Adil Tchikitou, président de la LMDDH
Ce dimanche, le président de la LMDDH a adressé une autre lettre, à l’ambassadeur d’Espagne au Maroc cette fois-ci, portant message : rouvrir l’enquête.
A cette occasion, la Ligue a fait savoir dans sa lettre qu’elle suit avec inquiétude le développement de l’affaire du jeune marocain, décédé le 1er juillet 2019 entre les mains d’agents de sécurité d'un centre de protection des mineurs dans la ville espagnole Almeria.
La même source souligne que la vidéo publiée par le quotidien espagnol El Pais, montre que le défunt est victime d’un homicide volontaire dans le centre susmentionné. Elle montre clairement comment des agents l'ont étendu face contre terre sur le lit, menotté derrière le dos. L'un des gardes, le plus proche de la tête du lit, place une jambe sur le haut du dos du jeune homme, près de son cou. Il maintient cette position jusqu’au dernier souffle du défunt, précise Adil Tchikitou dans sa lettre.
Les informations publiées par de nombreux médias affirment que le tribunal d’Almería avait classé cette affaire en janvier après avoir conclu que la mort était « accidentelle », que les gardiens du centre avaient appliqué correctement le protocole adopté dans de tels cas, et que le rapport d’autopsie du défunt prouve que l'échec cardiorespiratoire entraînant une arythmie cardiaque était l’unique cause derrière cette mort. Des données erronées, selon Adil Tchikitou, compte tenu de la scène rendue publique.
A la fin de la lettre, le président de la Ligue invite le représentant de l’ambassade à informer les autorités judiciaires de son pays sur la protestation de la Ligue contre l’absence du principe d'égalité devant la justice tel que stipulé dans les lois et pactes internationaux. Il l’invite également à demander aux autorités espagnoles compétentes de rouvrir une enquête sur l’affaire du défunt Iliass Tahiri, afin de traduire en justice toute personne impliquée dans sa mort.
S. K.
A cette occasion, la Ligue a fait savoir dans sa lettre qu’elle suit avec inquiétude le développement de l’affaire du jeune marocain, décédé le 1er juillet 2019 entre les mains d’agents de sécurité d'un centre de protection des mineurs dans la ville espagnole Almeria.
La même source souligne que la vidéo publiée par le quotidien espagnol El Pais, montre que le défunt est victime d’un homicide volontaire dans le centre susmentionné. Elle montre clairement comment des agents l'ont étendu face contre terre sur le lit, menotté derrière le dos. L'un des gardes, le plus proche de la tête du lit, place une jambe sur le haut du dos du jeune homme, près de son cou. Il maintient cette position jusqu’au dernier souffle du défunt, précise Adil Tchikitou dans sa lettre.
Les informations publiées par de nombreux médias affirment que le tribunal d’Almería avait classé cette affaire en janvier après avoir conclu que la mort était « accidentelle », que les gardiens du centre avaient appliqué correctement le protocole adopté dans de tels cas, et que le rapport d’autopsie du défunt prouve que l'échec cardiorespiratoire entraînant une arythmie cardiaque était l’unique cause derrière cette mort. Des données erronées, selon Adil Tchikitou, compte tenu de la scène rendue publique.
A la fin de la lettre, le président de la Ligue invite le représentant de l’ambassade à informer les autorités judiciaires de son pays sur la protestation de la Ligue contre l’absence du principe d'égalité devant la justice tel que stipulé dans les lois et pactes internationaux. Il l’invite également à demander aux autorités espagnoles compétentes de rouvrir une enquête sur l’affaire du défunt Iliass Tahiri, afin de traduire en justice toute personne impliquée dans sa mort.
S. K.