Érigée par les colons portugais en 1506, la ville dévoile une âme européenne teintée de lumière marocaine. La citadelle, intacte, raconte des siècles d’histoire : ses bastions massifs, tournés vers l’Atlantique, abritent une citerne souterraine aux colonnes élancées, où l’eau reflète mystérieusement les voûtes de pierre. C’est ici qu’Orson Welles tourna des scènes mythiques d’Othello, captivé par l’atmosphère cinématographique des lieux. Aujourd’hui, le murmure des visiteurs y résonne encore, entre ombres et lumières, comme un hommage au génie du cinéma.
En contrebas des remparts, l’océan Atlantique déploie ses nuances d’émeraude et de cobalt. Les plages, libres et préservées, offrent des paysages variés : au sud, Sidi Bouzid attire surfeurs et véliplanchistes avec ses vagues régulières et son sable doré, tandis qu’Azemmour, plus au nord, séduit les romantiques avec ses étendues sauvages et ses couchers de soleil flamboyants sur l’embouchure de l’Oum Er-Rbia. Là, entre criques discrètes et falaises ocrées, les pêcheurs locaux racontent encore des légendes de la mer, tandis que les familles marocaines partagent des tajines sous des parasols colorés.
Mais El Jadida n’est pas qu’un musée à ciel ouvert. Le port de pêche, bruyant et vivant à l’aube, rappelle que la ville pulse au rythme des traditions. Les barques bleues et blanches déchargent des cargaisons de sardines étincelantes, sous les cris des mouettes et les appels des marchands. Plus loin, dans la médina, les échoppes de potiers et de tisserands côtoient des cafés où l’on sirote un thé à la menthe en observant le ballet des passants. Une authenticité qui contraste avec le luxe feutré du Mazagan Beach & Golf Resort, voisin incontournable : ce complexe cinq étoiles, niché dans une pinède face à l’océan, combine golf signé Gary Player, spa marin et restaurants gastronomiques, attirant une clientèle internationale en quête de raffinement.
Le Figaro a succombé aux adresses intimistes qui ponctuent la ville. Comme le Riad Soleil d’Orient, où les chambres aux murs ocre et aux tissus berbères invitent à la rêverie, ou Dar Del Mare, maison d’hôtes cachée dans la médina, où les petits déjeuners sont servis sous des tonnelles de bougainvilliers. À table, La Portugaise régale avec ses plats mijotés – couscous aux poissons, tajines parfumés au safran – dans une ambiance conviviale, tandis que L’Iglesia, installée dans une ancienne église, éblouit par une cuisine audacieuse mariant produits locaux et influences méditerranéennes.
Entre escapade culturelle, farniente et aventures nautiques, El Jadida incarne un Maroc résolument authentique, loin des foules touristiques. Le Figaro y a trouvé une destination où chaque détail raconte une histoire : celle d’un patrimoine préservé, d’une mer généreuse et d’une population accueillante, fière de partager ses trésors. Une ville où le charme opère sans effort, comme une évidence.
En contrebas des remparts, l’océan Atlantique déploie ses nuances d’émeraude et de cobalt. Les plages, libres et préservées, offrent des paysages variés : au sud, Sidi Bouzid attire surfeurs et véliplanchistes avec ses vagues régulières et son sable doré, tandis qu’Azemmour, plus au nord, séduit les romantiques avec ses étendues sauvages et ses couchers de soleil flamboyants sur l’embouchure de l’Oum Er-Rbia. Là, entre criques discrètes et falaises ocrées, les pêcheurs locaux racontent encore des légendes de la mer, tandis que les familles marocaines partagent des tajines sous des parasols colorés.
Mais El Jadida n’est pas qu’un musée à ciel ouvert. Le port de pêche, bruyant et vivant à l’aube, rappelle que la ville pulse au rythme des traditions. Les barques bleues et blanches déchargent des cargaisons de sardines étincelantes, sous les cris des mouettes et les appels des marchands. Plus loin, dans la médina, les échoppes de potiers et de tisserands côtoient des cafés où l’on sirote un thé à la menthe en observant le ballet des passants. Une authenticité qui contraste avec le luxe feutré du Mazagan Beach & Golf Resort, voisin incontournable : ce complexe cinq étoiles, niché dans une pinède face à l’océan, combine golf signé Gary Player, spa marin et restaurants gastronomiques, attirant une clientèle internationale en quête de raffinement.
Le Figaro a succombé aux adresses intimistes qui ponctuent la ville. Comme le Riad Soleil d’Orient, où les chambres aux murs ocre et aux tissus berbères invitent à la rêverie, ou Dar Del Mare, maison d’hôtes cachée dans la médina, où les petits déjeuners sont servis sous des tonnelles de bougainvilliers. À table, La Portugaise régale avec ses plats mijotés – couscous aux poissons, tajines parfumés au safran – dans une ambiance conviviale, tandis que L’Iglesia, installée dans une ancienne église, éblouit par une cuisine audacieuse mariant produits locaux et influences méditerranéennes.
Entre escapade culturelle, farniente et aventures nautiques, El Jadida incarne un Maroc résolument authentique, loin des foules touristiques. Le Figaro y a trouvé une destination où chaque détail raconte une histoire : celle d’un patrimoine préservé, d’une mer généreuse et d’une population accueillante, fière de partager ses trésors. Une ville où le charme opère sans effort, comme une évidence.
Mohamed LOKHNATI