Après une âpre bataille juridique, le CIRDI a rendu sa sentence tant attendue. Face à la gourmandise de l’ex-actionnaire majoritaire de la SAMIR, le Maroc s’est sorti du litige avec le minimum de dégâts. Le Royaume s’est vu, tout de même, condamné à payer 150 millions de dollars de dédommagements à l’homme d’affaires saoudien Mohammed Al Amoudi, même si l’Etat marocain ne s’estime nullement responsable de la faillite de la raffinerie. Bien que le tribunal ait refusé la majeure partie des demandes du plaignant, ce verdict est loin de satisfaire le gouvernement qui n’exclut pas d’en faire recours. Le Maroc, qui a refusé tout règlement à l’amiable, semble déterminé à ne pas payer le prix de la gestion hasardeuse de la société par son ex-propriétaire. Entre-temps, l’Exécutif est appelé à trancher sur l’avenir de la raffinerie, dont la liquidation judiciaire trébuche. Décryptage.
Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Mercredi 17 Juillet 2024, disponible en kiosque.
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