Ça a commencé d’abord par la polémique au Royaume Uni sur l’évacuation des 200 chats et chiens, qui vraisemblablement, ont bénéficié de l’intervention de Boris Johnson, himself, pour échapper à la «barbarie talibane».
Ensuite il y a eu, une image publiée sur Twitter par l’organisation d’anciens combattants Veteran Sheepdogs of America qui montrait des animaux dans des caisses devant un avion militaire endommagé. Et dans la foulée lundi, le directeur général d’American Humane, un groupe de protection des animaux, écrivait une lettre ouverte à destination de l’armée américaine, critiquant son choix d’avoir prétendument laissé derrière elle des animaux qui avaient travaillé avec les États-Unis. A l’origine et dans les deux cas, des militants pour la protection des animaux ont levé le lièvre.
Dans le cas des animaux évacués par les Britanniques, un certain Dominic Dyer a testé sa puissance en sommant le ministre de la défense britannique Ben Wallace de « démissionner», parce qu’il avait affirmé qu’il n’allait pas «donner la priorité aux animaux sur les hommes, femmes et enfants désespérés qui frappent à la porte», avant de se rétracter et autoriser l’évacuation aérienne de Kaboul de ces chiens et chats, alors que les employés afghans de l’association et leurs proches n’ont eux-mêmes pas pu parvenir à l’aéroport pour être évacués, et sont restés cloués en Afghanistan livrés à un sort des plus incertains. Et ce, à la grande satisfaction de Sir Dyer qui va pouvoir dormir la conscience tranquille grâce à l’intervention du Premier ministre britannique auprès de son ministre de la défense. Mais il n’y aurait pas que les Anglais qui aiment les animaux. Les Américains aussi leur disputent cette noblesse d’affection.
Des tweets et des rumeurs à l’origine
Une rumeur faisant état que les soldats américains auraient laissé derrière eux leurs chiens d’assistance lorsqu’ils ont quitté l’Afghanistan, a sonné l’Hallali des militants conservateurs, de plusieurs figures politiques et des défenseurs des droits des animaux, faisant sortir le Pentagone de son silence pour balayer d’un revers de main ces rumeurs malveillantes.
La rumeur partie d’un tweet et qui a fait couler beaucoup d’encre pour auteur, Kaboul Small Animal Rescue (KSAR), un groupe de protection animale qui est venu en aide aux animaux blessés et déplacés pendant la guerre en Afghanistan, prévient qu’il tente d’évacuer les animaux dans la soute des avions quittant l’aéroport de la capitale afghane.
Le groupe évoque notamment une cinquantaine de chiens d’assistance ayant besoin d’être évacués par avion. Une évacuation qui prend le nom d’«opération Hercules», financée par crowdfunding et qui a duré plusieurs jours avant que des photos d’animaux ne deviennent virales.
Un sénateur républicain de Floride Rick Scott prend le relais et partage la lettre d’American Humane en stigmatisant directement Biden l’accusant d’abandonner les alliés guerriers du K-9. Sa collègue républicaine Nicole Malliotakis reprend l’information et les critiques sur son compte Twitter. Et enfin, d’autres militants conservateurs se rallient au mouvement, et lancent même un hashtag #No- PawsLeftBehind.
Comprenez, «pas de pattes laissées derrière nous». Démenti du Pentagone Le ministère de la Défense, cependant, nie que des chiens de service militaire ou des animaux sous contrat aient été laissés dans le pays. «Les photos circulant en ligne étaient des animaux sous la garde du Kaboul Small Animal Rescue, et non des chiens sous la garde de l’armée américaine explique Eric Pahon, porte-parole du ministère de la Défense américaine.
«Malgré une mission compliquée et dangereuse, les forces américaines ont fait de grands efforts pour aider le Kaboul Small Animal Rescue autant que possible». Eric Pahon assure que «tous les chiens d’assistance sont partis avec leurs maîtres».
Le porte-parole note également que «la mission prioritaire était l’évacuation des citoyens américains et des Afghans vulnérables» et que les «réglementations douanières» ont pu représenter un obstacle à l’évacuation des «chiens errants» du pays. Le Center for Disease Control and Prevention des États-Unis interdit en effet le voyage des chiens en provenance de pays à forte incidence de rage vers le territoire. Et l’Afghanistan fait partie de ces pays.
Si le Pentagone ne nie pas l’authenticité des photos devenues virales sur les réseaux sociaux, il conteste le fait que ces animaux aient travaillé avec l’armée d’une quelconque manière.
Ensuite il y a eu, une image publiée sur Twitter par l’organisation d’anciens combattants Veteran Sheepdogs of America qui montrait des animaux dans des caisses devant un avion militaire endommagé. Et dans la foulée lundi, le directeur général d’American Humane, un groupe de protection des animaux, écrivait une lettre ouverte à destination de l’armée américaine, critiquant son choix d’avoir prétendument laissé derrière elle des animaux qui avaient travaillé avec les États-Unis. A l’origine et dans les deux cas, des militants pour la protection des animaux ont levé le lièvre.
Dans le cas des animaux évacués par les Britanniques, un certain Dominic Dyer a testé sa puissance en sommant le ministre de la défense britannique Ben Wallace de « démissionner», parce qu’il avait affirmé qu’il n’allait pas «donner la priorité aux animaux sur les hommes, femmes et enfants désespérés qui frappent à la porte», avant de se rétracter et autoriser l’évacuation aérienne de Kaboul de ces chiens et chats, alors que les employés afghans de l’association et leurs proches n’ont eux-mêmes pas pu parvenir à l’aéroport pour être évacués, et sont restés cloués en Afghanistan livrés à un sort des plus incertains. Et ce, à la grande satisfaction de Sir Dyer qui va pouvoir dormir la conscience tranquille grâce à l’intervention du Premier ministre britannique auprès de son ministre de la défense. Mais il n’y aurait pas que les Anglais qui aiment les animaux. Les Américains aussi leur disputent cette noblesse d’affection.
Des tweets et des rumeurs à l’origine
Une rumeur faisant état que les soldats américains auraient laissé derrière eux leurs chiens d’assistance lorsqu’ils ont quitté l’Afghanistan, a sonné l’Hallali des militants conservateurs, de plusieurs figures politiques et des défenseurs des droits des animaux, faisant sortir le Pentagone de son silence pour balayer d’un revers de main ces rumeurs malveillantes.
La rumeur partie d’un tweet et qui a fait couler beaucoup d’encre pour auteur, Kaboul Small Animal Rescue (KSAR), un groupe de protection animale qui est venu en aide aux animaux blessés et déplacés pendant la guerre en Afghanistan, prévient qu’il tente d’évacuer les animaux dans la soute des avions quittant l’aéroport de la capitale afghane.
Le groupe évoque notamment une cinquantaine de chiens d’assistance ayant besoin d’être évacués par avion. Une évacuation qui prend le nom d’«opération Hercules», financée par crowdfunding et qui a duré plusieurs jours avant que des photos d’animaux ne deviennent virales.
Un sénateur républicain de Floride Rick Scott prend le relais et partage la lettre d’American Humane en stigmatisant directement Biden l’accusant d’abandonner les alliés guerriers du K-9. Sa collègue républicaine Nicole Malliotakis reprend l’information et les critiques sur son compte Twitter. Et enfin, d’autres militants conservateurs se rallient au mouvement, et lancent même un hashtag #No- PawsLeftBehind.
Comprenez, «pas de pattes laissées derrière nous». Démenti du Pentagone Le ministère de la Défense, cependant, nie que des chiens de service militaire ou des animaux sous contrat aient été laissés dans le pays. «Les photos circulant en ligne étaient des animaux sous la garde du Kaboul Small Animal Rescue, et non des chiens sous la garde de l’armée américaine explique Eric Pahon, porte-parole du ministère de la Défense américaine.
«Malgré une mission compliquée et dangereuse, les forces américaines ont fait de grands efforts pour aider le Kaboul Small Animal Rescue autant que possible». Eric Pahon assure que «tous les chiens d’assistance sont partis avec leurs maîtres».
Le porte-parole note également que «la mission prioritaire était l’évacuation des citoyens américains et des Afghans vulnérables» et que les «réglementations douanières» ont pu représenter un obstacle à l’évacuation des «chiens errants» du pays. Le Center for Disease Control and Prevention des États-Unis interdit en effet le voyage des chiens en provenance de pays à forte incidence de rage vers le territoire. Et l’Afghanistan fait partie de ces pays.
Si le Pentagone ne nie pas l’authenticité des photos devenues virales sur les réseaux sociaux, il conteste le fait que ces animaux aient travaillé avec l’armée d’une quelconque manière.
Ali BENADADA
«Du sang sur les mains»
Cinq jours après la fin des opérations d’évacuations en Afghanistan menées par l’armée française, c’est l’heure de dresser un premier bilan. «Un succès» pour le porteparole du ministère des Armées, Hervé Grandjean, qui a tenu mardi un point-presse.
La France doit encore mettre à l’abri «quelques dizaines» d’Afghans qui ont travaillé pour l’armée française entre 2001 et 2014 et qui n’ont pas encore pu être exfiltrés, a-t-il également précisé. Ces dernières années, 250 PRL (Personnels civils de recrutement local) ont pu être rapatriés, selon l’armée. «Le maximum a été fait. Nous en avons sorti plus d’une trentaine avec leurs familles, soit 110. Il reste quelques dizaines d’auxiliaires de défense qui ont travaillé pour l’armée française qui demandent la protection de la France. Le maximum sera fait pour leur permettre de bénéficier de la protection de la France dans les jours et dans les semaines qui viennent», a précisé Hervé Grandjean.
Un chiffre contesté par la sénatrice Nathalie Goulet, qui demande la création d’une commission d’enquête sur le sujet. Elle affirme pour sa part que 170 auxiliaires demandaient en vain d’être accueillis par la France avant même la chute du Kaboul. «Ce ne sont pas des réfugiés comme les autres. Ce sont des gens qui ont fait confiance à la France qu’on pourrait très bien assimiler aux harkis d’Afghanistan. Il faut absolument les rapatrier parce qu’ils sont en danger de mort. On va avoir du sang sur les mains», explique-t-elle.