La tension est à son comble au Sahel, où l’Algérie est au bord de la rupture avec les trois pays de la région (Mali, Burkina Faso, Niger) suite au fameux drone malien abattu à Tinzaouatène. Le Mali y voit un acte d’agression prémédité d’Alger, d’autant plus que les débris de l’aéronef ont été retrouvés du côté malien de la frontière. Un argument qui réfute la version de l’Algérie selon laquelle l’appareil aurait violé son espace aérien. Au milieu des accusations croisées, l’Algérie est de nouveau prise en flagrant délit de soutien logistique à des organisations séparatistes terroristes.
Quoiqu’il en soit, cet incident, qui a isolé davantage l’Algérie dans son voisinage sahélien, revêt une autre dimension stratégique. Le drone abattu est un Akinci, modèle que le Maroc s’apprête à recevoir bientôt du constructeur turc. En l’éliminant aussi ostensiblement, l’Algérie tente un double coup : sanctuariser ses alliés touaregs face aux assauts aériens de l’Armée de Bamako et, surtout, faire une démonstration de force vis-à-vis du Royaume, qui s’est rapproché plus que jamais des Etats du Sahel.
Aussi, c’est une façon pour l’Armée nationale populaire de montrer sa capacité de neutralisation d’un des prochains fleurons de la flotte des FAR, qui ont placé les drones au centre de leur doctrine, à tel point qu’on parle de dronisation tous azimuts. Un choix indispensable maintenant que les drones changent la nature des conflits armés du XXI ème siècle.
Obsédé par les bravades militaires, le régime algérien n’a raté aucune occasion pour étaler sa puissance, dont se targuent souvent ses relais médiatiques. En pleine frénésie budgétaire, l’Armée algérienne a toujours misé sur la quantité dans sa quête de suprématie aérienne. Or, l’expertise d’usage des drones, développée par les FAR, et leur succès remarquable contre les incursions du Polisario dans la zone tampon changent la donne. L’Algérie qui continue à mésestimer la technologie des drones au profit de l’armement ultra-lourd, dont les chars et l’aviation classique, qui ne sont plus aussi efficaces qu’avant dans la guerre moderne, risque de voir très vite s’effondrer sa pseudo suprématie militaire régionale. Il suffit de voir le front russo-ukrainien pour s’en apercevoir. Par conséquent, les drones se trouvent désormais au cœur des tensions géopolitiques et sont un catalyseur des rivalités de puissance dans une région si mouvementée. La quête de la dissuasion continue, mais autrement !
Quoiqu’il en soit, cet incident, qui a isolé davantage l’Algérie dans son voisinage sahélien, revêt une autre dimension stratégique. Le drone abattu est un Akinci, modèle que le Maroc s’apprête à recevoir bientôt du constructeur turc. En l’éliminant aussi ostensiblement, l’Algérie tente un double coup : sanctuariser ses alliés touaregs face aux assauts aériens de l’Armée de Bamako et, surtout, faire une démonstration de force vis-à-vis du Royaume, qui s’est rapproché plus que jamais des Etats du Sahel.
Aussi, c’est une façon pour l’Armée nationale populaire de montrer sa capacité de neutralisation d’un des prochains fleurons de la flotte des FAR, qui ont placé les drones au centre de leur doctrine, à tel point qu’on parle de dronisation tous azimuts. Un choix indispensable maintenant que les drones changent la nature des conflits armés du XXI ème siècle.
Obsédé par les bravades militaires, le régime algérien n’a raté aucune occasion pour étaler sa puissance, dont se targuent souvent ses relais médiatiques. En pleine frénésie budgétaire, l’Armée algérienne a toujours misé sur la quantité dans sa quête de suprématie aérienne. Or, l’expertise d’usage des drones, développée par les FAR, et leur succès remarquable contre les incursions du Polisario dans la zone tampon changent la donne. L’Algérie qui continue à mésestimer la technologie des drones au profit de l’armement ultra-lourd, dont les chars et l’aviation classique, qui ne sont plus aussi efficaces qu’avant dans la guerre moderne, risque de voir très vite s’effondrer sa pseudo suprématie militaire régionale. Il suffit de voir le front russo-ukrainien pour s’en apercevoir. Par conséquent, les drones se trouvent désormais au cœur des tensions géopolitiques et sont un catalyseur des rivalités de puissance dans une région si mouvementée. La quête de la dissuasion continue, mais autrement !
