Lqliâa, petite ville paisible de 100.000 habitants située dans la région de Souss-Massa, a vécu un véritable cauchemar ce samedi 16 novembre. À la suite de l’agression d’un individu d’origine subsaharienne, près de 150 personnes, également originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ont semé le chaos sur la voie publique. Elles ont bloqué la circulation, menacé physiquement les passants et causé des dégâts importants aux biens publics et privés.
Les troubles ne se sont arrêtés qu’après l’intervention de la Gendarmerie Royale et des Forces auxiliaires, et l’arrestation de plusieurs individus impliqués dans les violences. Loin d’être un incident isolé, ces troubles constituent une alerte sur la gestion de l’immigration clandestine dans notre pays.
Afin de les éloigner des présides de Sebta et Mellilia, des côtes méditerranéennes, des îles Canaries, ou encore pour les dissuader de s’installer durablement dans des grandes villes comme Casablanca, où les citoyens réclament inlassablement leur départ, les autorités transfèrent ces individus vers de petites localités situées dans l’Est et le centre du Maroc.
Si, à court terme, ces opérations réduisent la pression migratoire sur les frontières européennes, à long terme, ces regroupements d’immigrés clandestins dans des petites villes dépourvues d’infrastructures et de moyens humains et matériels adaptés risquent de provoquer des troubles sociaux importants. Pourquoi, en effet, un habitant de Tiznit, Béni Mellal ou de Lqliâa devrait-il subir les répercussions de l’immigration clandestine, avec toutes les implications sécuritaires que cela entraîne ?
La priorité est évidemment d’assécher ces flux migratoires en provenance de nos frontières Sud, mais surtout Est. Cependant, il faudra également trouver une solution durable pour les populations se trouvant illégalement sur notre territoire. Un mouvement de régularisation avait été initié en 2014, mais, dix ans plus tard, il est impératif de réfléchir à une nouvelle stratégie, qu’il s’agisse d’intégration ou d’expulsion, avant que ce phénomène ne se transforme en une bombe à retardement.
Les troubles ne se sont arrêtés qu’après l’intervention de la Gendarmerie Royale et des Forces auxiliaires, et l’arrestation de plusieurs individus impliqués dans les violences. Loin d’être un incident isolé, ces troubles constituent une alerte sur la gestion de l’immigration clandestine dans notre pays.
Afin de les éloigner des présides de Sebta et Mellilia, des côtes méditerranéennes, des îles Canaries, ou encore pour les dissuader de s’installer durablement dans des grandes villes comme Casablanca, où les citoyens réclament inlassablement leur départ, les autorités transfèrent ces individus vers de petites localités situées dans l’Est et le centre du Maroc.
Si, à court terme, ces opérations réduisent la pression migratoire sur les frontières européennes, à long terme, ces regroupements d’immigrés clandestins dans des petites villes dépourvues d’infrastructures et de moyens humains et matériels adaptés risquent de provoquer des troubles sociaux importants. Pourquoi, en effet, un habitant de Tiznit, Béni Mellal ou de Lqliâa devrait-il subir les répercussions de l’immigration clandestine, avec toutes les implications sécuritaires que cela entraîne ?
La priorité est évidemment d’assécher ces flux migratoires en provenance de nos frontières Sud, mais surtout Est. Cependant, il faudra également trouver une solution durable pour les populations se trouvant illégalement sur notre territoire. Un mouvement de régularisation avait été initié en 2014, mais, dix ans plus tard, il est impératif de réfléchir à une nouvelle stratégie, qu’il s’agisse d’intégration ou d’expulsion, avant que ce phénomène ne se transforme en une bombe à retardement.