Dans un contexte de sécheresse, la saison agricole 2021-22 s’est soldée par un inventaire de la récolte céréalière jugé «dérisoire», avec une production ne dépassant pas 34 millions de quintaux. Il s’agit d’un chiffre largement inférieur à celui d’une année plus tôt où le Royaume avait réalisé une performance historique (103,2 MQ).
Le pays fait face à une pénurie d’eau et l’Exécutif appelle à rationaliser la consommation des ressources en eau. Ceci signifie que la sécurité alimentaire du Maroc est en jeu. Les échos des experts prônant l’agriculture alternative ne cessent de s’intensifier, ils exhortent l’Etat et les agriculteurs à opter pour les filières moins hydrivores dans les prochaines saisons agricoles.
A titre d’exemple, plusieurs pays, tels que la France, la Suisse ou encore l’Indonésie, sont en train de cultiver du sorgho, cette céréale africaine qui se substitue au maïs, ne demande pas d’irrigation. La France en a produit, en 2020, 116.000 hectares répartis sur l’ensemble du territoire français.
En ce sens, notamment au Maroc, Abdeljaouad Alami Aroussi, agriculteur dans la région de Ait Siberne relevant de la province de Khémisset, développe depuis 12 années la culture du caroube, et a accumulé une expérience qu’il souhaite mettre à disposition du ministère de tutelle. En effet, selon Abdeljaouad Alami Aroussi, la caroube peut se substituer au blé.
Ses douze ans consommés dans le développement de cette filière lui ont permis de constituer un savoir-faire immense et utile, pour que cette culture soit généralisée au Maroc. « Il est temps de basculer vers des alternatives moins hydrivores, afin de survivre et garantir à notre population la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré à la rédaction de « L’Opinion ».
Le caroubier au Maroc
La production du caroubier au Maroc demeure insuffisante. Ses plantations ont progressé et la superficie est passée de 11 400 ha en 2015 à 18 160 ha en 2020. Notre interlocuteur Abdeljaouad Alami Aroussi regrette la négligence que connaît cette filière, alors qu’elle peut bel et bien se substituer au blé ainsi qu’au cacao. Sa production peut répondre à la fois aux besoins du marché local, ainsi que pour renforcer les exportations, étant donné que la caroube est de plus en plus en vogue ailleurs dans le globe.
D’ailleurs, Abdeljaouad Alami Aroussi détient une usine jouxtant sa ferme à Ait Siberne relevant de la province de Khémisset, où il détient 50.000 caroubiers, grâce auxquels il a accumulé une expérience de plus d’une décennie. Ses recherches lui ont permis de distinguer la catégorie optimale pour le Maroc, car le caroubier présente plusieurs variétés selon lui, constatation faite à partir de ses 50.000 arbres, qu’il supervise et contrôle depuis 2008.
Tout au long de cette période, le total des caroubiers présents dans la ferme, n’ont été irrigués que par si peu de l’eau. D’ailleurs, l’irrigation n’est demandée que dans les deux premières années, après cette période initiale, le caroubier n’a plus besoin d’être irrigué. Quant au pesticide, l’agriculteur confirme son inutilité pour cette culture.
Usine Dar Caroube
Fondée en 2017, l’usine de transformation de caroube, relevant de la ferme de notre agriculteur, s’étend sur 2 hectares, équipée de deux gigantesques machines dédiées au concassage de caroube. Ici, l’agriculteur transforme la caroube en pulpe et en poudre. A travers lesquels on produit les dérivés tels que du thé, du miel, du café, de l’Amlou, et aussi de la farine.
Le caroubier est un arbre fruitier méditerranéen de la famille des légumineuses. La caroube est riche en vitamines, fibres, anti-oxydants et protéines, dans certains pays, on lui attribue l’appellation de « super-aliment ». Parmi ses bienfaits figurent la réduction et régularisation de la glycémie ; réduction du taux du mauvais cholestérol ; stimulation et défense du système digestif ; stimulation et protection du système immunitaire ; réduction du taux triglycérides.
Le pays fait face à une pénurie d’eau et l’Exécutif appelle à rationaliser la consommation des ressources en eau. Ceci signifie que la sécurité alimentaire du Maroc est en jeu. Les échos des experts prônant l’agriculture alternative ne cessent de s’intensifier, ils exhortent l’Etat et les agriculteurs à opter pour les filières moins hydrivores dans les prochaines saisons agricoles.
A titre d’exemple, plusieurs pays, tels que la France, la Suisse ou encore l’Indonésie, sont en train de cultiver du sorgho, cette céréale africaine qui se substitue au maïs, ne demande pas d’irrigation. La France en a produit, en 2020, 116.000 hectares répartis sur l’ensemble du territoire français.
En ce sens, notamment au Maroc, Abdeljaouad Alami Aroussi, agriculteur dans la région de Ait Siberne relevant de la province de Khémisset, développe depuis 12 années la culture du caroube, et a accumulé une expérience qu’il souhaite mettre à disposition du ministère de tutelle. En effet, selon Abdeljaouad Alami Aroussi, la caroube peut se substituer au blé.
Ses douze ans consommés dans le développement de cette filière lui ont permis de constituer un savoir-faire immense et utile, pour que cette culture soit généralisée au Maroc. « Il est temps de basculer vers des alternatives moins hydrivores, afin de survivre et garantir à notre population la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré à la rédaction de « L’Opinion ».
Le caroubier au Maroc
La production du caroubier au Maroc demeure insuffisante. Ses plantations ont progressé et la superficie est passée de 11 400 ha en 2015 à 18 160 ha en 2020. Notre interlocuteur Abdeljaouad Alami Aroussi regrette la négligence que connaît cette filière, alors qu’elle peut bel et bien se substituer au blé ainsi qu’au cacao. Sa production peut répondre à la fois aux besoins du marché local, ainsi que pour renforcer les exportations, étant donné que la caroube est de plus en plus en vogue ailleurs dans le globe.
D’ailleurs, Abdeljaouad Alami Aroussi détient une usine jouxtant sa ferme à Ait Siberne relevant de la province de Khémisset, où il détient 50.000 caroubiers, grâce auxquels il a accumulé une expérience de plus d’une décennie. Ses recherches lui ont permis de distinguer la catégorie optimale pour le Maroc, car le caroubier présente plusieurs variétés selon lui, constatation faite à partir de ses 50.000 arbres, qu’il supervise et contrôle depuis 2008.
Tout au long de cette période, le total des caroubiers présents dans la ferme, n’ont été irrigués que par si peu de l’eau. D’ailleurs, l’irrigation n’est demandée que dans les deux premières années, après cette période initiale, le caroubier n’a plus besoin d’être irrigué. Quant au pesticide, l’agriculteur confirme son inutilité pour cette culture.
Usine Dar Caroube
Fondée en 2017, l’usine de transformation de caroube, relevant de la ferme de notre agriculteur, s’étend sur 2 hectares, équipée de deux gigantesques machines dédiées au concassage de caroube. Ici, l’agriculteur transforme la caroube en pulpe et en poudre. A travers lesquels on produit les dérivés tels que du thé, du miel, du café, de l’Amlou, et aussi de la farine.
Le caroubier est un arbre fruitier méditerranéen de la famille des légumineuses. La caroube est riche en vitamines, fibres, anti-oxydants et protéines, dans certains pays, on lui attribue l’appellation de « super-aliment ». Parmi ses bienfaits figurent la réduction et régularisation de la glycémie ; réduction du taux du mauvais cholestérol ; stimulation et défense du système digestif ; stimulation et protection du système immunitaire ; réduction du taux triglycérides.