Avant même que la poussière du scandale de l’infiltration et de l'exfiltration illégales en territoire espagnol du criminel Brahim Ghali ne soit totalement retombée, et tandis que la justice espagnole commence à peine à instruire les dessous de cette affaire scabreuse qui a déjà entraîné l’éviction sans ménagement de l’ancienne ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya, un deuxième scandale impliquant le régime algérien des généraux et ses relations adultérines avec certains cercles occultes du pouvoir espagnol est en phase d’éclosion.
Il s’agit de l’extradition immorale par les autorités espagnoles d’un opposant algérien et sa livraison en pâture aux bourreaux des services de sécurité de son pays, sous le motif administratif de séjour illégal en terre espagnole. L’opposant en question s’appelle Mohamed Abdellah, un gendarme transfuge qui avait décidé il y a quelques années de s’établir définitivement en Espagne à la faveur d’un séjour touristique familial dans la péninsule ibérique. L’homme, trentenaire, se muera ensuite en « Youtubeur » et opposant farouche, soufflant feu et flammes sur le régime des généraux à travers sa chaîne Youtube suivie par des milliers de sympathisants.
Samedi dernier, alors que la nouvelle de son expulsion vers l’Algérie agitait la Toile depuis plusieurs jours, suscitant un fort élan de solidarité qui s’est traduit par l’organisation de plusieurs sit-in devant son lieu de détention à Barcelone ainsi que devant des ambassades espagnoles à travers le monde, dont celle d’Alger, Mohamed Abdellah sera malgré tout livré pieds et mains liés aux services algériens dans le cadre d’un renvoi collectif inédit de clandestins algériens. Le lendemain, il est traduit devant la justice algérienne qui l’inculpe non seulement de désertion, mais également d’appartenance et de financement d’un groupe terroriste, avant d’être incarcéré à la prison d’El Harrach, à Alger.
En dépit du silence assourdissant et étonnant d’une presse ibérique pourtant toujours prompte à décocher ses flèches contre le Maroc sous des motifs droit-de-l’hommistes, l’affaire Mohamed Abdellah ne manquera pas de monter en intensité au fil des prochains jours et se soldera certainement par la mise au placard des responsables espagnols impliqués. Quoiqu’elle semble strictement hispano-algérienne, cette affaire n’en demeure pas moins révélatrice des liens souterrains qui existent entre certains cercles occultes du pouvoir espagnol et leurs homologues algériens, ceux-là mêmes qui avaient trempé dans le scandale Brahim Ghali. Et à ce titre, elle concerne également le Maroc.
Samedi dernier, alors que la nouvelle de son expulsion vers l’Algérie agitait la Toile depuis plusieurs jours, suscitant un fort élan de solidarité qui s’est traduit par l’organisation de plusieurs sit-in devant son lieu de détention à Barcelone ainsi que devant des ambassades espagnoles à travers le monde, dont celle d’Alger, Mohamed Abdellah sera malgré tout livré pieds et mains liés aux services algériens dans le cadre d’un renvoi collectif inédit de clandestins algériens. Le lendemain, il est traduit devant la justice algérienne qui l’inculpe non seulement de désertion, mais également d’appartenance et de financement d’un groupe terroriste, avant d’être incarcéré à la prison d’El Harrach, à Alger.
En dépit du silence assourdissant et étonnant d’une presse ibérique pourtant toujours prompte à décocher ses flèches contre le Maroc sous des motifs droit-de-l’hommistes, l’affaire Mohamed Abdellah ne manquera pas de monter en intensité au fil des prochains jours et se soldera certainement par la mise au placard des responsables espagnols impliqués. Quoiqu’elle semble strictement hispano-algérienne, cette affaire n’en demeure pas moins révélatrice des liens souterrains qui existent entre certains cercles occultes du pouvoir espagnol et leurs homologues algériens, ceux-là mêmes qui avaient trempé dans le scandale Brahim Ghali. Et à ce titre, elle concerne également le Maroc.
Majd EL ATOUABI