entretiens indirects" avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé mardi l'agence iranienne Tasnim.
"Il s'agit autant d'une opportunité que d'un test. La balle est dans le camp de l'Amérique", avait écrit plus tôt Araghchi sur le résau social X, en annonçant la tenue de discussions "de haut niveau indirectes".
"Nous traitons directement avec eux. Et peut-être que nous aurons un accord", a dit lundi le président américain, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, en 2018.
Cet accord, conclu en 2015, prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d'un encadrement des activités nucléaires iraniennes.
Faire preuve de «sincérité politique et de respect mutuel»
Donald Trump a dit lundi que si un nouvel accord était trouvé, il serait "différent et peut-être beaucoup plus robuste". Mais il a ajouté que l'Iran serait "en grand danger" si les discussions n'aboutissaient pas.
Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de mener une action militaire contre Iran si un accord ne se concrétisait pas. Téhéran avait précédemment exclu toute négociation directe avec Washington, mais avait laissé la porte ouverte à des pourparlers indirects.
En attendant, l'Iran doit mener mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine. Cette dernière a appelé mardi les Etats-Unis à faire preuve de "sincérité" dans les pourparlers que Washington doit engager samedi à Oman avec l'Iran concernant le dossier nucléaire.
"En tant que pays qui s'est unilatéralement retiré de l'accord global (de Vienne, ndlr) sur le dossier nucléaire iranien et qui a provoqué la situation actuelle, les Etats-Unis devraient faire preuve de sincérité politique" et de "respect mutuel", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, qui a assuré que "la Chine continue à rester en relation avec toutes les parties concernées" en vue d'une "solution diplomatique à brève échéance".
Washington devrait "mettre fin à sa mauvaise pratique consistant à utiliser la force pour exercer une pression maximale" dans ses négociations, a souligné ce porte-parole.
En 2018, lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump avait annoncé le retrait unilatéral des Etats-Unis de l'accord de Vienne conclu en 2015 sous l'égide des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine, lors de la présidence Obama.
Les Etats-Unis et l'Iran ont annoncé la tenue d'un entretien inédit samedi à Oman, "direct" selon Washington, "indirect" selon Téhéran.