Chaque 19 novembre, le monde entier célèbre la Journée mondiale des toilettes. Bien que le sujet puisse prêter à la plaisanterie, il s’agit d’un indicateur et d’un enjeu de développement majeur.
A ce jour, presque la moitié de la population mondiale ne dispose pas d’un accès à des installations sanitaires gérées en toute sécurité, principalement dans les pays en voie de développement. Au Maroc, près de 3 millions de personnes sont privées d’installations sanitaires adéquates, ce qui les contraint à recourir à des solutions créatives et néanmoins naturelles pour faire leurs besoins.
Au cours des deux dernières décennies, les autorités publiques ont certes pu réduire de 25% la défécation en pleine nature, mais une simple virée en ville suffit pour se rendre compte du manque pressant des toilettes publiques dans nos quartiers. Casablanca, moteur économique du pays qui abrite plus de 3,1 millions de personnes, commence à peine à installer une soixantaine de blocs WC, alors qu’elle a à son actif quelques unités, principalement à Aïn Diab et au centre-ville. Il en va de même pour la ville de Rabat, où l’absence des commodités publiques suscite la polémique depuis plusieurs années, mais en vain ! Un déplorable déficit qui impacte indifféremment les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, les touristes et les locaux, les handicapés physiques et les sains de corps, ceux qui ont un logement et ceux qui n’en disposent pas. L’absence de ces infrastructures entraîne également un manque d’intimité critique, voire dangereux, particulièrement pour la gent féminine.
Trop souvent, les femmes se voient obligées de quémander l’accès aux toilettes des restaurants et des cafés, n’ayant pas, comme les hommes, la possibilité de se soulager à l’air libre en cas d’urgence. Le sujet peu glamour de l’accès aux toilettes a également un grand impact sur notre image touristique à l’international, avec des touristes qui ont pris l’habitude de circuler dans des villes bien équipées.
Maintenant que le Maroc développe ses infrastructures tout en se préparant à accueillir un afflux massif d’étrangers grâce aux événements prestigieux comme la Coupe du Monde 2030, la nécessité de combler les carences de notre pays en la matière prend non seulement une dimension sanitaire et hygiénique, mais également économique.
A ce jour, presque la moitié de la population mondiale ne dispose pas d’un accès à des installations sanitaires gérées en toute sécurité, principalement dans les pays en voie de développement. Au Maroc, près de 3 millions de personnes sont privées d’installations sanitaires adéquates, ce qui les contraint à recourir à des solutions créatives et néanmoins naturelles pour faire leurs besoins.
Au cours des deux dernières décennies, les autorités publiques ont certes pu réduire de 25% la défécation en pleine nature, mais une simple virée en ville suffit pour se rendre compte du manque pressant des toilettes publiques dans nos quartiers. Casablanca, moteur économique du pays qui abrite plus de 3,1 millions de personnes, commence à peine à installer une soixantaine de blocs WC, alors qu’elle a à son actif quelques unités, principalement à Aïn Diab et au centre-ville. Il en va de même pour la ville de Rabat, où l’absence des commodités publiques suscite la polémique depuis plusieurs années, mais en vain ! Un déplorable déficit qui impacte indifféremment les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, les touristes et les locaux, les handicapés physiques et les sains de corps, ceux qui ont un logement et ceux qui n’en disposent pas. L’absence de ces infrastructures entraîne également un manque d’intimité critique, voire dangereux, particulièrement pour la gent féminine.
Trop souvent, les femmes se voient obligées de quémander l’accès aux toilettes des restaurants et des cafés, n’ayant pas, comme les hommes, la possibilité de se soulager à l’air libre en cas d’urgence. Le sujet peu glamour de l’accès aux toilettes a également un grand impact sur notre image touristique à l’international, avec des touristes qui ont pris l’habitude de circuler dans des villes bien équipées.
Maintenant que le Maroc développe ses infrastructures tout en se préparant à accueillir un afflux massif d’étrangers grâce aux événements prestigieux comme la Coupe du Monde 2030, la nécessité de combler les carences de notre pays en la matière prend non seulement une dimension sanitaire et hygiénique, mais également économique.