La réunion des délégations américaine et russe dans la capitale saoudienne à Riyad, fait suite à un entretien téléphonique entre le président américain, Donald Trump, et le président russe, Vladimir Poutine, visant à rétablir les relations bilatérales.
Selon un communiqué du Département d'État américain, les deux parties ont décidé d'établir un mécanisme de consultation pour discuter des relations bilatérales en vue de prendre les mesures nécessaires à la normalisation du fonctionnement des missions diplomatiques des deux pays.
De plus, des équipes de haut niveau seront nommées afin de mettre fin à la guerre en Ukraine dans les plus brefs délais, de manière durable, pérenne et acceptable pour toutes les parties.
Les parties ont également convenue de préparer un cadre de coopération sur les intérêts géopolitiques communs découlant de la fin du conflit en Ukraine, ainsi que sur les opportunités économiques et d’investissement historiques qui en résulteraient.
Le communiqué remercie également le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, pour son accueil, et souligne que le processus engagé avec la Russie se poursuivra.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l’exclusion de son pays des négociations de paix, mettant en doute la légitimité de discussions menées sans la participation de Kiev.
Zelensky a exprimé son souhait de voir un soutien plus fort de la part du président américain, tout en critiquant l’exclusion de Kiev des négociations visant à mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
S’adressant à un groupe de journalistes à l’aéroport Esenboga d’Ankara après sa rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président ukrainien a déclaré qu’il aimerait que Trump soit davantage du côté ukrainien, tout en soulignant que de nombreux Républicains et Démocrates soutienne l’Ukraine. «Je ne veux pas perdre ce soutien», a-t-il précisé.
"Nous constatons qu’ils sortent (le président russe Vladimir) Poutine de son isolement politique, mais c’est leur décision. Ils négocient", a-t-il ajouté.
Les déclarations de Zelensky interviennent après les pourparlers entre les États-Unis et la Russie à Riyad, en Arabie saoudite, marquant la première rencontre directe entre des diplomates américains et russes depuis le début du conflit, le 24 février 2022.
"Lorsqu’ils disent ‘voici nos plans pour mettre fin à la guerre’, cela soulève des questions pour nous. Où sommes-nous à cette table de négociation ? Cette guerre se déroule en Ukraine. Poutine tue des Ukrainiens, pas des Américains. Ni des Européens. Ce sont les Ukrainiens qui meurent", a-t-il affirmé.
"Nous voulons une paix juste, une paix durable, une paix soutenable", a-t-il ajouté.
Zelensky a insisté sur l'importance d'avancer avec des pays capables de garantir la sécurité de l’Ukraine : "L’un des éléments les plus importants dans tout cela est que nous devons progresser avec des États qui peuvent réellement nous offrir des garanties de sécurité. Si ce n’est pas la fin de la guerre, mais un cessez-le-feu, alors bien sûr, c’est une étape essentielle vers la fin de la phase active du conflit". Il a souligné que des négociations de paix ne pouvaient avoir lieu sans la présence des deux parties, l’Ukraine et la Russie, et que l’ensemble du continent européen devait être représenté, au-delà de l’Union européenne.
Réagissant à ces propos depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, le président américain a vivement critiqué mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, affirmant que Kiev aurait pu conclure un accord pour éviter la guerre avec la Russie.
S'exprimant devant les journalistes, Donald Trump a déclaré que le dirigeant ukrainien "n'aurait jamais dû commencer" la guerre, critiquant ainsi Volodymyr Zelensky après qu'il a exprimé son inquiétude quant au fait que l'Ukraine n'ait pas été incluse dans les discussions entre les États-Unis et la Russie en Arabie saoudite.
"Mais aujourd'hui, j'ai entendu dire, nous n'avons pas été invités. Cela fait trois ans que vous êtes là. Vous auriez dû y mettre fin au bout de trois ans. Vous n'auriez jamais dû commencer. Vous auriez pu conclure un accord", a déclaré le président américain. Selon Donald Trump, "il s'agit d'une guerre insensée".
Selon un communiqué du Département d'État américain, les deux parties ont décidé d'établir un mécanisme de consultation pour discuter des relations bilatérales en vue de prendre les mesures nécessaires à la normalisation du fonctionnement des missions diplomatiques des deux pays.
De plus, des équipes de haut niveau seront nommées afin de mettre fin à la guerre en Ukraine dans les plus brefs délais, de manière durable, pérenne et acceptable pour toutes les parties.
Les parties ont également convenue de préparer un cadre de coopération sur les intérêts géopolitiques communs découlant de la fin du conflit en Ukraine, ainsi que sur les opportunités économiques et d’investissement historiques qui en résulteraient.
Le communiqué remercie également le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, pour son accueil, et souligne que le processus engagé avec la Russie se poursuivra.
Zelensky critique son exclusion et sollicite Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l’exclusion de son pays des négociations de paix, mettant en doute la légitimité de discussions menées sans la participation de Kiev.
Zelensky a exprimé son souhait de voir un soutien plus fort de la part du président américain, tout en critiquant l’exclusion de Kiev des négociations visant à mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
S’adressant à un groupe de journalistes à l’aéroport Esenboga d’Ankara après sa rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président ukrainien a déclaré qu’il aimerait que Trump soit davantage du côté ukrainien, tout en soulignant que de nombreux Républicains et Démocrates soutienne l’Ukraine. «Je ne veux pas perdre ce soutien», a-t-il précisé.
"Nous constatons qu’ils sortent (le président russe Vladimir) Poutine de son isolement politique, mais c’est leur décision. Ils négocient", a-t-il ajouté.
Les déclarations de Zelensky interviennent après les pourparlers entre les États-Unis et la Russie à Riyad, en Arabie saoudite, marquant la première rencontre directe entre des diplomates américains et russes depuis le début du conflit, le 24 février 2022.
"Lorsqu’ils disent ‘voici nos plans pour mettre fin à la guerre’, cela soulève des questions pour nous. Où sommes-nous à cette table de négociation ? Cette guerre se déroule en Ukraine. Poutine tue des Ukrainiens, pas des Américains. Ni des Européens. Ce sont les Ukrainiens qui meurent", a-t-il affirmé.
"Nous voulons une paix juste, une paix durable, une paix soutenable", a-t-il ajouté.
Une guerre qui n’aurait jamais dû être déclenchée
Zelensky a insisté sur l'importance d'avancer avec des pays capables de garantir la sécurité de l’Ukraine : "L’un des éléments les plus importants dans tout cela est que nous devons progresser avec des États qui peuvent réellement nous offrir des garanties de sécurité. Si ce n’est pas la fin de la guerre, mais un cessez-le-feu, alors bien sûr, c’est une étape essentielle vers la fin de la phase active du conflit". Il a souligné que des négociations de paix ne pouvaient avoir lieu sans la présence des deux parties, l’Ukraine et la Russie, et que l’ensemble du continent européen devait être représenté, au-delà de l’Union européenne.
Réagissant à ces propos depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, le président américain a vivement critiqué mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, affirmant que Kiev aurait pu conclure un accord pour éviter la guerre avec la Russie.
S'exprimant devant les journalistes, Donald Trump a déclaré que le dirigeant ukrainien "n'aurait jamais dû commencer" la guerre, critiquant ainsi Volodymyr Zelensky après qu'il a exprimé son inquiétude quant au fait que l'Ukraine n'ait pas été incluse dans les discussions entre les États-Unis et la Russie en Arabie saoudite.
"Mais aujourd'hui, j'ai entendu dire, nous n'avons pas été invités. Cela fait trois ans que vous êtes là. Vous auriez dû y mettre fin au bout de trois ans. Vous n'auriez jamais dû commencer. Vous auriez pu conclure un accord", a déclaré le président américain. Selon Donald Trump, "il s'agit d'une guerre insensée".
Erdogan : «La guerre n'a pas de gagnant et la paix n'a pas de perdant»
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky au palais présidentiel à Ankara, que depuis le début, la Turquie a déployé des efforts intenses pour établir une paix négociée entre la Russie et l’Ukraine, insistant sur le fait que «La guerre n'a pas de gagnant et la paix n'a pas de perdant».
Après avoir rappelé les initiatives turques depuis le début de la guerre qui est dans sa quatrième année, Erdogan a expliqué que l’initiative américaine du nouveau président Donald Trump s’affiche dans la continuité des efforts de son pays depuis les 3 dernières années.
«Compte tenu de la diplomatie active que nous avons menée au cours des trois dernières années, notre pays serait un hôte idéal pour les éventuelles réunions entre la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis au cours de la période à venir», a insisté Erdogan.
Interrogé sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine, Erdogan a rappelé que depuis le début de la guerre, Ankara a toujours défendu fermement l’intégrité territoriale ainsi que ainsi que la souveraineté de l’Ukraine, tout en espérant que «la paix n'aura pas de perdants»…
Après avoir rappelé les initiatives turques depuis le début de la guerre qui est dans sa quatrième année, Erdogan a expliqué que l’initiative américaine du nouveau président Donald Trump s’affiche dans la continuité des efforts de son pays depuis les 3 dernières années.
«Compte tenu de la diplomatie active que nous avons menée au cours des trois dernières années, notre pays serait un hôte idéal pour les éventuelles réunions entre la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis au cours de la période à venir», a insisté Erdogan.
Interrogé sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine, Erdogan a rappelé que depuis le début de la guerre, Ankara a toujours défendu fermement l’intégrité territoriale ainsi que ainsi que la souveraineté de l’Ukraine, tout en espérant que «la paix n'aura pas de perdants»…